Wawrinka et les footeux suisses: que de plans sur la comète! (12/10/2013)

wawrinka-federer[1].jpgPour ne rien vous cacher, je vous avouerai que je suis un rien perplexe. Vous avez probablement regardé comme moi le quart de finale entre Wawrinka et Nadal à Shanghai. Et vous avez entendu Pascal Droz évoquer sérieusement  la possibilité pour ce cher Stan de se retrouver dans le dernier carré, étant donné la façon magistrale dont il s’était débarrassé du Canadien Milos Raonic. Il est vrai que j’en suis personnellement quasiment restée comme deux ronds de flanc.

Ce qui ne m’empêchait pas de conserver de gros doutes quant à la suite des opérations. Contrairement à notre commentateur frisant l’extase. Pour lui la victoire du Vaudois était tout près de devenir une certitude vu la façon il tenait courageusement tête à au pitbull ibère. Il avait même une balle de set. Qu’il galvaudait à son habitude, ratant pareillement celles qu’il se procurait dans le T-break. Pour ensuite d’effondrer misérablement 1-6, le moral soudainement sous zéro. Pour un champion, ça craint...

Rien ne pouvait cependant effacer cette exceptionnelle première manche, où Wawrinka avait joué à armes égales avec l'extraordinaire Nadal. Il n’est pas seulement à la hauteur d’un top 10, mais d’un top 5, clamait Pascal Droz débordant d’enthousiasme et vantant sans réserve le prodigieux talent de notre nouveau roi helvétique du tennis.

Opinion qui fut abondamment relayée par sa collègue des  Sports au téléjournal. Juste en passant, le si redoutable ogre espagnol s’est laissé copieusement humilier le lendemain en deux sets secs en demi. Et par un Juan Martin Del Potro à son affaire, sans plus. Mais à la décharge des fans de Stan, ils ne le savaient pas encore.

Reste que ce Stanisl-as qui les a mis en transes n’a pas fait mieux contre le taureau de Manacor que le compatriote de la tour de Tandil, l’Argentin Carlos Berlocq. Dont absolument personne ne parle, pour autant même qu’on le connaisse et qui a réussi exactement le même résultat que Wawrinka face à l'Espagnol, mais à l’envers. Autrement dit 1-6  6-7. Vous imaginez à quoi tient le génie!

293743_heroa[1].jpgC’est comme en foot, où nos valeureux Helvètes bénéficiant d’un pot pas possible, ont réussi par les poils à se qualifier directement en Albanie pour le Mondial brésilien, avant même la dernière rencontre à Berne. Ce qui à défaut d’être transcendant, vu le côté bout de bois du groupe bien qu’on cherche subrepticement à nous convaincre du contraire, est en effet historique.

Du coup, les experts du ballon, à l’image de Pascal Droz, ne peuvent s’empêcher de concocter bêtement des plans sur la comète. J’entendais ce matin à la radio romande que les Rouges devaient viser les quarts de finale. Car pour l’expert qui causait de la chose, il est évident que le brillantissime Shaqiri et ses fabuleux potes vont tout simplement passer le premier tour les doigts dans le nez. 

Ben voyons! A mon humble avis, c’est aussi aléatoire que la participation de Federer à la finale des Masters à Londres. Autrement dit, dans les deux cas, il faudrait un miracle…

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