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Les pieds dans le plat - Page 42

  • Coupe Davis: Federer veut redevenir le chouchou de la nation

    teaserbreit[1].jpgRien de tel qu’un ego meurtri pour remotiver à fond le champion. Vexé comme un pou de ne plus être le chouchou de la nation après le triomphe de Wawrinka en Australie, Federer a soudainement décidé de regagner le cœur des Helvètes. Et d'aller défier les Serbes en Coupe Davis en compagnie de son pote qui s’est permis de le coiffer au classement, le regardant désormais du haut de son troisième rang fraîchement acquis.

    Inutile de préciser le statut d’hyper favoris des Suisses, qui l’ont emporté 2-0 en ce premier jour. Le plus logiquement du monde évidemment, leurs malheureux adversaires étant privés de leurs trois meilleurs joueurs, dont Djokovic. Ce qui n’a pas empêché Sa Majesté Rodgeur de nous donner des sueurs froides en frisant le code au second set, honteusement breaké qu'il fut par le matricule 268 à l’ATP, un certain Bozoljac.

    Et je ne vous parle pas des affres par lesquelles est passé Stan The Man, accueilli en héros trois jours avant au pays et bien entendu porté aux nues par le tandem de choc Dupuis-Rosset. Voyant Iron Stan rafler la mise les doigts dans le nez face à Ladovic, numéro 102, lui.

    Le grand Marc en a même rajouté dans le genre au début de la deuxième manche en déclarant craindre une "addition salée" pour le pauvre homme. Hilarant dans la mesure on assista à l'exact contraire, le courageux ixième couteau vilipendé enlevant gaillardement le morceau en question. Pour emmener le brave Stanislas sur le fil du rasoir tout au bout du quatrième.

    Du coup avalanche d’excuses pour expliquer la chose. Pêle-mêle on a eu droit au décalage horaire, au court, à la surface, à la fatigue, à l’environnement, au sacre chez les kangourous et à la date mal choisie. Franchement un comble de demander à quelqu'un de gagner un Grand Chelem à l’autre bout de la planète en été et de venir ensuite défendre ses couleurs en hiver et en indoor. Le tout en 48 heures!

    Eh oui, c’est inhumain. Mais pour tous les cadors du circuit. Pas pour Wawrinka qui, parmi les nombreux surnoms flatteurs qu’il vient d’acquérir, compte justement celui de "Stanimal". Comme quoi c’est plus facile de battre les meilleurs, surtout blessés, que de se débarrasser des moins bons en pleine forme!

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  • Nadal blessé, Wawrinka roi de Melbourne. A vaincre sans péril...

    images[9].jpgDécidément ils se sont tous décarcassés pour offrir à Wawrinka son premier Grand Chelem. Après Pospisil forfait, Djokovic pas vraiment en super forme et Berdych toujours aussi psychologiquement instable, Nadal y a mis du sien à son tour pour que cette Coupe tant convoitée n’échappe pas à Stan The Man, en se bousillant le dos au début du second set.

    D’ordinaire on prétend qu’il n`y a rien de plus dangereux qu’une bête blessée. Le courageux Rafa a failli donner raison au dicton en refusant d’abandonner le combat et en remportant même le troisième au nez et à la barbe d’Iron Stan, qui se mettait soudain à trembloter des gambettes. Mais il s’est bien repris, comment faire autrement me rétorquerez-vous en l’occurrence, pour s’adjuger les oreilles et la queue d’El toro à genou dans l’arène.

    Mais une victoire est une victoire, même si à vaincre sans péril, on triomphe dans gloire… Les experts de la petite balle jaune, particulièrement helvétiques c’est logique, s’accrochent donc furieusement à la manche initiale effectivement tricotée de main de maître par le Vaudois et les quelques jeux galvaudés à l'entame de la deuxième par l’Espagnol apparemment encore en pleine possession de ses moyens, pour qualifier de phénoménale la performance de Stantastique. Miraculeuse eût été un adjectif plus approprié...

    En tout cas j’en connais un qui doit l’avoir très amère en considérant le pot insensé de son compatriote. C’est ce pauvre Federer qui, deux jours auparavant, aurait rêvé de bénéficier de ce formidable coup de pouce du destin. Carrément maudit face à l'Ibère, le maestro.

    Mais s’il doit ressentir une intense frustration, Rodgeur a aussi sans doute poussé un gros soupir de soulagement, dans la mesure où son meilleur ennemi demeure à quatre longueurs de ses dix-sept tournois en Grand Chelem. Et il a toutes les raisons d’espérer un freinage dans la redoutable progression de l'ogre majorquin vers son record.

    En effet Stanimal, numéro un suisse désormais troisième du classement et donc protégé par le tirage au sort, pourrait maintenir le pitbull à distance de la légende en le privant d‘une ou deux autres réussites au sommet. Sans parler du vampire serbe, actuellement très loin du compte et victime d'un petit coup sur la tête avec son mortifiant revers en quarts de finale.  

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  • Melbourne: miné par son complexe Nadal, Federer foire une finale helvétique historique!

    images[4].jpgEt voilà! Ce que je craignais en compagnie de beaucoup d’autres j’imagine, à part quelques hurluberlus du genre Christophe Rochus ou Pascal Droz qui, après le premier set paumé estimait qu’il y avait de la place pour Federer et restait très confiant après la perte du second est hélas arrivé.

    Beaucoup moins entreprenant que Wawrinka, le maestro nous a misérablement foiré cette finale helvétique 100% masculine et donc historique à Melbourne.

    On le prétendait pourtant dans une forme plus qu’olympique, délivrant quasiment le jeu génial de ses plus belles années. Mais un complexe reste un complexe et cette défaite est logique dans la mesure où le king, le mental en berne, n’a pas été bon dans les moments cruciaux où il aurait pu l’emporter. Car Rodgeur face à Nadal, c’est la cape rouge devant le taureau. Pas de doute, le Suisse excite l’Espagnol.  

    Cela dit, se débrouillant quand même mieux que les Nishikori et autres Dimitrov, lesquels se sont montrés assez redoutables le Bulgare parvenant même à prendre une manche au Majorquin, on peut se demander pourquoi la légende n’arrive pratiquement plus jamais à mettre le pitbull en danger.

    D’un côté la trouille ça ne se commande pas, de l’autre l’Ibère n’a simplement pas besoin de se surpasser pour l’emporter face aux seconds couteaux. Contrairement au super tennis qu’il doit et adore produire pour battre Sa Grâce. Et cela en dépit d’une ampoule géante qui lui trouait carrément la main!

    Du coup on ne sait pas trop ce qu’en pense Wawrinka, le désormais numéro un helvétique. Sans doute aurait-il préféré avoir Federer en face bien que ce dernier, qui recule du coup à la septième place du classement, l'ait pratiquement constamment terrassé.

    Au vu de ce qu’a montré Rafa dans ce dernier carré, il serait en effet étonnant que ce brave Stanislas  réussisse un coup fumant qui le propulserait au troisième rang mondial. Il lui faudra se contenter du cinquième. Remarquez, et là je fais mon illuminée façon Jean-Paul Loth, rien n’empêche de rêver. Qui, au départ, aurait imaginé "Stanimal" en finale !

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