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le blog d'Edmée - Page 386

  • Grand écran: "La rançon de la gloire", avec le duo de choc inédit Benoît Poelvoorde et Roschdy Zem

    rdlg1[1].jpgA sa sortie de prison en 1977 à Vevey, Eddy retrouve son pote Osman qui l’héberge dans sa caravane. En contrepartie, Eddy s’occupe de Samira, la fille de sept ans d’Osman, pendant que sa femme Noore subit des examens à l‘hôpital.

    Mais le soir de Noël, incapable de faire face au manque cruel d’argent, une idée folle traverse le cerveau d’Eddy, alors que la télévision annonce la mort du célébrissime Charlie Chaplin: déterrer le cercueil du comédien et exiger une rançon de la famille.

    Xavier Beauvois, l’auteur comblé de Des hommes et des Dieux, s‘est inspiré de l’authentique profanation commise par deux mécaniciens, un Polonais et un Bulgare dans le but de monter un atelier de réparation automobile. Elle s’était déroulée trois mois après le décès de l’illustre Chaplin le 25 décembre 1977.

    Avec La rançon de la gloire, Le cinéaste réalise sa première comédie en forme de conte de fées moderne où il en profite, sur fond de misère sociale, pour rendre hommage à l’icône du genre en usant de citations, d’apparitions de Charlot. Mais aussi par le biais de l’aventure grotesque et burlesque des deux héros, tentant maladroitement, dans un premier temps, d’extorquer une fortune contre la restitution du cercueil. 

    Xavier Beauvois excelle autant dans la mise en scène de leur plan foireux que dans le choix de ses deux exécutants, pauvres marginaux minables à la fois pathétiques et attendrissants. D’un côté le rêveur dingue, drôle et cabossé incarné par Benoît Poelvoorde, de l’autre le garçon solide et sérieux, musulman fondamentalement honnête mais révolté que joue Roschdy Zem. Parfaits dans leur rôle respectif, ils forment un véritable duo de choc. Inédit de surcroît.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 7 janvier.

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  • Grand écran: Les films les plus attendus de 2015. Avec "American Sniper" de Clint Eastwood en tête

    images8OXBPY6Q.jpgDrame, science-fiction, comédie, horreur, aventure, fantastique, blockbusters et moins grosses machines se bousculent au fil des mois à venir. Voici, plus ou mois dans l'ordre des sorties, une sélection de films parmi les plus attendus de  2015. De Clint Eastwood à Tim Burton, de  Bradley Cooper à Amy Adams, les stars s’affichent derrière et devant la caméra A juger sur pièces de la valeur du millésime…

    American Sniper de Clint Eastwood. Le destin hors-normes de Chris Kyle, exceptionnel  tireur d’élite qui officia à la Navy de 1999 à 2009 et qui raconte son expérience en Irak. Plus de 150 personnes sont tombées sous ses balles. Pas encore officiellement à l'affiche, le film fait déjà un tabac aux Etats-Unis. Il a engrangé un million de dollars en cinq jours, avec une distribution en avant-première limitée à quatre salles. Avec Bradley Cooper (photo) et Sienna Miller.

    Jupiter: le destin de l’univers d’Andy et Lana Wachowsky. Au-delà du soleil, la Maison Abrasax règne sur les planètes habitées de l’univers. A la mort du père, trois héritiers se disputent le pouvoir. La dynastie est en péril, mais une jeune Terrienne pourrait sauver la galaxie. Avec Channing Tatum et Mila Kunis.

    50shadesmain[1].jpg50 Shades Of Grey de Sam Taylor-Johnson. La romance passionnée et sexuelle entre un jeune Don Juan  et une étudiante vierge avait fait couler beaucoup d’encre. L’adaptation cinématographique promet d’être très fidèle au livre. Avec Jamie Dornan et Dakota Johnson (photo).

    Inherent Vice de Paul-Thomas Anderson. L’ex-petite amie du privé Doc Sportello resurgit pour lui apprendre qu’elle est tombée amoureuse d’un milliardaire, menacé d’internement par sa femme et l’amant de cette dernière. Sauf que c’est beaucoup plus compliqué…  Avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon.

    Big Eyes de Tim Burton. Ce drame  raconte l’histoire du peintre Walter Keane et de sa femme Margaret, devenus célèbres dans les années 50 -60 grâce à une série de portraits d’enfants aux gros yeux. Avec Amy Adams et Christoph Waltz.

    Victor Frankenstein de Paul McGuigan. Le mythe continue à séduire. Un  savant veut prouver qu’il y a une  vie après la mort en créant une créature composée de cadavres. Avec Daniel Radcliffe et James  McAvoy.

