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le blog d'Edmée - Page 518

  • Cinéma: "Les âmes vagabondes", d'après l'auteure de "Twilight"

    220px-The_Host_Poster[1].jpgJamais la vie n’a été aussi paisible et le monde aussi parfait. Sauf que ce n’est plus notre monde, depuis que des extraterrestres y ont débarqué, prenant possession de nos corps et de nos esprits. Quelques groupes d'humains s'efforcent de résister aux envahisseurs en se cachant pour survivre, à l’image de Melanie Stryder et de son jeune frère.

    En dépit de ses efforts et de sa vigilance, elle est capturée et se voit contrainte de cohabiter avec Wanda, une entité venue d’ailleurs. Gentille, Wanda, mais néanmoins destinée à s'emparer d'elle. C’est compter sans l'amour que Melanie voue à un jeune homme, l'un des rares humains à l'être resté. La jeune fille veut le retrouver et lutte de toutes ses forces, déterminée à ne pas laisser la place à Wanda...

    Les âmes vagabondes, film de science-fiction signé Andrew Niccol, est adapté d’un roman de Stephenie Meyer, l’auteure de Twilight. On doute pourtant que cet opus tarabiscoté, longuet et banal, ait l’impact de la célèbre saga. Même avec Saoirse Ronan et Max Irons, nouveau petit couple censé faire rêver les adolescentes. Pour l’anecdote, on relèvera la présence de Diane Kruger en traqueuse extraterrestre de choc. Une redoutable mégère qui, contrairement à ses congénères, n’a vraiment rien de pacifique!

    Toujours côté américain, à oublier carrément Parker, de Taylor Hackford, racontant l’histoire d’un cambrioleur avide de vengeance après avoir été trahi par ses complices et laissé pour mort au bord d’une route. Mais il en faut davantage pour l’arrêter dans sa croisade… qui le conduira en Floride, dans le luxueux quartier de Palm Beach, où il rencontre une sulfureuse agente immobilière. Elle l’aidera dans sa tentative de s’emparer de quelques millions de dollars de bijoux, en espérant y trouver son compte.  Tant pis pour Jennifer Lopez.

    Nouveaux films à l’affiche dans les salles romandes.

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  • Cinéma: "Les gamins" avec Alain Chabat et Max Boublil

    vlcsnap-2013-04-14-15h43m08s201[1].pngCompositeur et éditeur de musique, Anthony Marciano passe derrière la caméra pour livrer un premier long-métrage plutôt réussi, les Gamins. Un exploit dans la comédie romantique après une impressionnante série de navets. Il a écrit le scénario avec l’humoriste Max Boublil, coqueluche de la pellicule pour l'instant, qui  tient également l’un des rôles principaux, aux côtés d’Alain Chabat.

    L’intrigue en quelques mots. Thomas vient de se fiancer et rencontre ses futurs beaux-parents, Gilbert et Suzanne mariés depuis trente ans. Désabusé, convaincu que son couple l’a enfermé dans une vie végétative, Gilbert persuade Thomas de renoncer à épouser sa fille Lola. Et le pousse à tout plaquer pour le suivre dans son délire adulescent entre fantasmes sexues, parties de roller et virées dans des boîtes à la mode, au lieu de s’abrutir  bêtement. Et les voici en pleine régression, s’éclatant comme des mômes.

    Le tandem masculin fonctionne bien dans cet opus sans autre prétention que celle du divertissement, empruntant avec humour les codes classiques du genre et jouant sur l’autodérision. A l’évidence, les deux acteurs se sont amusés comme des petits fous, heureusement sans trop oublier le spectateur. 

    Dommage pourtant que les femmes fassent un peu tapisserie dans l’histoire, alors que Sandrine Kiberlain nous offre quelques scènes jubilatoires dans le rôle d’un écolo néo-hippie qui ne finit jamais ses phrases. On y rencontre également au passage Patrick Bruel et Iggy Pop.  

    La fille de nulle part plonge dans le vide

    images[1].jpgContre toute attente, le film avait remporté le Léopard d’Or au dernier festival de Locarno, le jury présidé par le Thaïlandais Apichatpong Wreerasethakul plébiscitant de conserve un Jean-Claude Brisseau incroyablement jeune d’esprit. Le plus jeune de la nouvelle nouvelle vague qui plus est.

