Etant donné que les bonnes âmes ne cessent de me le reprocher, je m’étais promis de ne plus critiquer les commentateurs. Du moins aujourd’hui. Mais ce n’est pas ma faute s’ils font exprès de raconter des bêtises plus grosses qu’eux juste pour me provoquer.
Rassurez-vous, je ne vais pas m’étaler. Simplement me contenter de relever ce qui risque d'être LA phrase du tournoi parisien. Prononcée par Marc Rosset, qui a réussi à se surpasser au cours de la rencontre exhibition livrée en quarts par Nadal contre Wawrinka. Même sur la photo, le court a l'air trop grand pour le Vaudois...
"A 2-6, 3-6, 0-4, Stanislas est assez lucide pour savoir qu’il a perdu ce match..." analysait ainsi le plus sérieusement du monde le Genevois. Avouez quand même que question lapalissade, il se pose un peu là le grand blond.
Pour en revenir au jeu circulez, il n’y a rien de spécial à voir. Tous les outsiders sont vraiment out au stade des demi-finales, de Wawrinka à Haas en passant par Robredo chez les garçons, tandis que les deux principaux cadors et leurs dauphins de la quinzaine se royaument dans le dernier carré.
Murray aux abonnés absents, Federer, que certains illuminés voyaient rallier le sommet les doigts dans le nez en compagnie de Nadal ou de Djokovic, est le seul à ne pas avoir tenu son rang, saoulé par les coups d’assommoir de son remplaçant en demi, Jo Wilfried Tsonga. Le septième mondial n’a jamais autant mérité jusqu’ici son surnom de boxeur des courts, lui qui a mis au tapis chacun de ses adversaires en trois sets secs.
Pareil chez ces dames avec un parallèle intéressant. A l’image de Sa Grâce helvétique, Agnieszka Radwanska est également l'unique du big four féminin à avoir galvaudé son duel au profit de l’Italienne Sara Errani qui la talonne au classement.
Sharapova a bien essayé de nous concocter du Rodgeur dans la première manche de son affrontement face à Jelena Jankovic, misérablement perdue 0-6. Mais contrairement à la légende du circuit, on a pu compter sur la belle Maria pour se reprendre et s’inspirer plutôt des meilleurs de ce cru 2013.
Restent deux inconnues avant un Wimbledon de tous les dangers pour qui vous savez, Qui de l’Espagnol ou du Serbe fera plier Tsonga en finale et qui, de Sharapova ou d’Azarenka, s’inclinera face à Serena Williams au bout du bout? Voilà qui nous promet heureusement un petit suspense…
Nénette, simple d’esprit sexagénaire à l’âge mental d’une gamine de 8 ans, vient de perdre sa maman avec laquelle elle a toujours vécu. Incapable de rester seule, elle est confiée à une maison de retraite, Les Tilleuls. Mais celle-ci refusant les animaux, Nénette s’enfuit avec sa tortue Totoche, sa meilleure amie, à la recherche d’un père qu’elle n’a jamais connu. Mais dont elle possède une photographie jaunie et une vieille lettre. Ainsi qu’une adresse à Angers.
Je vous l’avais dit que la légende allait boucler ses valises prématurément. Après le tennis misérable, du moins pendant plus d’un set proposé contre Gilles Simon en huitièmes de finale, il était clair que Rodgeur, absolument incapable d’élever son niveau de jeu, allait précipiter sa chute. Nettement amorcée après s’être fait débreaker au premier set.