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le blog d'Edmée - Page 157

  • Grand écran: dans "Greenland", Gerard Butler doit sauver sa famille du chaos

    maxresdefault.jpgLa redoutable comète Clarke est sur le point de s’écraser sur la Terre et de provoquer un cataclysme sans précédent. Constructeur de gratte-ciel, John Garrity vient de se séparer de sa femme Allison. De retour chez elle pour fêter l’anniversaire de leur fils Nathan, diabétique, il reçoit une alerte présidentielle lui apprenant qu’il sont tous les trois sélectionnés pour faire partie des survivants.

    Empêchés de profiter immédiatement de leur statut de privilégiés suite à une série de péripéties, ils se lancent dans un périlleux voyage pour tenter de rejoindre un avion qui les emmènera au Goenland, le dernier refuge.

    Alors que l’urgence devient absolue et que les catastrophes s’enchainent de façon effrénée, les Garrity vont être témoin du meilleur comme du pire de la part de leurs congénères paniqués devant la disparition annoncée de notre bonne vieille planète.

    Premier rescapé des blockbusters américains en attendant Tenet de Christopher Nolan, Greenland de Ric Roman Waugh, pourrait bien profiter de cette absence de concurrence. L’auteur propose un film catastrophe qui certes ne révolutionne pas le genre, mais se révèle distrayant et efficace.

    Trouvant son chemin entre Deep Impact, La guerre des mondes ou 2012, le réalisateur centre sagement son histoire sur l’importance capitale de la famille, d’où des scènes touchantes. Evitant la surenchère d’effets spéciaux, il privilégie la psychologie de personnages pris au piège, analysant leurs réactions dans une crise vouant l’humanité au pillage et au chaos, face à l’objectif funeste de Clarke. Dont le comportement est décrit de façon un rien absconse, disons-le....

    Mêlant grand spectacle et thriller, Greenland se laisse toutefois surtout voir pour sa première partie, prenante, percutante, dans laquelle nous emporte un Gérard Butler sobre et convaincant, à l’image de sa partenaire Morena Baccarin. Ensuite, faute d’inventivité, les choses se traînent jusqu’au final attendu. Dommage.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 12 août.

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  • Festival de Locarno: voyage dans les archives et hommage à Ennio Morricone

    46081695_303.jpgDans sa 73e édition dédiée au soutien de l’industrie cinématographique, tournée vers l’avenir mais nourrie de son passé, le Festival de Locarno propose Discutiamo, discutiamo. Il s’agit d’un voyage dans les archives qui ont fait son histoire. Le titre reprend celui d’un court-métrage de Marco Bellocchio, Léopard d’honneur en 2015.

    À partir du 5 août il sera possible de redécouvrir, d’écouter et de voir, sur le site du Festival, vingt rencontres entre le public et différentes personnalités du cinéma et des arts au cours des 25 dernières années. Ce projet laissera réentendre les voix d'invités prestigieux comme Jean-Luc Godard, Isabelle Huppert, John Waters, Agnès Varda, Michel Piccoli, Susan Sarandon, ou encore  Alejandro Jodorowsky.

    On retrouvera également l'iconique Ennio Morricone, mort le mois dernier, (tout premier Léopard d'honneur en 1989) et à nouveau présent en 2003, où le passionnant et passionné compositeur avait conquis le public. Hommage lui sera rendu avec la projection d’une copie restaurée de Once Upon a Time in America (Il était une fois en Amérique) dont il a signé l'inoubliable musique, le 7 août à 20h30 au PalaVideo. Elle sera reprise  le 11 au Palacinema 1. 
     
     

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  • Le Festival de Locarno innove avec une 73e édition hybride

    j_37d496c894416ad06079772b04d692d9_CDT197844_MG2457837.jpgIl est amputé de la célébrissime Piazza Grande rameutant chaque soir quelque 8000 spectateurs, et de ses autres événements majeurs, compétition officielle de longs métrages, rétrospective ou encore Semaine de la critique. Le redoutable coronavirus ne l'a pourtant pas complètement mis à terre. C'est ainsi que le Festival de Locarno a décidé, sous l’impulsion de sa directrice artistique Lili Hinstin (photo), de fêter malgré tout sa 73e édition du 5 au 15 août. Intitulée For The future Of Films, elle aura lieu majoritairement en ligne, mais aussi physiquement bien que singulièrement réduite. Une bonne idée? Les avis divergent. A voir. 

    C’est First Cow, western de la réalisatrice et scénariste américaine Kelly Reichardt, en compétition à la Berlinale de février dernier, qui ouvrira ce cru 2020 pour le moins hybride. Projeté mercredi soir au Grand Rex, avec la participation virtuelle de son auteure, il évoque à la fois de grands espaces ainsi qu’une amitié imprévue.

    En clôture le 15 août une nuit de courts métrages. Avec, pour débuter, La France contre les robots du Français Jean-Marie Straub, lauréat du Léopard d’honneur en 2017. Il sera suivi de la Collection Lockdown by Swiss Filmmakers, neuf films courts de réalisatrices et réalisateurs suisses qui, pendant le confinement, ont décidé de raconter notre quotidien chamboulé.

    Kelly Reichhardt fera par ailleurs partie du jury de trois membres qui départagera dix projets internationaux en décernant plusieurs prix. Il s’agit d’un volet appelé The Films After Tomorrow où on retrouve des cinéastes connus ainsi que de nouveaux talents et qui a pour but de soutenir la production de films interrompus par la pandémie de coronavirus.

    L’édition en chair et en os, forte de 121 opus (longs et courts) dans six sections, se déroulera dans trois cinémas de la ville. Elle propose la seule compétition officielle maintenue les Pardi di domani, qui encourage la relève des réalisateurs aux plans national et international et Open Doors, programme dévolu aux cinématographies émergentes et consacré cette année à l’Indonésie, les Philippines et la Birmanie.

    Enfin, alors que seront également projetés des classiques de l’histoire du festival choisis par des cinéastes, Lili Hinstin s’est fait plaisir en sélectionnant huit oeuvres qu’elle présentera dans le cadre des Secret Sreenings le soir au Grand Rex à 21 heures. Comme l’indique l’intitulé, ce sont des surprises que le spectateur ne découvrira qu’au dernier moment.

    Quant à l’édition online, gratuite, elle comprendra 83 projections, des masters class, des débats, des tables rondes, et sera accessible des ordinateurs du monde entier. Les courts-métrages seront partagés en ligne sur réservation à 1590 internautes, chiffre correspondant au nombre de spectateurs qui auraient pu assister physiquement aux séances. A partir de novembre, ils seront proposés en salle à travers la Suisse.

    Locarno 2020 For The Future Of Films, du 5 au 15 août.

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