    Daniel-Craig-as-James-Bond-in-Casino-Royale[1].jpgSpectre de Sam Mendès. Un message cryptique venu de son passé pousse James Bond à enquêter sur une sinistre organisation. Alors que M affronte une tempête politique pour que les services secrets puissent continuer leur travail,  l’agent 007 s’évertue à révéler une terrible vérité… Avec Daniel Craig qui se glisse pour la quatrième fois dans la peau du célébrissime héros pour une 24e aventure.

    Et bien entendu on surfe sur les franchises. C’est ainsi qu’on aura droit  aux nouveaux épisodes  des Avengers, de Mad Max, de Star Wars, ou de Mission impossible. A signaler par ailleurs que Luc Besson, auréolé de l’immense succès de Lucy, a racheté les droits de The Nice Guys, le prochain film de Ryan Gosling. Cette plongée dans le Los Angeles des seventies devrait sortir cet été.

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  • Grand écran: cru cinéma 2014, mes tops et mes flops

    52234.player[1].jpg2014 est un millésime plutôt flatteur pour le septième art, qui a livré de très beaux films. Mais également de redoutables navets. Avec en tête de calamiteuses comédies américaines et françaises. Voici mes films préférés et ceux que j’ai détestés. Dans les deux cas, la liste n’est évidemment pas exhaustive.

    Mon top ten

    Pas son genre, de Lucas Belvaux, avec Emiiie Dequenne et Loïc Corbery
     
    Une irrésistible romance sur fond de fossé socio-culturel. L’éclat de ce petit bijou est rehaussé par  la remarquable prestation d’Emilie Dequenne dans le rôle d’une ravissante coiffeuse de province prête à tomber amoureuse et de Loïc Corbery dans celui d’un intello bobo parisien inapte au bonheur. 

    Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, avec Ibrahim Ahmed, Toulou Kikiplus

    Le réalisateur mauritanien raconte le quotidien infernal de Tombouctou tombé aux mains des djihadistes et de ses habitants soumis aux lois des extrémistes religieux. Tout manquement aux interdictions signifie mort ou torture .au terme de simulacres de procès. Un film coup de poing sans manichéisme ni pathos , dénonçant les atteintes aux libertés et aux droits de l’homme. ,

    Mommy de Xavier Dolan, avec Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval

    Passion et humour vache, pour ce film où  le cinéaste prodige nous plonge  dans une relation  houleuse entre Steve et sa mère Diane. Adolescent hyperactif, il souffre de graves troubles psychiatriques. Il devient ingérable au point que l’établissement où il est scolarisé refuse de le garder. Diane refuse de le voir à nouveau interné et décide de l’élever seule en dépit du danger qu’il représente. Pour  lui et pour elle. 

    Whiplash de Damien Chazelle avec Miles Teller, J.K. Simmons

    Whiplash-2[1].jpgL’auteur propose un duel implacable, total entre un disciple acharné à dépasser ses limites pour devenir une star dans son domaine, et son mentor tyrannique, gourou admiré, redouté, détesté et déterminé à pousser celui qu’il sent comme un futur virtuose dans ses derniers retranchements. Quitte pour l'élève et le maître avides de gloire, à se perdre dans ce combat d’une rare et folle intensité  Un récit autobiographique pour un choc cinématographique

    Twelve Years A Slave de Steve McQueen, avec Chiwetel Ejiofor, Michel Fassbender

    Le film raconte le destin tragique d’un jeune afro-américain né libre  à New York. Enlevé, il est vendu comme esclave au cruel propriétaire d’une plantattiion en Louisiane et réduit à travailler dans les champs pendant douze ans. S’ensuitun incessant combat pour ecnquérir sa liberté. Un opus ample,intense etuissant sur la résistance à l’injustice et à la torture.

    Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée, avec Matthew McConaughey, Jared Leto

    La vie de Ron Woodroof cowboy macho, alcolo et drogué bascule lorsqu’il apprend qu’il a le sida et un mois à vivre. Mais il  durera encore  sept ans, recourant à des médicaments alternatifs et se lançant dans la contrebande de ceux-ci. Une histoire vraie mettant en parallèle la prise de conscience de l’Amérique face au sida et le parcours d’un homme faisant certes du business, mais contribuant à l'avancée de la cause et à sauver des vies.


    Saint Laurent de Bertrand Bonello avec Gasard Ulliel et Jérémie Renier

    la-production-de-saint-laurent-de-bertrand-bonello-repoussee,M108198[1].jpgTout en racontant l’histoire d’amour entre YSL et Pierre Bergé, son compagnon pendant plus de cinquante ans, l’auteur s’est plus particulièrement penché, avec la complicité de Gaspard Ulliel et de Jérémie Renier, sur la période 1965-1976. La décennie la plus riche en terme de mode et de vie du héros de l’histoire, en proie à ses démons.


