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Les pieds dans le plat - Page 38

  • Roland Garros: quand les Français font de l'intox...

    Mladenovic-Pas-la-pour-faire-de-la-figuration_article_hover_preview[1].jpgIls ont rarement été aussi nombreux. Vingt-huit garçons et filles, dont dix-neuf chez les premiers. Je veux parler des représentants français à Roland Garros. Et alors qu’on va jouer le troisième tour, ils ne sont plus que six, dont quatre dans le tableau masculin.

    La tasse, mais pas de quoi s’étonner vu que c’est loin d’être inhabituel. Car au risque de me répéter, les Bleus sont particulièrement qualifiés à chaque Grand Chelem pour démontrer que la quantité ne fait pas la qualité, A part éventuellement chez ces dames où l’une des deux rescapées de l’hécatombe Kristina Mladenovic (photo), 103e à la WTA, a réussi l’exploit de s’offrir la Chinoise Li Na, deuxième mondiale.

    Rien de tel en revanche chez les messieurs, où restent logiquement en lice les quatre mousquetaires, à savoir Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet et Gaël Monfils. La crème de la crème de la raquette hexagonale. Surtout les deux derniers, dont les deux succès de rang sont encore plus fabuleux, dans la mesure où nous avons affaire à des éclopés, à en croire les médias déchaînés.

    En effet, depuis des jours et des jours ils nous serinent sur tous les tons  que les malheureux Richard et Gaël n’étaient pas franchement sûrs de participer au Grand Chelem parisien. A la sortie de son second match, enlevé paraît-il dans la douleur, le Biterrois nous racontait même le plus sérieusement du monde que s’il se fut agi d’un  autre tournoi, il n’aurait pas hésité une seconde à déclarer forfait. Je ne sais pas si vous mesurez l’étendue de son courage et de son talent…

    Alors certes, il a un peu grimacé de temps en temps ce brave homme. Histoire de nous laisser oublier que la plupart du temps, il courait mieux qu’un lapin sur le court en n’ayant vraiment pas l’air de ressentir le moindre bobo à son petit dos.

    Dans le genre impossible n’est pas français, vous avez aussi Gaël Monfils, venu à bout de l’Allemand  Jan-Lennard Struff, dont les experts du tamis n’ont eu de cesse de vanter les extraordinaires mérites Une de sublimer encore davantage la victoire d’un Gaël, sans la moindre référence et aussi juste physiquement que son pote. Pas grand-chose dans le moteur, sinon carrément en panne d'essence...

    L’intox, je ne vous raconte pas. Dans le genre de la rumeur selon laquelle l'Autrichien Thiem allait bouffer Nadal tout cru. Enfin remarquez qu’il est toujours bon de garder un atout dans sa manche. Cela fournira une bonne excuse à nos faux handicapés tricolores et leurs groupes si d’aventure ils ne parviennent pas à se défaire de leur adversaire respectif, à savoir l’Espagnol Fernando Verdasco pour Gasquet et l’Italien Fabio Fognini pour Monfils. Dans le cas contraire, gare aux cocoricos ! Parce que c’est déjà drôlement bien parti pour.

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  • Roland Garros: grosse humiliation pour Wawrinka, l'outsider de choc!

    67f55f5597f786a5dea0d7cd4caecb6c-1399439850[1].jpgCoup de tonnerre à Roland Garros avec la défaite pitoyable de Wawrinka dès son entrée dans le tournoi, alors que l’outsider de choc jouait les foudres de guerre. Affichant sans complexe ses ambitions dans tous les médias de la planète. Je suis capable de gagner Roland Garros. Je tiens la grande  forme, mon jeu est en place. La prétention du monsieur, je ne vous raconte pas.

    Et les journalistes de surenchérir en chœur, continuant à couvrir le Vaudois de fleurs comme ils ne cessent de le faire depuis son huitième de finale galactique (mais perdu) contre Djokovic en Australie en 2013. Sans évidemment parler de sa victoire extraordinaire contre Nadal en janvier dernier. 

    Certes, il avait hérité de l’adversaire le plus difficile comparé à ceux que devaient affronter les trois autres favoris du top. En l’occurrence Guillermo Garcia Lopez. Un garçon solide, mais pas de taille à poser de sérieux problèmes au valeureux Stan The Man, de loin plus puissant, costaud et doué. Au contraire, c’était plutôt une bonne chose pour le mettre immédiatement dans le bain.

