La redoutable comète Clarke est sur le point de s’écraser sur la Terre et de provoquer un cataclysme sans précédent. Constructeur de gratte-ciel, John Garrity vient de se séparer de sa femme Allison. De retour chez elle pour fêter l’anniversaire de leur fils Nathan, diabétique, il reçoit une alerte présidentielle lui apprenant qu’il sont tous les trois sélectionnés pour faire partie des survivants.
Empêchés de profiter immédiatement de leur statut de privilégiés suite à une série de péripéties, ils se lancent dans un périlleux voyage pour tenter de rejoindre un avion qui les emmènera au Goenland, le dernier refuge.
Alors que l’urgence devient absolue et que les catastrophes s’enchainent de façon effrénée, les Garrity vont être témoin du meilleur comme du pire de la part de leurs congénères paniqués devant la disparition annoncée de notre bonne vieille planète.
Premier rescapé des blockbusters américains en attendant Tenet de Christopher Nolan, Greenland de Ric Roman Waugh, pourrait bien profiter de cette absence de concurrence. L’auteur propose un film catastrophe qui certes ne révolutionne pas le genre, mais se révèle distrayant et efficace.
Trouvant son chemin entre Deep Impact, La guerre des mondes ou 2012, le réalisateur centre sagement son histoire sur l’importance capitale de la famille, d’où des scènes touchantes. Evitant la surenchère d’effets spéciaux, il privilégie la psychologie de personnages pris au piège, analysant leurs réactions dans une crise vouant l’humanité au pillage et au chaos, face à l’objectif funeste de Clarke. Dont le comportement est décrit de façon un rien absconse, disons-le....
Mêlant grand spectacle et thriller, Greenland se laisse toutefois surtout voir pour sa première partie, prenante, percutante, dans laquelle nous emporte un Gérard Butler sobre et convaincant, à l’image de sa partenaire Morena Baccarin. Ensuite, faute d’inventivité, les choses se traînent jusqu’au final attendu. Dommage.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 12 août.