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Les pieds dans le plat - Page 53

  • Roland Garros: la France a d'incroyables talents!

    5951450754_yannick-noah[1].jpgA chaque Roland Garros, c’est pareil. Mais cette année, nos amis français s’excitent davantage que d’ordinaire, vu que la chose a date de 30 ans. Oui, vous avez compris, les voici repartis sur le sentier de la gloire avec la victoire de Noah le 5 juin... 1983. Son seul et unique succès en Grand Chelem.

    Cela n’empêche pas une grande interview de l’icône sur Eurosport, pour revivre une nouvelle fois l’extraordinaire événement qui a fait entrer le tennisman, reconverti dans la chanson depuis 1991, dans le cœur de ses compatriotes. Pour ne plus en resssortir. Et que, la pluie aidant, la chaine risque de nous retransmettre à l'envi...

    On y voit l’idole de tout un peuple un rien lassée de faire le buzz après tout ce temps. Encore que. Jouant les modestes, Yannick n'assure pas moins fièrement qu’au filet on ne le passait pas. A se demander pourquoi il n'a réussi à remporter que 23 tournois en simple, pas tous prestigieux de surcroît, avec un tel atout dans sa raquette.

    D’accord, il a mené la France en finale de Coupe Davis en tant que joueur et à deux reprises au sommet en tant que capitaine. Ce n’est pas rien, je vous le concède. Mais quand même assez pathétique de voir nos chers voisins aussi béats en pensant à son incomparable génie. Imaginez leur état (et du coup le nôtre) s’ils avaient un champion de la trempe de Federer, Nadal, ou Djokovic à se mettre sous la rétine.

    Remarquez, tout en traitant Sa Grâce un poil par-dessous la jambe, eu égard à ses capacités "moyennes" sur l'ocre parisien, ils ne se privent pas de s’extaxier sur l’incroyable talent des hypothétiques successeurs de Noah au triomphe Porte d’Auteuil. Car à entendre les commentateurs, de Tsonga à Gasquet en passant par Simon, Paire ou Roger-Vasselin, ils ont tous les armes pour aller très loin cette année.

    RG_20130527_Monfils[1].jpgEt je ne vous raconte pas la folie suscitée par Monfils qui a disposé de Berdych en quelque quatre heures. Ce qui a valu au Tricolore d’être qualifié de mutant monstrueux et hallucinant, les trois mots que connaisse en général la consultante Emilie Loit, d’extraterrestre, d’homme venu de nulle part selon l’inénarrable Henri Leconte, après avoir livré un non seulement match non seulement exceptionnel, mais anthologique.

    Bref à les entendre, Roland Garros c’est terminé côté grandeur et émotion  suite à cette rencontre du… premier tour. On a déjà vu la finale et le reste des concurrents,  qui ne feront à l’évidence pas le poids face à un tel exploit. peuvent aller se rhabiller.

    Sans aller jusqu’à partager cet engouement dément, je vous avoue que je suis assez contente de l’issue de ce duel. Car si c’était formidable pour Monfils, ça l’est surtout pour Rodgeur, qui a la sale habitude d’échouer misérablement contre le Berdych depuis quelque temps. Et comme le Tchèque figurait dans sa partie de tableau...

    Enfin on n’en est pas là. Le Guillaume Tell de la raquette, à qui certains écervelés ont prédit une voie royale jusqu'au bout, a d'autres chats à fouetter. Dont Julien Benneteau, un gros minet en forme de bête noire au troisième tour!

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  • Madrid: Djokovic et Federer s'enfoncent tandis que Nadal se défonce

    130507233420697_65_000_apx_470_[1].jpgOn a fait toute une histoire sur le rang que devait occuper Rafael Nadal à Roland Garros. Chacun y allant de son avis sur cette question cruciale. A commencer par Guy Forget trouvant logique de bouleverser la hiérarchie pour ne pas priver le tournoi parisien d’une potentielle finale de rêve entre le pitbull ibère, actuellement cinquième mondial, et le vampire de Belgrade, alias Djokovic.

    L’affaire allait loin puisqu’il ne s’agissait pas seulement de hisser le taureau de Manacor à la quatrième place, occupée par le brave Ferrer qui l’a gagnée dans la sueur et les larmes, mais de le classer symboliquement à la première. Les raisons? L’Espagnol sextuple champion le mérite, mais surtout il pourrait se retrouver prématurément, c’est-à-dire en quarts de finale, face à l’un des membres du Big Four. Ce qui ramènerait moins de pépètes, le nerf de la guerre ainsi que personne ne l’ignore.

