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le blog d'Edmée - Page 386

  • Tennis: Federer frise l'humiliation au tournoi de campagne d'Istanbul!

    turkey_switzerlandfederer[1].jpgSelon les experts, le maître ne devait pas connaître trop de problèmes face au modeste Diego Schwartzman, numéro 63 à l’ATP, en demi-finale à Istanbul. En résumé, une simple formalité, cette rencontre. Comme en somme ce tournoi turc qu’il a choisi d’honorer de son auguste tête.

    Sauf que si l’Argentin de poche, 1m70 au garrot, s’était hissé dans le dernier carré, ce n’était apparemment pas par hasard. Il en voulait drôlement et ce ne fut pas une promenade de santé pour Sa Grâce.

    Perdant pitoyablement la première manche, le brave Suisse dut tricoter ferme dans la troisième pour terminer le pull. Frisant la catastrophe au cinquième jeu, il ne parvenait pas à convertir sa première balle de match et s’imposait finalement par les poils au bord du tie-break.

    Notez que cette laborieuse performance n’était guère étonnante vu le mal fou qu’il avait eu la veille à dompter une autre lame d'occasion, l’Espagnol Daniel Gimeno-Traver. Mais bon, voici malgré tout le mythe helvétique en finale pour la 128e fois de sa carrière. Ce n’est pas gagné pour autant. Il lui faudra également cravacher contre l’Uruguayen Pablo Cuevas qui, littéralement déchaîné, a flanqué une rouste en deux sets secs au Bulgare Grigor Dimitrov. Il est vrai que Baby Fed s’est obstiné à produire le plus mauvais exemple du jeu de son idole bâloise.

    Reste que victoire ou non demain, observer le king à ce point forcé de se sortir les pouces contre des seconds couteaux n’incite guère à l’optimisme. Pour ne pas dire que je me fais un souci du diable pour la suite. Dont le Masters de Madrid où, tête de série numéro un en l’absence de Djokovic, la légende risque de se frotter lors de son premier tour à l’un des «Special K» australiens. En l’occurrence Kyrgios, qualifié pour la finale à Estoril.

    Certes, même prématurément éliminé, Rodgeur ne perdrait pas de points dans la mesure où il avait zappé l’épreuve l’an passé. Maigre consolation pour le maestro qui conserve des ambitions. Peut-être pas démesurées, je l'admets, concernant Roland Garros sur lequel Dracula mise sérieusement, ne s’alignant justement pas en Espagne pour préserver ses chances de gagner le seul majeur qui lui manque. Filant du coup des sueurs froides à l’ogre de l’ocre ibère qui commence à désespérer de réussir sa décimale. 

    En revanche notre Guillaume Tell vise sans doute encore Wimbledon et l’US Open. Mais je ne vous raconte pas si je les vois s'éloigner de plus en plus. Et au train où il semble y aller, je doute qu’il puisse rallier les JO de 2016 dans le trio de tête…

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  • Grand écran: Camille Cottin s'éclate dans "Connasse, princesse des coeurs"

    connasse_rognee_et_comp[1].jpgElle estime ne pas avoir la vie qu’elle mérite, ne veut plus jamais travailler et rêve d’un  destin royal. C’est ainsi qu’elle met le cap sur Londres, déterminée à épouser le prince Harry,  le célibataire les plus convoité d’Europe. Ce qui reste à prouver…  

    Elle, c’est Camille Cottin. Elle reprend au cinéma le personnage de Connasse, une insupportable trentenaire au comportement odieux qui s’immisce un peu partout, qu’elle tenait sur Canal +  diffusée dès 2013 dans Le Grand Journal. L’adaptation de la minisérie sur grand écran, intitulée Connasse, princesse des cœurs est coréalisée par les auteures du concept, Eloïse Lang et Noémie Saglio.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une pastille humoristique tournée en caméra cachée. Le principe est repris pour le film, ou du moins nous l’affirme-t-on en dépit d’une ou deux cas qui paraissent sujets à caution. Mais faisons comme si pour suivre l’audacieuse et chiantissime Camille Cottin dans une succession de scènes où elle doit tester la capacité de tolérance, le niveau de crédulité, sinon de bêtise des gens qu’elle croise. En l’occurrence des Anglais. La virée chez Sa Majesté The Queen lui permettait notamment de ne pas être reconnue.

