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Les pieds dans le plat - Page 45

  • De l'inconvénient, pour Federer, d'être une légende...

    1117967-17665086-640-360[1].jpgDans sa rétrospective consacrée au sport, le télétexte évoquait la saison de Federer et Wawrinka, nos deux champions de la raquette. En commençant par celle, catastrophique, du malheureux Rodgeur, prétexte à remettre sur le tapis la question cruciale de son déclin désormais  inéluctable.

    Et de rappeler pour le prouver sa seule victoire dans le tournoi mineur de Halle et ses balbutiements en Grand Chelem. Où, contrairement à son habitude il n’a rallié que le dernier carré à Mebourne, se contentant d’un quart de finale à Roland Garros, butant piteusement en huitièmes face à l’Espagnol Robredo et s’inclinant surtout honteusement contre le très modeste Ukrainien Stakhovsy au  second tour de Wimbledon, dont il était encore l’an passé le jardinier en chef.

    Du coup, le mythe bouffé aux mites reculait à la sixième place du classement ATP. Une position on ne peut plus indigne il est vrai. Dans le même temps, l’auteur de cette analyse pointue portait aux nues le valeureux Wawrinka pour ses extraordinaires prouesses qui l‘ont propulsé au huitième rang mondial, à quelques points de son auguste aîné.

    Et là je me dis qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du tamis. Car à y regarder de plus près, ce cher Stanislas a réussi quasiment le même parcours que son compatriote. Un unique tournoi de campagne gagné à Estoril, un huitième de finale à Melbourne, certes anthologique contre Djokovic mais un huitième quand même, un demi à Roland Garros, un quart à l’US Open et une cinglante défaite au… premier tour chez Sa Majesté britannique.

    topelement[2].jpgBref, de l’inconvénient d’être une légende pour le Bâlois et de la douloureuse obligation, pour le Vaudois, de mesurer le gouffre qui l’en sépare étant donné les réactions radicalement opposées à des performances très semblables.

    Juste en passant et bien que cela n'ait pas une importance capitale, Stan a perdu son match d’entrée à Abu Dhabi face à David Ferrer, au lieu d’en profiter pour confirmer tout le talent qu’on lui prête. Et de récidiver hélas face à Andy Murray, pour terminer bon dernier ses exhibitions tristounettes.  

    Cela posé, on n’a pas fini d’être déçu côté helvétique. Outre les piteux résultats à ski de nos mâles, à de rares exceptions, j'avoue en effet avoir les plus grands doutes quant à la faculté de ce brave Vladimir Petkovic à conduire les footeux suisses à l’Euro 2016.

    Finalement, second choix pour second choix, Michel Pont, notre Poulidor du crampon viré come un malpropre après des lustres de bons et loyaux services, aurait aussi bien fait l’affaire. Et coûté moins cher!

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  • La France au Brésil, un exploit historique... sans la main! Et des points pour Hollande?

    images[2].jpgToute la journée, les médias ont fait monter la pression. Le pays s’y est mis également, plus particulièrement les politiques qui ont insisté sur l’importance de la victoire, priant avec ferveur pour qu’elle arrive. Histoire de mettre un peu de baume sur les blessures de cette pauvre France en crise.     

    Surtout le président Hollande, qui voyait éventuellement là un moyen de freiner sa vertigineuse dégringolade dans les sondages, sinon de gagner quelques points. En tout cas, il ne s'est pas fait prier pour jouer au commentateur sportif avisé à la fin du match. Car voyez-vous, il y a des moments où le foot, c'est plus que le foot. 

    Bref, les incantations nationales ont payé. Les Bleus "une grande équipe, bien davantage qu’une sélection" ont composté, sans la main de surcroît... leur billet pour le Brésil et l’Hexagone est sur un nuage. A croire que ses joueurs ont remporté la finale du côté de Rio…

    Autrement posé, impossible n’est donc décidément pas français. Surtout en affrontant des footeux non seulement mauvais comme des cochons, mais réduits à dix au début de la seconde mi-temps suite à un  geste suspect contre Ribéry, qui y a mis du sien pour faire expulser le coupable. Pas un prix de beauté ce Franck, ni un super crack (dire qu'il figure parmi les favoris au Ballon d'or!), mais un excellent comédien. Pas rancuniers, les Ukrainiens sont allés jusqu'à l'auto-goal pour envoyer définitivement leurs adversaires chez les Cariocas. 

    Ne vous y trompez pas toutefois, je suis absolument ravie de l’issue de cet affrontement sous tension. Un Mondial sans l’EDF eût singulièrement manqué de jus. Pas uniquement pour leur talent, vous imaginez bien. On est d'ailleurs déjà en plein délire. Et pour cause. Figurez-vous que les Français sont les seuls Européens à être parvenus à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde, alors qu’ils étaient menés aux barrages.

    Face à cet exploit historique, c'est sûr qu'on va en prendre pour cent ans côté cocoricos! Vous me rétorquerez que cela nous nous changera de la condamnation à perpète suite à la victoire de Noah à Roland Garros il y a 30 ans!  

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  • Londres: à son tour, Wawrinka saigné à blanc par le vampire serbe

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    Il n’y avait que les Suisses pour imaginer Wawrinka prêt en vue d’une sensation contre Djokovic. Toute personne normalement constituée pouvait se douter que le Vaudois ne parviendrait pas à venger son pote Federer en affrontant l’autre saigneur des courts.

    Même si, à en croire l’ami Rosset, la nervosité de Djokovic était aussi palpable, à l'entame de la rencontre, que la fragilité de Nadal. Il voit quand même des choses bizarres, le consultant de la RTS.

    En plus le Serbe ne faisait que profiter des erreurs de ce pauvre Stanislas sans mettre quasiment un coup gagnant dans le premier set. Cavalier, certes. Mais pourquoi diable se donner du mal quand on n’arrête pas de vous offrir cadeau sur cadeau? En d’autres termes, à l’image du pitbull ibère contre Rodgeur, Nole aurait pu avoir tous les défauts du monde, ça ne l’aurait pas empêché de gagner en trois coups de cuillère à pot. Et comme il s'est montré simplement souverain, deux ont suffi...

    Pour résumer et avant d'en finir demain avec ce cru 2013 complètement dominé par les deux super cracks actuels du circuit, deux Suisses en demi-finales du Masters londonien, c’était plutôt une belle surprise. Mais avec la saison calamiteuse de Rodgeur et les débuts de Stan The Man dans le prestigieux tournoi il était illusoire, sinon fort prétentieux, d’en espérer davantage.

     

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