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le blog d'Edmée - Page 387

  • Grand écran: le nouveau "Caprice" d'Emmanuel Mouret, séducteur malgré lui

    f8f9debc096e44473f9e7f7e2166178d[1].jpgInstituteur fan de théâtre, Clément nage dans un bonheur qu’il n’aurait pas imaginé dans ses rêves les plus fous. Alicia, son actrice préférée, une célébrité blonde un rien fatale succombe à son charme, tombe amoureuse et devient sa compagne.

    Mais ce séducteur malgré lui se trouve pris au piège d’un triangle sentimental loufoque en rencontrant Caprice,  une jolie jeune femme rousse, comédienne dans une troupe amateur mais aspirant à beaucoup mieux.

    Extravagante, malicieuse pour ne pas dire délicieuse au premier abord, elle se colle à Clément au point qu'il a du mal à lui résiste, en dépit de sa passion pour Alicia. Le tout sous les yeux de Thomas, son meilleur ami et directeur de l’école qui contribue aux complications ambiantes.  

    Dans Caprice, son neuvième film, Emmanuel Mouret, qui joue l’instit hyper classique en jeans, baskets et veste de velours, revient au marivaudage teinté de burlesque. Deux ans après l’échec public d’ Une autre vie, un suspense mélodramatique, il se pose des questions sur la vie à deux et la part du destin dans la découverte de l’âme sœur. 

    Aux côtés de Laurent Stocker, on retrouve le réalisateur-acteur en anti-héros naïf, timide, effacé, gaffeur, maladroit, dépassé par les événements. Attachant, émouvant, parfois irrésistible dans certaines scènes cocasses à la Pierre Richard, il frise pourtant la caricature avec sa tendance à trop en faire dans sa valse-hésitation entre ces deux femmes, dont il est finalement le jouet consentant.

    L’une est incarnée par Virginie Efira assez convaincante dans son rôle d’actrice à qui tout réussit et l’autre par Anaïs Demoustier (photo), excellente dans celui de la débutante manipulatrice, plus perverse qu’il n’y paraît et avide d’un succès qu’elle ne cesse de connaître à l’écran. Elle  vient d’enchaîner six tournages dont Bird People, Une nouvelle amie A trois on y va, ainsi que Julien et Marguerite de Valérie Donzelli, sélectionné en compétition au prochain Festival de Cannes.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 22 avril

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  • Masters de Monte-Carlo: le vampire de Belgrade en mode saigneur plus!

    images[1].jpgEh bien, comme vous le pensiez, la question d’une éventuelle victoire française sur le Rocher était aussi saugrenue qu’audacieuse. Une fois de plus, nos chers voisins n’auront pas la satisfaction de voir l’un des leurs, pourtant débarqués à huit à Monaco, soulever le trophée quinze ans après Cédric Pioline.

    Moi qui fondais quelques espoirs sur Monfils pour rabattre le caquet de Nadal en finale, j’en suis pour mes frais! Bon, c’est Djokovic qui s’en est chargé en demie, comme pour donner un vague crédit aux lamentations du roi de la terre sur son prétendu piteux état de forme.

    Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour ses poursuivants. En cas de victoire demain contre Berdych, Dracula compterait plus de 5600 points d’avance sur son dauphin Federer. De quoi voir venir et augmenter confortablement son capital semaines en tant que numéro un mondial.

    Et cela ne va sans doute pas s’arrêter là, dans la mesure où  le saigneur des courts n’avait pas pu disputer le Masters espagnol l’an dernier pour cause de poignet droit en délicatesse. Juste pour vous donner une idée de l’avance  insensée de ce cher Novak au classement, en admettant qu’il remporte Monte-Carlo et Madrid, ce qui est loin de constituer un plan sur la comète, il serait à quelque 700 points de se qualifier pour la finale de Londres en novembre. Et on est même pas en mai!

    Cela dit, plus bizarres parfois que les tennismen, c’est difficile à trouver. Certains d’entre eux nous l’ont encore prouvé cette semaine. Jugez plutôt. Stan Wawrinka commence par écraser Juan Monaco en cinq jeux avant d’être laminé par Grigor Dimitrov en trois, lui-même explosé par Gael Monfils en quatre, qui subira un sort quasi  identique contre Tomas Berdych.

    Certes, il faut bien un perdant par rencontre… Mais admettez qu’il est assez rare qu’un top 10 ou assimilé, à l’image de Monfils, atomise carrément son adversaire pour se retrouver lui-même en mille morceaux au tour d’après. Alors quatre de suite, forcément ça interpelle!   
     

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  • Masters de Monte-Carlo: et si Monfils gagnait le tournoi?

    1111609_monte-carlo-monfils-a-fait-le-show-MONFILS-MONTECARLO-150415-271520[1].jpgVous devez trouver que je pose des questions audacieuses. Mais si je vous évoque la chose, c'est notamment histoire de faire pour une fois plaisir à nos chers voisins, si souvent frustrés de victoire dans les grandes occasions.

    Blague à part pourtant,  ce brave Gaël pourrait tout-à-fait se retrouver en finale, dans la mesure où il affronte Tomas Berdych en demi. Et on connait la fragilité du Tchèque, encore plus dommageable que l’inconstance du Français,

    Mais surtout ce serait bien mérité, car on doit une fière chandelle au bourreau de Federer, qui s’est racheté auprès des Helvètes. Leur mettant du baume au cœur en battant Dimitrov à plate couture et en évitant ainsi à Wawrinka (c’est dire si le Vaudois a été nul face au Bulgare en huitièmes) la honte d’être éjecté du top 10.

    Par ailleurs, il faudrait que Nadal cesse de jouer l’intox. L’ogre de l’ocre n’a cessé de clamer avant le tournoi qu’il n’était absolument pas favori dans la mesure où il n’avait jamais été aussi mal préparé pour la saison sur terre. Une insulte à ses adversaires vu qu’il se retrouve dans le dernier carré.

    C’est à souhaiter que Djokovic lui flanque une bonne rouste pour lui apprendre la modestie, au pitbull ibère. Ce qui n’est pas impossible, même si le Serbe ne s'est pas beaucoup employé vu qu’il n’a eu que des seconds couteaux et le revenant Cilic à affronte jusqu’ici. C’est vraiment rien de dire que le tennis est un sport particulièrement injuste.

    Enfin, heureusement qu'on a Hingis pour nous faire rêver au royaume de la petite balle jaune ... Imaginez une seconde que la Saint-Galloise batte demain la Polonaise Agnieszka Radwanska, neuvième mondiale. En effet, après 17 ans d’absence en Fed Cup, l’ex-numéro un qui avait tenté un come back en 2007, a non seulement été titularisée en double, mais également en simple.

    Même si Martina, en pleine confiance après ses trois derniers tournois remportés aux Etats-Unis en compagnie de l'Indienne Sania Mirza, estime pleinement mériter sa place, il est drôlement gonflé, le capitaine Günthardt!

     

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