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Les pieds dans le plat - Page 49

  • Shanghai: Federer presque sous l'eau!

    120268a0924d07939c2c52ec30ccdd8c[1].jpgMonfils enfonce Federer, sensation à Shanghai pouvait-on lire sur le site d’Eurosport suite à l’élimination du malheureux Helvète en huitièmes de finale déjà. Il n’y a vraiment plus que les Français pour considérer qu’une victoire sur ce pauvre Rodgeur constitue encore une sensation!

    En voyant Berdych revenir sur Almagro, un commentateur relevait que seuls les grands joueurs parviennent à se transcender dans les moments importants, comme Nadal et Djokovic. Ou avant…Federer.  Eh oui on est bien obligé de dire avant, ajoutait-il navré.

    En l’occurrence il s’est lourdement trompé concernant le Tchèque vu que c’est l’Espagnol qui a fini par l’emporter. Mais peu importe. Pour en revenir à ce brave Gaël, il ne représente qu’un joueur de plus à se payer le scalp de la légende du tamis qui ne fait peur à personne plus ou moins depuis son dix-septième sacre à Wimbledon en juillet 2012, un millénaire, qui l’avait vu de surcroît récupérer sa place de numéro un mondial.

    Preuve en est la pire année de sa carrière qui a culminé cette année à ce même tournoi londonien, après son éjection précoce au second tour par le  116è, l’Ukrainien Stakhovsky. Du coup tout le monde se pose  la question qui eût encore paru surréaliste il y a peu:  Federer va-t-il réussir à se qualifier pour les finales du Masters, épreuve qu’il a disputée chaque année depuis 2002.

    La réponse est claire: non évidemment s’il joue aussi mal à Bâle et à Paris (il a de précieux points à gagner à Bercy dans la mesure où il ne s’était pas aligné l’an dernier) qu’à Shanghai, où certains ont faussement relevé qu’il avait connu un succès facile sur Seppi. A le voir aussi emprunté face à l’Italien même s’il l’a emporte en deux sets, il n’y avait pas besoin d’être Madame Soleil pour imaginer que sa rencontre face à Monfils était chronique d’un échec annoncé. Et dire qu’avant le tournoi il avait claironné s’inspirer de l’incroyable retour de Nadal pour réussir le sien !!!

    Comme si ce pitoyable revers ne suffisait pas, le malheureux Bâlois a  connu la même journée et au même stade une éviction rapide en double. Manque de pot, il avait déclaré avec un rien d’arrogance, vouloir donner un coup de main au tennis chinois en s’associant à Zhang, son meilleur représentant. Qui eût nettement mieux fait de se choisir un autre partenaire pour espérer briller dans la discipline….

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  • Coupe Davis: les insupportables cocoricos du duo Dupuis-Rosset!

    1466243_pic_970x641[1].jpgDans une patinoire neuchâteloise à moitié vide, les Suisses ont logiquement fini par remporter les trois points en barrage et demeurent ainsi dans l’élite mondiale de la Coupe Davis. Mais après avoir dû batailler pendant près de quatre heures et cinq sets pour gagner in extremis un double qu’ils ont failli paumer lamentablement. Et cela contre des Equatoriens enfouis dans les abysses du classement.

    Rien à ajouter en ce qui concerne les Helvètes qui n’ont fait que remplir une mission plus que largement à leur portée. En revanche, que dire des commentateurs sur la chaîne romande? Je me suis pas mal gaussée des cocoricos déments de ceux d’Eurosport et de France 2, portant aux nues leurs «fabuleux» joueurs lors de l’US Open. Mais je dois reconnaître qu'à côté du duo Dupuis-Rosset, ce sont des enfants de chœur.

    Il fallait les entendre sonner follement du clairon Notamment en raison de la présence sur le court de Stanislas Wawrinka, promu au rang de star galactique suite à sa … défaite contre Djokovic en janvier dernier en Australie dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles. Un statut encore renforcé grâce à son parcours jusqu’en demi-finale à New York et sa nouvelle …défaite face au même Dracula serbe, pourtant moins saignant que d’ordinaire.

    Epoustouflant, étincelant, prodigieux, héros, super héros, rien ne nous fut épargné dans les médias  pour célébrer la naissance de «Magislas», stupéfiante étoile illuminant de mille feux  la terre confédérale. .

    Talonnant désormais la légende Federer à la race pour espérer participer aux Masters de Londres, notre nouveau Dieu du tamis remportait donc sans surprise son premier match, suivi de son pote Chiudinelli. Et se retrouvait avec Michael Lammer en double pour boucler en principe l’affaire en trois petites manches.

    Une simple formalité. Ce qui n’a pas empêché nos deux rigolos de nous bassiner avec le talent exceptionnel de «Stan The Man» (on se pince!) pendant les deux premiers sets enlevés plus ou moins les doigts dans le nez. Excusant toutes ses fautes, ululant d’admiration à chaque point gagné. Oubliant du coup assez cavalièrement son partenaire.