    Et puis enfin parce que Wimbledon a déjà opéré ce genre de magouilles. Il est vrai que les perfides organisateurs britanniques avaient, en 2010, décidé d’octroyer au maestro du tamis la tête de série numéro un alors qu’il n’était que deuxième au classement. Belle mentalité Or non seulement c’est moche, mais cela n’avait pas porté bonheur à Rogeur, qui avait été balayé par Berdych au quatrième tour cette année-là.

    Finalement, l’ordre ne va pas être bousculé Porte d'Auteuil, ce qui ravit les partisans de l’équité sportive. D’ailleurs, au cas où certains craindraient une cuisante défaite de Nadal, il n'ont qu'à se référer au Masters de Madrid, où une chose semble assez évidente jusqu’ici: Nadal n’a nul besoin d’être protégé, il est tout à fait capable de s’en charger seul.

    Pour l’instant en tout cas l’ogre de l’ocre se défonce et ce sont plutôt les autres cadors du circuit qui peuvent avoir les chocottes à l’idée de le rencontrer trop tôt dans le Grand Chelem français. Plus précisément Sa Grace helvétique, qui ne résiste décidément plus à grand-monde et risque même une vertigineuse dégringolade au classement d'ici à Wimbledon. Mais Sa Saigneurie serbe n'ést pas en reste question revers cuisant. Bref les deux se sont misérablement laissé tondre comme des moutons par Grigor Dimitrov et Kei Nishikori.

     

    Du coup évidemment, on a parlé de la redoutable génération montante. Bien rapidement comme d’habitude. Car les fauves n'étaient pas au mieux de leur forme l'un côté cheville, l'autre côté dos. La peuve que les deux jeunes loups aux dents longues devront encore prendre un rien de bouteille, le Bulgare a été étrillé le lendemain en trois sets par le Suisse Wawrinka et le Japonais a subi le même sort le surlendemain contre l’Espagnol Andujar. Comme quoi le crime ne paie pas. Y compris celui de lèse-majesté…

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  • Monte-Carlo: ras-la-raquette du Wawrinka pur sucre!

    70447-bORYhyZdFVFTyR2FDkbonA[1].jpgOn parle de la glorieuse incertitude du sport. Mais je en vous raconte pas sa cruelle injustice! Plus particulièrement dans le domaine du tamis où tous les spécialistes bavaient des ronds de chapeau devant le génie de Wawrinka, suite à son extraordinaire victoire sur Murray au Masters de Monte-Carlo. Prodigieuse tant qu'on y est. Mais elle a surtout eu pour résultat de botter la belette écossaise hors du second rang mondial et y remettre illico presto le grand Rodgeur.

    Car le Vaudois, bon prince, n’a en réalité oeuvré que pour son compatriote. Non seulement la légende récupère sa place les doigts de pied en éventail sans avoir tapé la balle dans la principauté, mais en dépit de cette nouvelle performance contre un top 5, le malheureux Stan ne devrait en principe pas bouger d’un pouce au classement. Dans la mesure où il était parvenu au même stade l’an dernier, il conserverait ce matricule 17 qui lui colle à la peau depuis des semaines. Voici qui frise l’inique, non ?

    Remarquez, l’homme de Saint-Barthélémy a bien contribué à la chose. Il ne tenait en effet qu’à lui de marquer quelques points faciles. Mais comme à Casablanca où il avait réussi un premier set d’anthologie contre l’Espagnol Robredo pour s’effondrer lamentablement dans les deux suivants, il a remis la compresse face à Jo-Wilfried Tsonga. Empochant la manche initiale en trois coups de cuillère à pot, il a pitoyablement galvaudé dix balles de break dans la deuxième, laissant le Manceau filer à toute allure vers le dernier carré.

    N’avait-il pas pourtant pas clamé qu’il se sentait plus fort et que mentalement triompher de Murray  lui avait drôlement fait du bien! En d’autres termes, du Wawrinka pur sucre que l’échec après l’exploit. C’est dire si je ne serais franchement pas contre un chouïa de mélange dans le label!

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