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Les pieds dans le plat - Page 40

  • Miami: Wawrinka recommence à montrer ses limites...

    stanislas-wawrinka-a-ecarte-edouard-roger-vasselin_1852089_528x397[1].jpgEn étant optimiste, on aurait pu imaginer que la déconfiture de Wawrinka en huitièmes de finale à Indian Wells n’était qu’un accident de parcours sans importance.

    Hélas, il ne s'agissait que du début du commencement de la chute du Vaudois, qui s’est poursuivie au même stade au Masters de Miami. Seule consolation, surtout pour son grand fan Serge, comme Stan ne jouait pas en Floride l’an dernier, il a tout de même engrangé quelques précieux points. 

    Emprunté depuis le début du tournoi, il est à nouveau apparu aussi mal à l’aise que dans le désert californien lors de son match contre l’Ukrainien Dolgopolov, un joueur non seulement si fantasque qu’il peut en devenir très dangereux, mais de surcroît dans une forme olympique. Il n’a pas eu de peine à le prouver face à Ironstan, dont le moins qu’on puisse remarquer c’est qu’il a pour l’instant du mou dans les rivets! Un poil inquiétant en prévision de la Coupe Davis la semaine prochaine.

    Pour résumer, le nouveau numéro un helvétique qui semble montrer à nouveau ses limites après une période d’euphorie qui ne lui a rien valu de bon, ne va pas tarder à redevenir numéro 2, si de son côté Federer continue à se révéler aussi impérial.

    Particulièrement contre Gasquet que le Bâlois a facilement atomisé en 49 minutes. C’est d’autant plus surprenant que le Français était censé représenter le premier vrai défi du tournoi pour Sa Grâce, même si elle s’était fait un poil peur dans la seconde manche de son premier match contre le géant Karlovic.

    1206896-25204153-640-360[1].jpgIl y a plus dérangeant pour nos chers voisins. Car si le malheureux Richard fut balloté tel un fétu par le maestro helvétique, Jo-Wilfried Tsonga n’a pas davantage existé face à Murray, qui paraît avoir drôlement repris du poil de la belette pour mettre ko le boxeur des courts.

    Moralité, pas un seul des petits hommes bleus pourtant débarqués à onze n’est parvenu à atteindre les quarts de finale. Moche, quand je pense que les spécialistes tricolores ne cessent de nous vanter l’incroyable densité de la raquette hexagonale. Enfin, on se console comme on peut…

    P.S.- A peine avais-je encensé Rodgeur sans la moindre ironie ou arrière-pensée, une fois n'est pas coutume, que le Bâlois a réussi à se planter misérablement face à Kei Nishikori au tour suivant. La vergogne après avoir mené un set à zéro et 4-3 service à suivre dans le second. Tout ça pour ne pas rencontrer Djokovic en demi-finale. Eh oui, à chacun son Wawrinka...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Indian Wells: Wawrinka à terre... pour ne pas rencontrer Federer

    1199760-25067894-640-480[1].jpgOn l’a vu trop beau trop tôt. Et pas seulement côté hevétique. Les commentateurs de tennistv.com n’en pouvaient plus d’exalter les qualités extraordinaires de Wawrinka superstar, pour eux le meilleur joueur actuel du monde.

    Et qui, tout auréolé de ses treize succès consécutifs, particulièrement celui, expéditif, contre le malheureux Italien Seppi, atomisé en 49 minutes et dix jeux, nous est arrivé en huitièmes de finale sous les applaudissements d’une maigre foule en délire. Au début en tout cas, les gradins tendant à se garnir un peu moins chichement au fil de la rencontre.

    Mais hélas, il y a un monde entre le dire et le faire. Même si  les experts saxophones, ne voulant pas passer pour des incultes de la petite balle jaune avec leur enthousiasme forcené, ont obstinément caressé un instant l’espoir de voir la nouvelle idole des courts se reprendre. Peine perdue. J’avoue que je me suis un poil méfiée en regardant Stan The Man légèrement emprunté, se livrant d’entrée à une série d’exercices et d’assouplissements assez inhabituels à ce stade du match.

