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le blog d'Edmée - Page 385

  • Festival de Cannes: c'est parti pour la 68e édition. La tête haute!

    catherine-deneuve-et-emmanuelle-bercot[1].jpgEffervescence, foule, cohue, encombrements, c’est parti. Sous le regard d’Ingrid Bergman, à qui l’affiche est consacrée, Cannes s’est réveillée au soleil pour l’ouverture de son 68e festival. «La tête haute» grâce à l'opus d' Emmanuelle Bercot, présenté hors compétition.

    Après le catastrophique Grace de Monaco de l’an dernier, le délégué général Thierry Frémaux et le nouveau président Pierre Lescure se devaient de relever le gant pour cette première soirée de la grand-messe de la pellicule. Balayant le glamour de pacotille avec princesse, ils ont parié sur le film d’auteur avec un jeune en rupture.

    L’adolescence est un sujet de prédilection pour Emmanuelle Bercot qui avait  notamment co-signé le scénario de Polisse. La tête haute vient de son enfance, il y a quarante ans, alors qu’elle s’était retrouvée dans un camp de gamins délinquants avec son oncle éducateur.  De là est né le parcours cahotique , entre 6 à 18 ans de Malony, qu’une juge pour enfants et un travailleur social tentent de sauve sans relâche.

    Vibrant plaidoyer pour le sauvetage de mômes en péril

    L’émotion domine dans ce drame social consacré à la délinquance juvénile, montrant à la fois l’humanité d’une magistrate et rendant hommage au difficile et inlassable boulot des éducateurs en charge de gamins rebelles. Emmanuelle Bercot, qui a mené une longue enquête et filmé dans un vrai centre mais avec des acteurs, se livre à un vibrant et bouleversant plaidoyer pour la protection et le sauvetage de mômes en péril. A la limite parfois de trop en faire, mais on marche à fond.

    la-tete-haute-cannes-pic[1].jpgOutre son traitement, la réussite de son film tient énormément à ses acteurs. Plus particulièrement au jeune Rod Paradot formidable dans le rôle de Malony. Une vraie découverte. A ses côtés Sara Forestier se montre très convaincante en mère indigne, irresponsable, mais folle de son gosse. Sans oublier évidemment la juge Catherine Deneuve, qui a même fait un stage au tribunal. 

    Emmanuelle Bercot lui avait également offert un autre de ses bons rôles récents dans Elle s’en va en 2013. permettra à la star française, avec La tête haute, d’inaugurer ce soir le tapis rouge, avant de monter les fameuses marches du Grand Théâtre Lumière.

    Dix-neuf films en compétition

    Suivront jusqu’au 24 mai les équipes des dix-neuf longs-métrages en compétition. A côté de cinq Français, dont Mon Roi de Maïwenn qui offre une double actualité cannoise à Emmanuelle Bercot, amoureuse éperdue dans le film, on trouve trois Italiens, deux Américains, deux Chinois, un Japonais, un Canadien, un Mexicain, un Grec, un Hongrois, un Norvégien, un Australien. Du travail en perspective pour le jury présidé par les deux frères Coen et composé de Rokia Traoré, Guillermo del Toro, Sienna Miller, Xavier Dolan, Rossy de Palma, Jake Gyllenhaal, Sophie Marceau.

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  • Madrid: le kangourou Kyrgios met Federer dans sa poche! Mortifiant

    ATP-Tennis-img27459_668[1].jpgJ’en connais qui se tapent la tête contre les murs à l’idée d’avoir dû remplacer Djokovic par Federer comme tête de série numéro un. Car à mon avis, Dracula eût à l’évidence mieux tenu son rang que la légende. Il peut d’ailleurs se frotter les mains, son dauphin sur le papier demeure à distance pratiquement égale.

    Cela dit, ainsi que je le redoutais dans mon précédent billet, c’était chronique d’une défaite annoncée cette chute du king d’entrée à Madrid. Je ne vous raconte pas mon désespoir d'avoir eu à ce point raison de me méfier du «Special K» Kyrgios qui a avalé le maestro en trois sets.

