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Les pieds dans le plat - Page 44

  • Open d'Australie: "Francosport" et les exploits exceptionnels de son "invincible armada"

    images[4].jpgJe ne sais pas si vous regardez Melbourne sur Eurosport. Mais quand on aime le tennis, c’est parfois franchement pénible. Il y a même des moments où c’est impossible de ne pas supprimer le son, tant les commentateurs ou les consultants se montrent insupportables. 

    Surtout quand il s’agit des joueurs français, où il faut se farcir les gloussements et les glapissements de Marion Bartoli, les hurlements et les gags idiots d’Henri Leconte, ses "oui, Monsieur" agaçants à chaque fois qu’un Tricolore marque un point. Quand tous deux ne se moquent pas grossièrement de son adversaire malheureux.

    A cela s’ajoutent les quiz répétitifs du sentencieux mais "émérite" Frédéric Verdier, étalant sa science et nous bassinant avec ses sempiternelles questions: quels sont les joueurs qui ont balancé les services les plus rapides depuis les débuts de la petite balle jaune, quelle joueuse a marqué le point décisif le plus fabuleux en 1925, ou autres radotages exaspérants du genre. 

    Ce qui pousse évidemment ses petits camarades à plancher à haute voix, nous polluant du coup le déroulement du match. Et je ne vous parle pas d’Avantage Leconte, réservée exclusivement ou presque aux exploits extraordinaires sinon exceptionnels des Tricolores, tous dotés d’armes de destruction massive et donc capables de battre les meilleurs, selon nos rigolos infaillibles de l’émission.

    Curieusement pourtant, Grand Chelem après Grand Chelem, "l'invincible armada" française coule inexorablement à peine le tournoi entamé. La preuve, d’une vingtaine au départ messieurs et dames confondus, les Bleus devraient aborder le troisième tour avec un effectif réduit plus ou moins des deux tiers.

    Cela n’empêche malheureusement pas "Francoport" de nous passer les matches de leurs idoles en boucle toute la journée. Eh oui, si vous n’avez rien vu, vous pouvez vous brosser pour espérer un survol global en images.

    C’est ainsi que mercredi par exemple, on a eu droit à Gasquet-Davydenko, suivi de Chardy-Dolgopolov, suivi de Razzano-Bouchard, suivi de Mannarino-Ferrer, suivi de Davydenko-Gasquet, suivi de Dolgopolov-Chardy, suivi de Bouchard-Razzano, suivi de Ferrer-Mannarino... Mille mercis pour Wawrinka, Djokovic et les autres, qui n'avaient pas l'insigne honneur d'affronter des Hexagonaux!

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  • JO de Sotchi: ces médailles suisses qui s'éloignent déjà...

    images[1].jpgDécidément plus rien ne marche chez nos skieurs à 26 jours des Jeux Olympiques. Enfin plutôt chez nos skieuses, parce que côté mâle, à une ou deux exceptions, ça n’est jamais allé depuis le début de la saison. Il suffit de consulter le classement général pour se convaincre que c’est carrément la cata.

    En revanche chez les filles, c’était le contraire. Surtout grâce à Lara Gut qui ne cessait de surprendre et d’enchanter son monde avec ses victoires à répétition. Du coup le fan helvétique, déjà quasiment au nirvana, s’est surpris à rêver follement d’une nouvelle reine mondiale de la spatule.

    Mais à l’image de son peuple, la fusée de Comano s’est vue trop belle trop vite. Depuis quelques semaines, un sacré retard à l’allumage la contraint en effet à stagner sous le podium, en dépit des vociférations de Marc Brugger qui, à chaque départ, imagine la Tessinoise sur la boîte. Pire, elle est le plus souvent devancée par une compatriote.

    Moralité, en dépit des huit dames qualifiées pour Sotchi, ce qui fait saliver les experts de la latte, je regarde ces médailles qui s'éloignent d'elles, inexorablement. J'ai même un mal fou à en imaginer une seule. En tout cas une chose est sûre, elle ne sera pas en or.

    Je ne vous raconte pas si l’avenir apparaît encore plus sombre chez ces messieurs. Et ce n’est pas la visite de Défago aux actualités sportives qui va me persuader qu’il est capable de regagner une descente. Malgré les explications enthousiastes du fort sympathique Bernhard Russi, architecte de l’épreuve et près de croire dans les chances de ce brave Didier de défendre son trophée chez Poutine.