    Talentueux, dérangeant le réalisateur de Noce blanche ou de L’ange noir a souvent séduit avec ses films alliant réalisme, fantastique au quotidien et un brin de mysticisme. Un mélange de genres  qu’on retrouve certes dans La fille de nulle part, mais qui peine à justifier un tel enthousiasme. Même sil s’est poursuivi  lors  de la sortie en salles chez la plupart des critiques français. Le mot chef d’œuvre a même été lâché.
    inconditionnels de la posture auteuriste du cinéaste, le nec plus ultra consiste à tourner avec des bouts de ficelle et un drap de lit dans son appartement, lieu dévolu aux références cinématographiques et devenu le théâtre de phénomènes mystérieux.

    Tout cela après que le héros, en l’occurrence Brisseau lui-même, acteur laborieux, eût recueilli Dora,  une jeune SDF ensanglantée sur son pas de porte et l’héberge le temps qu’elle se rétablisse. Et qu’il puisse évoquer, entre deux intermèdes dissertatoires d’une singulière vacuité, les tourments et les ravissements de l’âme…

    Aux pires élèves les pires profs... hélas

    banniere-les-profs[1].jpgEncore une BD française, Les profs, adaptée sur grand écran. Cette fois c’est Pierre-François Martin-Laval, alias PEF qui s’y colle. Une troisième réalisation calamiteuse où les pires profs de France ont pour mission d’éduquer les pires élèves de l'Hexagone, en l'occurrence ceux du lycée Jules Ferry, affichant 12% de réussite au bac. Un taux minable qu’il s’agit de faire monter à 50%, sous peine de fermeture.

    Pour soigner le mal par le mal, on découvre donc une bande d’enseignants improbables qui en font des tonnes, oeuvrant lourdement dans l'overdose déjantée. Dont Isabelle Nanty dans le rôle de la prof d'anglais bargissime et Christian Clavier dans celui du méga cool. Et côté élèves, pour attirer les ados, l’un de leurs humoristes préférés, Kev Adams. C’est encore lui qui s’en sort le mieux.

    Nouveaux films à l’affiche dans les salles romandes.

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  • Cinéma: Avec "The Grandmaster": Wong Kar-wai revisite le kung-fu

    images[2].jpgA première vue, ce film sur le kung-fu ne m’emballait pas des masses. D’autant que je ne voyais pas vraiment Wong Kar-wai, le réalisateur de l’irrésistible In The Mood For Love et de sa suite 2046, souvent étiquetée chef d’œuvre, se passionner pour cette discipline martiale. Mais apparemment le grand cinéaste hongkongais a voulu se lancer un défi et en réalité l’a plutôt bien relevé dans The Grandmaster.

    Le film s’inspire de la vie d’Ip Man, légendaire maître d’un courant du kung-fu, le wing chun, et futur mentor de Bruce Lee. Il commence en Chine en 1937 et se poursuit jusqu’au début des années 50. A travers cette star qui mène grand train à Foshan, dans la province de Canton, Wong Kar-Wai revient sur un morceau d'une époque révolue. Ip Man perd sa famille dans la guerre sino-japonaise qui plonge le pays dans le chaos, fuit la Chine communiste et finit par s’établir à Hong Kong où il enseigne son art.

    Au cœur de cette intrigue qui se déroule sur fond de violence, de divisions et de complots au sein des différentes écoles, la rencontre d’Ip Man avec Gong Er, en qui il trouve son égale, voire sa supérieure dans la mesure où elle est la seule à connaître la figure mortelle des 64 mains. C’est la fille du Grand Maître Baosen, chef de l’Ordre des Arts Martiaux qui sera assassiné par un disciple.Très vite, l’admiration que tous deux se vouent laisse place à une histoire d’amour impossible.

    Tout cela est à la fois beau, fascinant, mélancolique et romantique, rythmé par des combats en forme de ballets superbement chorégraphiés dont celui d’ouverture sous la puie, pour culminer dans un duel follement sensuel entre les deux principaux protagonistes.

    Ils sont interprétés par le beau Tony Leung, toujours aussi élégant, et la sublime Zhang Ziyi (photo) qui ont dû suivre un entraînement des plus rigoureux pour apprendre et maîtriser les différents gestes. Ils n’en ont pas moins la chance de traverser toutes ces années sans pratiquement prendre une ride. A noter aussi que le kung-fu est probablement le seul sport qui peut se pratiquer coiffé, sans le perdre, d’un panama blanc. On sur un quai de gare en manteau de fourrure. Du moins chez Wong Kar-wai…

    Nouveau film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 17 avril.

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