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Les pieds dans le plat - Page 48

  • Bâle: nouvelle boulette de Federer, sonné par Delpo le bombardier

    1114030-17617842-640-360[1].jpgC’était inévitable au vu du mal qu’il a eu à venir au bout d’adversaires bien peu prestigieux jusqu’en finale. C’est donc logiquement que Federer a plié à Bâle face, comme l’an dernier, à la redoutable asperge Juan Martin Del Potro.

    La légende a même à peine fait mieux que le Français Edouard Roger-Vasselin, 65e à l'ATP, qui a également tenu tête pendant un set à la tour de Tandil.

    Le géant au sourire si doux a avoué, en recevant son trophée, qu’il était très content de jouer contre le maestro. Et pour cause, il n’arrête plus de le battre…

    A part ça, je ne vous cacherais pas que je reste très inquiète quant à la participation de Rodgeur aux Masters de Londres. Certes il faudrait un hyper malheureux concours de circonstance pour qu'il n'en soit pas, mais avec la calamiteuse saison de notre gloire nationale, le contraire ne me surprendrait pas vraiment.

    Aussi peu en tout cas que les élucubrations du duo infernal Dupuis-Rosset. Il a frappé encore plus fort que d’habitude me semble-t-il. Je ne vous raconte pas par exemple les vociférations du tandem fou, portant aux nues le roi Federer qui rencontrait pour la première fois, en quarts de finale, son double, le Bulgare Dimitrov. A la fin de la rencontre, j'avais juste l’impression que le Bâlois avait remporté son dix-huitième Grand Chelem, avec de surcroît la paire Nadal-Djokovic unie pour le terrasser de l'autre côté du filet!

    Sans compter que dès lors, nos deux comiques voyaient l’idole helvétique avec son sixième titre rhénan en poche. Las, à peine avaient-ils installé le phénix sur le trône qu’il a failli s'en faire chasser par le modeste Canadien Vasek Pospisil. Et en fut donc rudement finalement écarté, sonné par les coups de canon du  bombardier argentin.

    En passant, le jeune Grigor en a ras la raquette d’être réduit à servir de miroir à son illustre aîné. "Bien sûr, nous avons quelques similarités dans le jeu. Je suis flatté qu’on me compare à lui et en fait je trouvais ça sympa au début. Mais avec le temps, j’ai réalisé qui j’étais. J’essaie donc de construire mon propre style. Quand je suis sur le court, je frappe mes propres coups. J’espère que c’est ce que tout le monde retiendra." Oui. Malheureusement, il eût mieux fallu en l’occurrence pour Baby Fed d’avoir ceux de Daddy Federer!

    Pour en revenir à la perruche et son consultant Rosset, on peut dire qu’ils ont de la suite dans les idées. Surtout le grand Marc, martelant en gros et à l’envi que le Guillaume Tell du tamis devait absolument marquer ses jeux de service pour avoir une meilleure chance de s’en sortir. Une telle science dans le domaine, ça vous laisse carrément baba. 

    Sans oublier de répéter cent fois que Del Potro n’avait que trois raquettes à disposition, ce qui est tout bonnement incroyable pour un cinquième joueur mondial, plus ou moins 200 fois qu’il fallait s’en méfier en dépit de ses airs parfois nonchalants, près de 300 fois que Federer n’avait quand même pas perdu son tennis en six mois et pas loin de 400 fois qu’un match risquait de tourner à chaque instant... Je vous assure que j’exagère à peine.

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  • Wawrinka et les footeux suisses: que de plans sur la comète!

    wawrinka-federer[1].jpgPour ne rien vous cacher, je vous avouerai que je suis un rien perplexe. Vous avez probablement regardé comme moi le quart de finale entre Wawrinka et Nadal à Shanghai. Et vous avez entendu Pascal Droz évoquer sérieusement  la possibilité pour ce cher Stan de se retrouver dans le dernier carré, étant donné la façon magistrale dont il s’était débarrassé du Canadien Milos Raonic. Il est vrai que j’en suis personnellement quasiment restée comme deux ronds de flanc.

