Melbourne: miné par son complexe Nadal, Federer foire une finale helvétique historique! (24/01/2014)
Et voilà! Ce que je craignais en compagnie de beaucoup d’autres j’imagine, à part quelques hurluberlus du genre Christophe Rochus ou Pascal Droz qui, après le premier set paumé estimait qu’il y avait de la place pour Federer et restait très confiant après la perte du second est hélas arrivé.
Beaucoup moins entreprenant que Wawrinka, le maestro nous a misérablement foiré cette finale helvétique 100% masculine et donc historique à Melbourne.
On le prétendait pourtant dans une forme plus qu’olympique, délivrant quasiment le jeu génial de ses plus belles années. Mais un complexe reste un complexe et cette défaite est logique dans la mesure où le king, le mental en berne, n’a pas été bon dans les moments cruciaux où il aurait pu l’emporter. Car Rodgeur face à Nadal, c’est la cape rouge devant le taureau. Pas de doute, le Suisse excite l’Espagnol.
Cela dit, se débrouillant quand même mieux que les Nishikori et autres Dimitrov, lesquels se sont montrés assez redoutables le Bulgare parvenant même à prendre une manche au Majorquin, on peut se demander pourquoi la légende n’arrive pratiquement plus jamais à mettre le pitbull en danger.
D’un côté la trouille ça ne se commande pas, de l’autre l’Ibère n’a simplement pas besoin de se surpasser pour l’emporter face aux seconds couteaux. Contrairement au super tennis qu’il doit et adore produire pour battre Sa Grâce. Et cela en dépit d’une ampoule géante qui lui trouait carrément la main!
Du coup on ne sait pas trop ce qu’en pense Wawrinka, le désormais numéro un helvétique. Sans doute aurait-il préféré avoir Federer en face bien que ce dernier, qui recule du coup à la septième place du classement, l'ait pratiquement constamment terrassé.
Au vu de ce qu’a montré Rafa dans ce dernier carré, il serait en effet étonnant que ce brave Stanislas réussisse un coup fumant qui le propulserait au troisième rang mondial. Il lui faudra se contenter du cinquième. Remarquez, et là je fais mon illuminée façon Jean-Paul Loth, rien n’empêche de rêver. Qui, au départ, aurait imaginé "Stanimal" en finale !
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