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le blog d'Edmée - Page 507

  • Cinéma: "Pop Redemption", avec Julien Doré reconverti dans le metal

    photo-Pop-Redemption-2012-3[1].jpgTatoué, chevelu, barbe et moustache de trois jours, Julien Doré, l’ex-gagnant de Nouvelle star, se retrouve dans la peau d’un improbable leader de groupe de black metal, les Dead MaKabés. Chaque année, depuis leur adolescence ils entament  ce qu’isl appellent pompeusement leur tournée d’été, donnant quelques concerts dans des festivals pourris. 

    Habituellement les choses se déroulent sans histoire. Sauf cette fois où cela tourne au vinaigre. Non seulement, la bande tend à se désagréger sous l’effet d’une crisette de la trentaine, mais elle s’empêtre dans une sombre affaire d’homicide involontaire, ce qui lui vaut quelques démêlés avec la maréchaussée.

    Le réalisateur Martin Le Gall en profite pour tourner en dérision la France profonde, ses fêtes, ses variétés, ses kermesses et ses fanfares, en s’essayant à l’humour absurde et à l’autodérision. Assez vainement.  Au final, il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce Pop Redemption certes parfois sympathique mais terriblement potache avec ses gags et ses personnages de loin plus lourdingues et caricaturaux que déjantés. Sans oublier une interprétation quelconque des principaux protagonistes.

    The Call, claustrophobes s’abstenir

    a50977d59677b90b6b9ed828f86f95ee[1].jpgOpératrice au 911, Jordan Turner (Halle Berry) se sent responsable de l’assassinat d’une jeune fille attaquée chez elle, s’estimant l’avoir mal conseillée au téléphone. Traumatisée, elle tente de se recycler dans la formation de nouveaux employés. Mais elle reprend vite du service actif et se rachète en faisant tout pour sauver la vie de Casey (Abigail Breslin), une autre victime du tueur en série,  enlevée et séquestrée dans le coffre d’une voiture. Claustrophobes s’abstenir…

    Commence alors une course contre la montre censée vous scotcher au fauteuil. Mais au bout d’une petite heure, ce thriller qui traîne en longueur a bien du mal à tenir le spectateur en haleine, en dépit d’un montage assez habile. Sur fond d’hommage maladroit  aux équipes méritantes  du 911, le réalisateur  Brad Anderson finit par tourner en rond et sombre dans l’incohérence en multipliant les invraisemblances.  Le dénouement est carrément grotesque.

    Malgré ses défauts, l’opus pourrait plaire au fan’s club masculin de la belle Halle Berry (photo), qui n'a qu'une expression mais ne fait vraiment pas ses 46 ans...

    Nouveaux films à l'affiche dans les salles romandes. 

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  • Roland Garros: après Federer, tous les outsiders vraiment out

    images[1].jpgEtant donné que les bonnes âmes ne cessent de me le reprocher, je m’étais promis de ne plus critiquer les commentateurs. Du moins aujourd’hui. Mais ce n’est pas ma faute s’ils font exprès de raconter des bêtises plus grosses qu’eux juste pour me provoquer.

    Rassurez-vous, je ne vais pas m’étaler. Simplement me contenter de relever ce qui risque d'être LA phrase du tournoi parisien. Prononcée par Marc Rosset, qui a réussi à se surpasser au cours de la rencontre exhibition livrée en quarts par Nadal contre Wawrinka. Même sur la photo, le court a l'air trop grand pour le Vaudois...

    "A 2-6, 3-6, 0-4, Stanislas est assez lucide pour savoir qu’il a perdu ce match..." analysait ainsi le plus sérieusement du monde le Genevois. Avouez quand même que question lapalissade, il se pose un peu là le grand blond. 

    Pour en revenir au jeu circulez, il n’y a rien de spécial à voir. Tous les outsiders sont vraiment out au stade des demi-finales, de Wawrinka  à Haas en passant par Robredo chez les garçons, tandis que les deux principaux cadors et leurs dauphins de la quinzaine se royaument dans le dernier carré.

    Murray aux abonnés absents, Federer, que certains illuminés voyaient rallier le sommet les doigts dans le nez en compagnie de Nadal ou de Djokovic, est le seul à ne pas avoir tenu son rang, saoulé par les coups  d’assommoir de son remplaçant en demi, Jo Wilfried Tsonga. Le septième mondial n’a jamais autant mérité jusqu’ici son surnom de boxeur des courts, lui qui a mis au tapis chacun de ses adversaires en trois sets secs.

    Pareil chez ces dames avec un parallèle intéressant. A l’image de Sa Grâce helvétique, Agnieszka Radwanska est également l'unique du big four féminin à avoir galvaudé son duel au profit de l’Italienne Sara Errani qui la talonne au classement.

    Sharapova a bien essayé de nous concocter du Rodgeur dans la première manche de son affrontement face à Jelena Jankovic, misérablement perdue 0-6. Mais contrairement à la légende du circuit, on a pu compter sur la belle Maria pour se reprendre et s’inspirer plutôt des meilleurs de ce cru 2013.

    Restent deux inconnues avant un Wimbledon de tous les dangers pour qui vous savez,  Qui de l’Espagnol ou du Serbe fera plier Tsonga en finale et qui, de Sharapova ou d’Azarenka, s’inclinera face à Serena Williams au bout du bout? Voilà qui nous promet heureusement un petit suspense…

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  • Cinéma: "Demi-soeur", laborieuse comédie de Josiane Balasko où elle retrouve Michel Blanc

    demi-soeur-josiane-balasko-michel-blanc[1].jpgNénette, simple d’esprit sexagénaire à l’âge mental d’une gamine de 8 ans, vient de perdre sa maman avec laquelle elle a toujours vécu. Incapable de rester seule, elle est confiée à une maison de retraite, Les Tilleuls. Mais celle-ci refusant les animaux, Nénette s’enfuit avec sa tortue Totoche, sa meilleure amie, à la recherche d’un père qu’elle n’a jamais connu. Mais dont elle possède une photographie jaunie et une vieille lettre. Ainsi qu’une adresse à Angers.

    Elle décide de s’y rendre, se perdant en route et atterrissant notamment dans une rave party, où des rockers chevelus s'occupent d'elle. D'un crédible! Mais bref, elle parvient finalement à son but. Sauf qu’à la place du papa dont elle ignore qu’il est mort quinze ans auparavant, elle découvre son fils Paul Bérard, un pharmacien de province psychorigide, aigri et irascible. Il ne veut rien avoir à faire avec cette demi-sœur handicapée qui lui tombe dessus à l’improviste. Egoïste et craignant qu’elle ne bouleverse son existence, il tente de la renvoyer le plus vite possible aux Tilleuls…

    Il y a de l’idée dans Demi-soeur, huitième long-métrage de Josiane Balasko, qui retrouve son complice Michel Blanc. Malheureusement cela reste au stade des intentions. Plein de bons sentiments, le film propose un scénario laborieux à l’image de gags pesants, une accumulation de clichés, des situations  invraisemblables et des personnages caricaturaux qu’incarnent des comédiens la plupart du temps en roue libre.

    A commencer par une Josiane Balasko qui ne cesse de pleurnicher et un Michel Blanc qui passe soudainement du détestable grognon au gentil frérot plein d’attentions pour tout le monde et rempli d’amour pour sa soeurette. Après avoir ingurgité, à l’insu de son plein gré, une tasse de café  malencontreusement "sucrée" à l’ecstasy. A ce propos, bonjour le message. Vous en prenez, vous êtes un super chic type. Vous n’en prenez pas, vous n'êtes qu’un odieux bonhomme…

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 5 juin.

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