    Hélas, les choses se gâtant sérieusement, la perruche et le grand Marc se montraient nettement moins fringants. Du coup Dupuis blablatait à l’envi sur le côté tellement imprévisible du tennis, tandis que Rosset nous gavait avec la fatigue physique et mentale du Vaudois accumulée depuis Flushing Meadows, le voyage de retour, j’en oublie et des meilleures. Imaginez un peu l'état de Nadal en ce cas...

    Mais bref. Dans les cordes à l'image de leurs idoles, les deux rigolos de service explosaient de bonheur en pétant de fierté à la balle de match enfin balancée au cinquième set par Lammer, pas loin d’être le sauveur de l'èpreuve. Mais surtout, c’était à croire que la paire suisse avait eu là affronter es frères Bryan au lieu de ces illustres inconnus équatoriens, dont l’un pointe à 340e place et  la et l’autre à la 703e.  Mais je ne le répèterai  jamais assez. Heureusement que le ridicule ne tue pas.  Notre tandem de choc en eût été foudroyé !

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  • US Open: côté français, c'est l'hôpital qui se fout de la charité!

    7763980818_gael-monfils-au-tournoi-de-winston-salem-aux-etats-unis[1].jpgIl y a décidément des moments où je me demande si nos experts français ont les yeux en face des trous, tant ils ont ceux de Chimène pour leurs compatriotes sportifs. Je ne suis d’ailleurs pas certaine que ceux-ci soient conscients de l’admiration éperdue et de l’amour inconditionnel qu’ils provoquent, notamment chez les commentateurs et consultants de tout poil sur les ondes. Principalement sur celles d’Eurosport, où on trouve un bataillon vouant une adoration aussi paiënne que sotte à leurs dieux. 

    Certes ce n’est pas nouveau, mais cela m’est apparu encore plus évident depuis le début de l’US Open, dernier Grand Chelem de la saison. Leurs poulains étaient venus à quinze, dix garçons, cinq filles. Alors que le second tour n’était pas terminé et que plus de la moitié était déjà passée à la trappe, nos spécialistes en folie noyaient leurs "étoiles" encore debout sous des tombereaux d’orchidées. Dont Gaël Monfils, Jérémy Chardy, Edouard Roger-Vasselin, Paul-Henri Mathieu, Caroline Garcia, Kristina Mladenoivic, tous disparus corps et biens à peine les louanges dispensés.

    Un rien marris, mais toujours l’espoir chevillé au corps, ils continuaient à déclarer leur flamme à leurs idoles présentes au troisième tour, dont Julien Benneteau et Alizé Cornet. Las elles tombaient également, sans gloire pour le malheureux Julien, sous les coups furieux de leur adversaire.

    Désormais, de l'armada hexagonale qui avait déferlé la fleur au fusil sur les courts de Flusing Meadows, ne reste qu'un seul et unique survivant: le super héros Richard Gasquet. Mais qui risque bien de se retrouver lui aussi sur le sable, dans la mesure où il doit se mesurer à Milos Raonic, le redoutable Canadien aux jambes qui lui montent jusqu’au cou.

    Vous me rétorquerez qu’après tout nos chers voiisins ont bien le droit de vivre une passion torride par "vedettes" interposées. Sauf qu’ils ne se contentent pas de sombrer dans le ridicule. Ils jugent. Côté journalistes du site du moins. C’est ainsi que je lisais, à l’issue de la correction infligée par Philip Kohlschreiber à John Isner, un article sévère consacré au "fiasco" du tennis yankee.

    Je résume. Tout d'abord l'auteur ironise sur le fait qu'il ne demeure plus qu'un joueur en lice dans le tableau masculin, un certain Tim Smyczek, au bénéfice d'une wild card. Et qui à mon humble avis va se faire rétamer par Novak Djokovic. Un constat sans appel donc, poursuit le pourfendeur, aggravé par l'attitude de la Fédération américaine organisatrice du tournoi, qui a entériné elle-même le déclassement de son tamis, ignorant son numéro un (Isner) et ne programmant que le jeune Ryan Harrison sur le Central.

    Uniquement de surcroît parce qu'il affrontait Rafaël Nadal. Et d'en déduire que vu les circonstances, le tennis masculin du cru n'est pas prêt de relever la tête. Enfonçant le clou en commentant une déclaration du pauvre John, selon laquelle il en avait fini avec la raquette pour un moment, avec cette phrase: "N'en serait-il finalement pas de même pour la majorité des Américains"?

    Brillante analyse! Mais que ne l'applique-il pas aux Français qui se trouvent dans une situation de loin plus délicate. Car s'il ne demeure qu'un homme dans les deux équipes, pareillement déboulées à quinze tous sexes confondus, les Américains disposaient encore de trois dames au stade des huitièmes de finale. Dont par exemple la reine du circuit Serena Williams.

    Pas de doute, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité!

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