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Les pieds dans le plat - Page 43

  • Open d'Australie: Wawrinka saigne Djokovic le vampire. Il était temps!

    images[2].jpgEvidemment c’est très bien, Wawrinka confortant à Melbourne son statut de numéro un helvétique temporaire. Rien de plus logique pourtant. A force de passer depuis un an pour la huitième merveille de la planète tennis, était temps de le prouver pour le petit Suisse, qui s’est payé le luxe de bouffer le géant serbe, triple tenant du titre et quadruple vainqueur, après un nouveau match qualifié d’anthologique.

    Certains trouvent qu’on devrait tripatouiller le tirage au sort pour que ces deux-là se rencontrent dans chaque tournoi du Grand Chelem, histoire de nous filer le grand frisson.

    Bien entendu les fans de Dracula, incrédules face une telle injustice du sort, avancent mille excuses pour expliquer l’inexplicable. Dont la principale: le saigneur des courts privé d’hémoglobine n’était tout simplement pas dans son assiette. Sinon il est évident qu’il n’eût fait qu’une lampée du Vaudois ivre de revanche.

    Quant à ceux qui ne cessent de brûler ce qu’ils ont adoré selon d’où souffle le vent, surtout celui de la défaite, ils nous racontent qu’il s’agit et qu’il s’est dans le fond toujours s’agi d’un joueur très perfectible, balançant des volées pas propres, pas bon au filet, se montrant parfois irritable et révélant une faiblesse mentale plus souvent qu’à son tour.

    On se pince! Car ces experts nous bassinaient à l’envi depuis le début du tournoi et pendant le match à de réitérées reprises, avec l’invincibilité physique et psychologique d’un Djokovic impérial au sommet de son art, son exceptionnelle endurance, bref un mutant capable de s’en sortir dans n’importe quelle situation une main attachée dans le dos. "On a l’impression qu’il ne peut pas perdre", ne manquait naturellement pas de radoter le Riton de service, toujours au parfum de ce qui se passe sur un court.…

    Finissant néanmoins par déclarer sentencieusement: même les grands champions ne sont pas aussi forts qu’à une certaine époque. D’ici à ce qu’il nous entretienne le plus sérieusement du monde avec le déclin inéluctable de ce pauvre Nole...

    Mais Federer pourra lui affirmer qu’il n’a pas à trop se tracasser, dans la mesure où il joue depuis près d’un lustre au phénix renaissant de ses cendres avec les spécialistes de la raquette en folie. Le mythe risque d’ailleurs d’être immanquablement boulotté à la même sauce que le vampire de Belgrade, s’il rate son rendez-vous avec Murray, la belette écossaise.

    A part ça, il y en a un qui doit s’inquiéter pour son boulot. C’est Boris Becker. Pas sûr qu’il fasse de vieux os dans le clan de Djokovic après avoir grillé son premier joker!

    P.S.- C'était couru. Rodgeur ayant rejoint Wawrinka dans le dernier carré après s'être défait assez facilement d'Andy la belette aux petites dents finalement assez peu acérées en ce début d'année, tous les spécialistes du tamis ont carrément rems le Bâlois sur le trône. A suivre son duel face à Nadal vendredi matin. On verra si nos girouettes patentées auront toujours les yeux de Chimène pour le maestro, au cas où il se ferait hacher menu par le pitbull ibère...

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  • Wawrinka, numéro un helvétique qui pourrait bien le rester...

    topelement[1].jpgDepuis qu’il a quitté le trio de tête, Federer se plait à répéter qu’il se moque de son rang comme de sa première chemise. Possible, puisqu’on continue à le considérer tel un membre du Big Four.

    Mais il risque de ne plus avoir droit très longtemps à cette appellation aussi flatteuse qu’imméritée. Car si on regarde  le classement "live" de l’ATP, le Bâlois occupe actuellement la huitième place.

    Outre Nadal et Djokovic bien sûr, Ferrer, Murray, Berdych et Del Potro bien que précocement défait à Melbourne, lui dament en effet le pion. Pire, Wawrinka, son poursuivant immédiat avant le tournoi australien, est également devant lui après avoir gaillardement composté son billet pour les quarts de finale, en éliminant Robredo le guerrier.     .