    Une nouvelle amie de François Ozon, avec Romain Duris, Anais Demoustier

    Romain Duris se sent femme dans ce film entre mélo et comédie, questionnant avec humour, ironie et finesse le genre, la différence, la tolérance. Il joue sur les apparences tout en surfant sur le sujet du mariage pour tous.

    Magic in Moonlight de Woody Allen, avec Colin Firth, Emma Stone

    Un magicien du cinéma raconte l’histoire d’un autre magicien qui ne supporte pas les spirites. Baignant dans les années 20, Woody Allen livre une comédie romantique, pimentée de fantaisie, de malice, d’humour. Sans oublier une touche de surnaturel

    Gone Girl, de David Fincher, avec Ben Affleck, Rosamund Pikeplus

    A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle s’effrite. Les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à penser qu’il a tué sa femme. Un thriller haletant où le cinéaste n’épargne rien ni personne.

    Mon flop ten 

    Welcome To New York d’Abel Ferrara, avec Gérard Depardieu, Jacqueline Bisset

    7771240803_gerard-depardieu-et-jacqueline-bisset-dans-welcome-to-new-york-d-abel-ferrara[1].jpgUn long-métrage inspiré de l’affaire DSK, grotesque, douteux et d’une rare indigence, où un Gégé obèse et pathétique donne la réplique à la classieuse Jacqueline Bisset.

    Sex Tape de Jake Kasdan, avec Cameron Diaz, Jason Segel

    La vidéo d’un couple filmant ses ébats amoureux risque de se retrouver sur YouPorn. Une comédie se voulant grivoise sinon X, mais se révèlant  d’une consternante vulgarité et d’un rare ennui,

    Triple Alliance de Nick Cassavetes, avec Cameron Daz, Leslie Mann

    Un calamiteux navet surfant sur une prétendue et minable guerre des sexes, où le girl power, est censé l’emporter. Tout se joue en-dessous de la ceinture, entre le pas drôle, les gags vulgaires,  l'humour scato, humain ou canin, saupoudré de vomi. Du sale en pagaille à déguster!

    Horrible Bosses 2 de Sean Anders, avec Jason Batman, Jason Sudeikis

    Nick, Dale et Kurt décident de monter leur entreprise pour ne plus avoir de patrons et mettent au point un plan  foireux avec rapt et rançon exigée à la clé. Cette deuxième mouture est encore pire que la première.

    Les trois frères, le retour de Didier Bourdon, avec Bernard Campan, Pascal Legitimus

    19 ans après, les trois humoristes effectuent un come-back cauchemardesque. Figés dans une nostalgie vulgaire et ringarde, ils llvrent une succession de gags plus pesants qu’un troupeau de mammouths.

    Fiston de Pascal Bourdiaux, avec Kev Adams, Frank Dubosc

    Le film aligne sans surprise  les clichés, les grosses ficelles, les maladresses et les situations téléphonées, sur fond de conflit de génération. Frank Dubosc y apparaît plus beauf que jamais,

    Les recettes du bonheur de Lasse Hallström, avec Helen Mirren

    Lutte entre un resto indien et un représentant de la haute gastronomie française Pour une fable d’une indicible fadeur, sous prétexte de tolérance et de diversité culturelle. On a mal pour Helen Mirren censée incarner le sommet de la restauration hexagonale.

    Grace de Monaco d’Olivier Dahan, avec Nicole Kidman, Tim Roth

    sipa_rex40276950_000001-(1)[1].jpgRidicule opus frisant l’outrance, en évoquant  la période particulière où Grace Kelly a dû choisir entre rentrer à Hollywood pour tourner Marnie sous la direction d’Alfred Hitchcock et rester Altesse Sérénissime sur le Rocher. Tandis que le général de Gaulle menace d’annexer Monaco

    Lucy de Luc Besson avec Scarlett Johansson

    Une intrigue aux hypothèses fantaisistes, où se mêlent pseudo-métaphysique, philosophie de bazar et  féminisme saugrenu. Avec effets spéciaux,  laborieuses scènes d’action et interminables fusillades. En questionnant  le pouvoir de nos neurones, Luc Besson néglige de se servir des siens.

    The Search de Michel Hazanavicius, avec Bérénice Béjo, Annette Benning

    Oscarisé pour The Artist, le réalisateur s’est lancé dans un film de guerre dont l’action se situe pendant la seconde guerre de Tchétchénie, en 1999. N’ayant pas les moyens de son ambitieux projet, il nous fourgue un interminable drame tire-larmes dégoulinant de bons sentiments.

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