    C’est un peu comme de penser sérieusement que Sa Majesté Federer va remporter un dix-huitième Grand Chelem. Rodgeur commence d’ailleurs personnellement à en douter fortement, si j’en juge par ses déclarations plus que prudentes à la RTS à la veille d’entamer son premier match à Melbourne. 

    Vous me rétorquerez qu’il nous reste Wawrinka couvert d’éloges pour son "extraordinaire parcours 2013". Alors certes le Vaudois est formidable vu de Lausanne, sinon de Romandie. Reste que je l’estime loin de pouvoir régater avec les cadors du circuit.

    J’ai donc malheureusement l’impression qu’il faudra nous contenter de son titre inattendu de personnalité suisse de l’année. Qui entre nous a dû faire grincer quelques dents. Je songe notamment à celles de Patrick Aebisher, Joël Dicker et Bastian Baker…

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  • De Brisbane à Chennai: faute de Bâlois, on se rabat sur le Vaudois!

    8a168[1].jpgUne chose est sûre, ce n’est pas de cette manière que ce cher Rodgeur va pouvoir revenir au plus haut niveau, contrairement à ce qu’il ne cesse de clamer urbi et orbi.

    Je ne vous raconte pas le souci que je me fais pour l’Australie. Car à moins d’avoir dû "babysitter" toute la nuit, sa vilaine performance plombée grave par un affreux premier set en finale du tournoi de Brisbane, me paraît plus qu'inquiétante.

    En dépit d'un semblant de révolte dans la seconde manche, il a été littéralement balayé par un Lleyton Hewitt déchaîné, certes à la maison et toujours dingue de la petite balle jaune, mais quand même 60e mondial à l'heure de l'affrontement. 

    Je crois qu’en-dehors de cette cauchemardesque finale à Roland Garros face à l’inévitable ogre de l'ocre où il n’avait marqué que cinq jeux, je ne n’ai jamais vu Sa Grâce jouer aussi mal. Et le local de l’épreuve a eu beau raconter avec une rare élégance, lors de la remise de son trophée, que la foule s'était surtout précipitée au tournoi grâce à la présence du Bâlois, ce dernier serait drôlement bien inspiré de se remuer le popotin s’il veut que l'engouement perdure.

    Le malheureux s’est montré encore plus inconstant que Monfils, pareillement atomisé par Nadal à Doha, en dépit là aussi d’une vague rébellion dans le second set. Ses compatriotes experts pensaient pourtant le plus grand bien de leur Gaël chéri. Et notamment qu’il pouvait venir aisément à bout du pitbull, à la fois parce qu’il y avait déjà réussi deux fois dans l'émirat et surtout en raison de ses extraordinaires exploits jusqu’en finale.

    Mais c’était une chose de briller face à des seconds couteaux émoussés, comme il l’a prouvé contre les deux Allemands Brands et Mayer plus cuits que des spaghettis à Berlin. Et une autre de faire des étincelles en se mesurant à la plus fine lame actuelle du circuit. Survitaminé le pitbull depuis qu’il a tout raccourci pour s’éviter du poids inutile. Comme les cheveux ou les shorts qui, révélant audacieusement de solides cuissots, lui donnent un air de dangereux petit garçon monté en graine. Son tricolore adversaire en a fait la cruelle expérience.

    Wawrinka_w484[1].jpgAvec Jérémy Chardy vaincu à Brisbane (de surcroît par un Federer médiocre) il y a de quoi donner quelques sueurs froides à Jean-Paul Loth, qui annonçait fièrement  sur Eurosport prévoir du très bon pour la légion française à Melbourne. Sans compter qu'Edouard Roger-Vasselin a été par la suite plus ou moins écrasé à Chennai par Wawrinka.

    Un miracle. Décidément, heureusement qu'on l'a, le Vaudois! Le cas de dire que faute de grive on mange du merle... Mieux, on peut très éventuellement espérer quelque chose de sa part de l'autre côté du globe. "Stan The Man" a en effet quasiment opté pour la même longueur de bermuda que Rafa. C'est déjà ça!

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