    Bref. A son habitude, elle affronte des situations plus saugrenues les unes que les autres. Et elle y va vraiment à fond dans le genre connasse à humour vache. Sans complexe et sans le moindre égard pour personne. Logique. Pour être une connasse, il ne faut penser qu’à soi, n’avoir aucune conscience  des autres et tout faire pour arriver à ses  fins, dans se poser la moindre question.

    Certaines séquences sont certes plutôt drôles, sinon parfois jubilatoires. Mais en passant de sketches très courts, (moins de deux minutes  où on la retrouvait chez l'esthéticienne, à la piscine, à St-Tropez, dans une boutique de luxe ou un magasin de musique) au (trop) long-métrage, la chose perd de son sel et finit par lasser. Même si Camille Cottin paie vraiment sans compter de sa personne. Ce qui plaira sans doute aux fans.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès le mercredi 29 avril.       

     

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  • Grand écran: "Spartiates" ou l'apprentissage du respect et de la tolérance par le sport

    5568_30_34x16_0cm_300dpi[1].jpgAprès un court-métrage commandé par la RTS et réalisé en 2013 lors de l’opération Marseille alors capitale culturelle, le Genevois Nicolas Wadimoff, passionné par son sujet tourné dans les quartiers nord, a eu envie de poursuivre avec un long-métrage.

    Dans Spartiates, il témoigne du travail d’un entraîneur d’arts martiaux travaillant avec les jeunes dans cette partie de la ville délaissée et gangrénée par la violence, où peu de gens osent se rendre.

    Même si, comme le dit lui-même l’auteur," il y a beaucoup de fantasmes autour de l’idée de banlieue dangereuse et difficile. Bien que ces fantasmes aient été récemment alimentés par des règlements de comptes à la kalashnikov.… » 

    Bref, les médias n’y vont presque jamais. Une raison suffisante pour Wadimoff de s’y rendre, de montrer qu'il se passe autre chose et de rencontrer Yvan Sorel, 24 ans. Un self made champion qui, se substituant aux pouvoirs publics, a fondé un club mixte où il inculque, par les arts martiaux, le respect et la tolérance aux gamins de la cité Bellevue.

    Ce documentaire, récompensé par le Prix de Soleure en janvier dernier, avait impressionné le jury qui y avait justement vu "un combat pour la survie au quotidien des jeunes de banlieue", ainsi qu'une "métaphore de toutes les relations humaines".

    Il nous laisse aussi et surtout découvrir un éducateur charismatique, engagé à fond, à l’écoute constante de ses ouailles, mais également terriblement autoritaire. On ne raffole donc pas forcément de son côté réac, de son sens de l’ordre et de la discipline à outrance  Mais en dépit de ses méthodes militaires, un euphémisme dans son comportement le plus souvent brutal, on ressent sa volonté de transmettre des valeurs, l’amour qu’il porte à ces mômes déshérités au bord du plongeon dans la délinquance et son désir profond de les voir sortir la tête de l’eau.

    Qu’on apprécie ou non le personnage, Yvan Sorel, acteur né dans sa façon de bouger sans complexe, presque provocatrice devant la caméra, est incontestablement la vedette de ce film. Un film à l’image soignée qui vous accroche en jouant sur l’intensité de la dramaturgie. Evitant le misérabilisme facile avec le chômage et la pauvreté qui minent les lieux, Wadimoff réussit à livrer le rendu d’une réalité qui n’a pas grand-chose à voir avec Plus belle la vie…

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 22 avril.

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