    Ce qui ne m’empêchait pas de conserver de gros doutes quant à la suite des opérations. Contrairement à notre commentateur frisant l’extase. Pour lui la victoire du Vaudois était tout près de devenir une certitude vu la façon il tenait courageusement tête à au pitbull ibère. Il avait même une balle de set. Qu’il galvaudait à son habitude, ratant pareillement celles qu’il se procurait dans le T-break. Pour ensuite d’effondrer misérablement 1-6, le moral soudainement sous zéro. Pour un champion, ça craint...

    Rien ne pouvait cependant effacer cette exceptionnelle première manche, où Wawrinka avait joué à armes égales avec l'extraordinaire Nadal. Il n’est pas seulement à la hauteur d’un top 10, mais d’un top 5, clamait Pascal Droz débordant d’enthousiasme et vantant sans réserve le prodigieux talent de notre nouveau roi helvétique du tennis.

    Opinion qui fut abondamment relayée par sa collègue des  Sports au téléjournal. Juste en passant, le si redoutable ogre espagnol s’est laissé copieusement humilier le lendemain en deux sets secs en demi. Et par un Juan Martin Del Potro à son affaire, sans plus. Mais à la décharge des fans de Stan, ils ne le savaient pas encore.

    Reste que ce Stanisl-as qui les a mis en transes n’a pas fait mieux contre le taureau de Manacor que le compatriote de la tour de Tandil, l’Argentin Carlos Berlocq. Dont absolument personne ne parle, pour autant même qu’on le connaisse et qui a réussi exactement le même résultat que Wawrinka face à l'Espagnol, mais à l’envers. Autrement dit 1-6  6-7. Vous imaginez à quoi tient le génie!

    293743_heroa[1].jpgC’est comme en foot, où nos valeureux Helvètes bénéficiant d’un pot pas possible, ont réussi par les poils à se qualifier directement en Albanie pour le Mondial brésilien, avant même la dernière rencontre à Berne. Ce qui à défaut d’être transcendant, vu le côté bout de bois du groupe bien qu’on cherche subrepticement à nous convaincre du contraire, est en effet historique.

    Du coup, les experts du ballon, à l’image de Pascal Droz, ne peuvent s’empêcher de concocter bêtement des plans sur la comète. J’entendais ce matin à la radio romande que les Rouges devaient viser les quarts de finale. Car pour l’expert qui causait de la chose, il est évident que le brillantissime Shaqiri et ses fabuleux potes vont tout simplement passer le premier tour les doigts dans le nez. 

    Ben voyons! A mon humble avis, c’est aussi aléatoire que la participation de Federer à la finale des Masters à Londres. Autrement dit, dans les deux cas, il faudrait un miracle…

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  • Wawrinka coiffe Federer à la race. Le calice jusqu'à la lie pour la légende...

    stanislas-wawrinka5[1].jpgSi Federer connaît la pire année de sa carrière, cette journée du 10 octobre en fut le triste reflet. Non seulement il a perdu en simple et en double en huitièmes de finale, mais il a bu le calice jusqu’à la lie en se laissant coiffer à la Race par Wawrinka.

    Celui-ci retentait la chose après avoir raté une nouvelle fois le coche la semaine dernière à Pékin, en s’inclinant bêtement devant l’Américain Sam Querrey. A croire qu’il renâclait à passer devant son illustre aîné.

    Mais foin des sentiments et des scrupules à Shanghai, où le Vaudois s’est gaillardement défait de Milos Raonic aux interminables gambettes. Certes il ne s’agit que d’une maigre avance de cinq points et Stanislas devant affronter l’ogre Nadal en quarts, il devrait en rester là pour l'instant. Un poil prématuré donc de véritablement crier victoire. Mais étant donné la difficulté qu’a désormais le Bâlois à en marquer, une chose est sûre, ils tous sont bons à prendre.

    Par ailleurs avec cette victoire et en dépit de ce mini-crime de lèse-majesté, Wawrinka apparaît  paradoxalement comme le sauveur momentané de Rodgeur. Qui peut le remercier de maintenir le Canadien, l’un des épouvantails de service dans la course aux Masters de Londres, un peu plus à distance.

    Et s’il est vraiment un pote, j’espère qu’il s’arrangera pour recommencer l’exercice, sans oublier de terrasser également Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet au cas où il les aurait dans sa partie de tableau à Bâle ou à Bercy! Parce que désormais, il semble totalement illusoire de compter sur Federer pour s’en sortir tout seul…

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