    Super serrés certes, mais quand même ça la fiche mal de regarder le triple vainqueur du tournoi espagnol céder ainsi face à celui que Gaqsuet a balayé els doigts dans le nez en finale d’Estoril dimanche dernier. Beaucoup trop fort pour le jeune Australien le Biterrois, s’extasiaient les experts tricolores. Remarquez, ils ont dû rabattre leur caquet vite fait dans la mesure où le brave Richard a également dû s’incliner sans gloire face à Tomas Berdych.

    Pour en revenir à Rodgeur, sa piteuse élimination est d’autant plus humiliante qu’il avait breaké le  kangourou au début de la seconde manche. Ce qui ne l’a pas empêché de laisser bêtement filer une maille. Du coup il n’y avait plus qu’à tirer sur le fil. Le plus douloureux pourtant ce n’est pas de voir le pauvre Bâlois égarer un match. Mais le fait que désormais n’importe qui peut le battre. Triste, non ?

    Et j’ai la très désagréable impression que Wawrinka ne va pas non plus faire de vieux os sur les terres de  Nadal. Du moins après l'avoir vu ahaner ferme contre le Portugais Joao Sousa, 56e mondial et repêché in extremis grâce au forfait de Tommy Robredo… 
     

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  • Grand écran: "Un peu, beaucoup, aveuglément", de et avec Clovis Cornillac

     

    maxresdefault[1].jpgHabitant dans deux appartements séparés par une cloison extrêmement mince, deux êtres aux antipodes l’un de l’autre finissent par construire une relation sans se voir ni se toucher, uniquement basée sur leur voix et leur ressenti. On ne connaîtra même pas leur prénom respectif, puisqu’ils se donnent mutuellement du Machin /Machine.

     

    Lui, c’est un inventeur de casse-tête aussi créatif que misanthrope ne supportant pas le moindre bruit et vivant cloîtré. De son côté, pianiste aussi douée que psychorigide, elle ne peut se passer de musique et prépare un grand concours.

     

    L’affaire semble bien mal emmanchée. Un point commun cependant, tous deux sont des inadaptés sociaux. Du coup, cette cohabitation difficile va évoluer vers une curieuse liaison, où ils font plus ou moins les mêmes choses au même moment mais… de part et d’autre de leur mur. 

     

    Un peu, beaucoup, aveuglément est le premier long-métrage de Clovis Cornillac, qui tient aussi le rôle principal aux côtés de Mélanie Bernier. Le scénario a été imaginé par la femme de l’acteur, qui se glisse dans celui de la sœur hyper décomplexée de l’héroïne. Pour compléter le trio, l’ex-Deschiens Philippe Duquesne s’est mué en seul et meilleur ami de Machin, le farouche atrabilaire.

     

    Au premier abord, on est séduit par le côté original et farfelu de ce film évoquant non seulement deux névrosés bizarrement amoureux, mais surfant sur le thème de la solitude et des problématiques rapports humains alors que se multiplient les moyens de communication. Tout cela vire pourtant rapidement à la fausse bonne idée. En dépit de quelques astuces de mise en scène, Clovis Cornillac gâche son concept inédit pour livrer finalement une romance au parcours fléché et au dénouement téléphoné.

     

    Le talent de mes amis

     

    Autre comédie française avec Alex Lutz, qui passe également pour la première fois derrière la caméra. S’étant rencontrés au lycée et devenus modestes collègues de bureau, Jeff et Alexandre mènent une petite vie tranquille et sans ambition, tout en accumulant les bêtises et les blagues nazes.

     

    LE%20TALENT%20DE%20MES%20AMIS%20PHOTO3[1].jpgJusqu’à l’arrivée dans l’entreprise de Thibaut, un coach super dynamique et performant qui n’est autre que l’ami d’enfance d’Alexandre. A l'époque, tous deux s'étaient promis de réussir. Mais seul Thibaut semble avoir tenu parole. A priori de quoi bousculer la routine…

     

    Malheureusement, en dépit de son titre, Le talent de mes amis, l’auteur et ses protagonistes n’en montrent pas beaucoup. Un euphémisme vu le ratage de la chose. Et pour cause. Il n’était en effet pas question pour Alex Lutz, notamment auteur de la pastille humoristique Catherine et Liliane sur Canal +d’oublier ses grands copains Bruno Sanches et Tom Dingler. Du coup ce film de potes n’est rien d’autre qu’un… film de potes.

     

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 6 mai.

     

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