    L’intéressé lui-même n’hésitait pas à traiter l'Espagnol par-dessus la jambe. Oui, oui, je le connais bien. Je l’ai déjà battu. II a un jeu qui me convient. En d’autres termes, je me réjouis de lui flanquer la  pâtée. A croire qu'il affrontait Cyril Hanouna, la calamité du talk show! Résultat, une sacrée humiliation pour notre matamore. Du coup, les commentateurs s’arrachaient les cheveux toutes télés confondues, ne comprenant pas ce qui se passait sur le court où le malheureux Suisse errait misérablement, telle une âme en peine.

    Or non seulement les experts du tamis ne doivent pas avoir vu évoluer récemment l’Ibère, qui s’est montré dangereux plus souvent qu’à son tour. Mais après les prestations catastrophiques de Wawrinka à Madrid et à Rome, nos connaisseurs auraient pu imaginer, sinon carrément se douter que les choses n’allaient pas franchement se passer de la meilleure des manières à Paris pour la nouvelle orchidée helvétique.

    Mais le plus folklorique, c’était quand même le grand Marc Rosset qui, entre autres sottises du genre «si Stan remporte le second set, ce sera beaucoup plus difficile pour Garcia Lopez...", nous serinait que son idole faisait tout juste. Vraiment à se demander ce qui lui serait arrivé s’il avait fait tout faux!

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  • Madrid: la grosse panne de circuit pour son "boss" Wawrinka!

    le-suisse-stanislas-wawrinka-venant-de-perdre-un-point-face-a-l-autrichien-dominic-thiem-le-6-mai-2014-au-masters-1000-de-madrid_4894267[1].jpgTout le monde l’encensait. Après une petite baisse de forme à Indian Wells et Miami, Wawrinka remportait à nouveau tous les suffrages en s’offrant une victoire princière à Monaco face au roi Federer. Comme lors de son triomphe à Melbourne, il était porté en triomphe par les médias ensorcelés.

    C’était reparti pour louer follement son changement de statut, son entrée "définitive" dans une nouvelle dimension. Aujourd’hui c‘est lui le patron, lisait-on sous la plume des plus grands experts de la raquette. Certes, je reconnais que l’affirmation était tempérée par un prudent "pour l’instant".  

    Il n’empêche. Wawrinka lui-même, affublé de surnoms un poil ridicules tels que Stanimal, Ironstan ou Stantastic, y allait volontiers de ses propres déclarations tonitruantes selon lesquelles il avait non seulement franchi un palier, mais explosé toutes les barrières qui se dressaient devant lui. N’hésitant pas à se parer dorénavant d’un rôle de favori dans les tournois. 

    Et notamment dans le Masters 1000 de Madrid, où il avait atteint l’an dernier la finale face à Nadal et où en plus les augures lui étaient favorables, avec notamment le forfait de Djokovic, son plus redoutable adversaire dans sa partie de tableau.

    Mais voilà, contrairement  à ce qu’on nous a répété à l’envi ces derniers temps, Wawrinka reste malheureusement… Wawrinka. Et à mon humble avis son entraîneur Magnus Norman, qui pensait avoir réalisé le plus dur, a encore pas mal de pain sur la planche pour forger un mental d’acier à son poulain.

    En effet, chronique d‘une défaite annoncée, Stan The Man s’est liquéfié d’entrée face à un second couteau, le jeune Autrichien Dominic Thiem, matricule 70 à l’ATP, qui a fait fi des fanfaronnades du Vaudois. Après avoir été balayé dans un premier set, il a repris ses esprits pour enlever gaillardement les oreilles et la queue dans les deux suivants.

    Autant dire que pour le prétendu boss des courts c’est la fâcheuse panne de circuit. Et à voir jouer Nadal sur ses terres, il apparaît vraisemblable que l’ogre de l’ocre, apparemment remis de son blues, puisse coiffer le Vaudois à la Race à la fin de l’épreuve madrilène.

    Enfin, pour cette semaine, on se consolera avec les remarquables talents de reproducteur (et pour cause également absent d'Espagne) de Rodgeur qui, aussi efficace et performant qu’en Grand Chelem, a peut-être assuré à lui tout seul la relève du tennis helvétique féminin et masculin. Entre Charlene Riva, Myla Rose, Leo et Lenny, peut-être qu’on n’a pas fini de célébrer les exploits des Federer. De quoi donner des envies de procréation au vampire serbe et au pitbull ibère, pour marquer eux aussi plus fortement le monde de lla raquette de leur empreinte…

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