    Une tactique subtile pour nous convaincre subrepticement d’une forme peu olympique? Peut-être, bien qu’à l’issue du duel lamentablement perdu contre le Sud-Africain Anderson, le Vaudois ait fermement balayé tout recours à une quelconque excuse physique. Mon dos était tendu mais je n’ai aucune blessure, a-t-il déclaré. Punto et basta, donc.  

    Un comportement digne d’éloges, me rétorquerez-vous. Sauf que je ne peux m’empêcher de penser qu’îl y a autre chose qu’un simple mauvais jour en l’occurrence. A mon avis, c'est surtout mental. L'histoire d'un échec annoncé. Eh oui, toujours ce complexe du compatriote, également nourri par les Espagnols face à Nadal ou par les Serbes face à Djokovic.

    Pour ne rien vous cacher, à l’idée de se laisser encore terrasser par Rodgeur le maestro en quarts de finale, Stanimal a préféré, pour éviter un nouveau traumatisme, se faire sortir au tour précédent  par son adversaire du jour. Certes relativement convaincant, mais pas franchement transcendant. Décidément, la trouille ça ne se commande pas ! 

    P.S.- Juste en passant, je ne sais pas si vous avez suivi les épreuves masculine et féminine du Super-G à Lenzerheide. Eh bien figurez-vous que pour les Bleus, Pinturault est un skieur de génie et pour les Rouges, Lara Gut une skieuse carrément galactique. Ils font vraiment tout dans la nuance, nos spécialistes respectifs de la spatule!  

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  • Federer nous rejoue l'émir de Dubaï: un petit tournoi qui en dit long...

    1193611-24947884-640-480[1].jpgDe Djokovic à Tsonga en passant par Del Potro, Berdych et Federer, Dubaï réunissait cinq des neuf meilleurs joueurs du monde. Reste que des internautes très agacés trouvent débile qu’on célèbre la victoire du Bâlois dans l’émirat comme s’il avait gagné un Masters. 

    Ce n’est pas entièrement faux, je le concède, bien qu'un  petit tournoi puisse en dire long. En outre, je ne vous cache pas que ce sont en majorité des fans du vampire serbe qui prennent ombrage de la chose. 

    Mais à les entendre hurler inlassablement Nole, Nole, Nole en agitant frénétiquement leurs drapeaux, je ne vous raconte pas si cette épreuve de campagne aurait bien valu un Grand Chelem pour eux, au cas où leur idole avait terrassé l’Helvète au lieu de l’inverse, pour atomiser ensuite le Tchèque en finale... 

    Mauvais perdants, cela ne les empêche pourtant pas d’ironiser sur le succès banal du maestro porté aux nues. Par les mêmes, soit dit en passant, qui l’avaient jugé quasiment perdu pour la cause l’an dernier, en raison de son grand âge ne lui permettant plus désormais de damer le pion aux véritables cracks du circuit que sont Djokovic et Nadal. Voire quelques autres

    En résumé, tous les grands spécialistes ou presque estimaient qu’il avait plus ou moins fait son temps et aurait bien du mal à ajouter un chapitre à sa légende. Et puis voilà que l’homme leur fait la nique, remontant en quelque sorte le temps depuis Melbourne. Et après avoir saigné Dracula, affole les statistiques en nous rejouant pour la sixième fois l’émir des sables. 

    Du coup, plus la moindre allusion à l’âge des artères du king, rassis sur son trône par les connaisseurs sous le charme. La seule chose qui importe, c’est son indéniable et immuable talent... Remarquez, ce n’est pas gagné pour Rodgeur. Il lui suffirait de se rater contre un nobody à Indian Wells dans quelques jours, pour que nos inénarrables experts le reconduisent illico aux portes de l’EMS!

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