    Résultat, le Vaudois est donc pour l’instant numéro un helvétique. Et le restera si Federer venait à s’incliner devant Tsonga. Dans le cas contraire, ce ne sera de loin pas gagné pour le Bâlois. Car même si Wawrinka perdait contre Djokovic, la légende serait impérativement contrainte de se débarrasser de Murray pour ne pas se laisser coiffer au poteau. Et au cas où Stanislas battait Djokovic, il faudrait que Rodgeur se retrouve en finale, sinon la gagne, dans l’hypothèse où le Lausannois ne lui lâcherait pas les baskets.

    Pour cela il devrait donc atomiser dans l’ordre, pour autant évidemment qu'ils ne s'égarent pas en route mais c'est malheureusement peu probable, Murray, Nadal et Djokovic. Mission impossible. Bref je ne vous raconte pas la pression pour le mythe. Car il a beau prétendre qu’il s'en balance d’être deuxième ou  dixième, je suis sûre que ça ne lui plairait pas des masses, au king, de jouer au dauphin de Stan The Man, Suisse de l'année de surcroît, après treize ans de règne sans partage sur ses terres...

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  • Open d'Australie: les deux rescapés du naufrage de l'armada tricolore...

    Open-d-Australie-Stephane-Robert-affrontera-Andy-Murray-en-8es-de-finale_image_article_large[1].jpgJe sais qu’en reparlant du chauvinisme exacerbé des commentateurs et consultants d’Eurosport, je vais encore m’attirer l’ire de quelques lecteurs qui m’ont fait l’amitié de m’informer de leur profond agacement.

    L’un d’eux m’a notamment reproché, en gros, que c’était la quatre-centième fois que je me penchais sur le sujet et que ça commençait à suffire ce radotage.

    J’avoue en effet que j’ai un peu tendance à en rajouter. Mais comme en l’occurrence nous autres téléspectateurs avons dû subir à ce jour quelque douze mille sempiternelles envolées dithyrambiques, j’estime que je suis fort loin du compte côté rabâchages.

    Sans oublier qu’il m’est difficile de ne pas relever le triste état de ces troupes portées aux nues depuis le début du tournoi, vu que c’est pire que je le supposais. Vous vous souvenez sans doute que nos rigolos s’étaient copieusement moqués de la presse australienne vantant follement les chances de leur fantastique star Tomic contre Nadal. Dans un choc des titans qui s’est résumé à un piteux forfait après un set perdu par le kangourou contre le cannibale. 

    Mais que dire des espoirs déments, sinon des audacieuses certitudes des aficionados de Monfils, certains l’imaginant se payer les oreilles et la queue du taureau de Manacor en trois coups de cuillère à pot.   Résultat, une défaite cuisante du malheureux au troisième tour, à l’instar de sept petits camarades, dont la dernière fille en lice Alizée Cornet, que ses compatriotes voyaient également abattre la belle Maria Sharapova…

    Bref, avec seuls deux rescapés du naufrage en deuxième semaine dont un certain Stéphane Robert (photo), lucky loser de 34 ans inconnu jusqu’ici, et qui a eu de surcroît la chance incroyable de tomber sur un autre lucky loser pour se hisser en huitièmes de finale, il y aurait de quoi se cacher dans un trou de souris, au lieu de continuer à bomber sottement le torse.

    1167205-20384086-640-360[1].jpgRemarquez, peut-être ont-ils finalement raison de se taper sur le ventre les experts tricolores, dans la mesure où l’autre joueur sauvé des eaux n’est autre que Tsonga. Et je ne suis pas loin de penser que le redoutable boxeur des courts peut nous atomiser Rodgeur, son prochain adversaire.

    Cela en dépit de la forme olympique que le king se prête lors de déclarations fidèlement relayées par les commentateurs, helvétiques cette fois, qui exaltent ses formidables performances. Celles-ci consistant à se débarrasser avec une facilité déconcertante de trois nobodies respectivement…  133e, 99e et 79e  à l’ATP. Vous visualisez l’exploit, j’espère!

    A part ça, heureusement qu’il y a la télé helvétique pour en causer, de ce brave homme. Ainsi que les organisateurs qui lui ont rendu hommage avec un super clip, la pub Rolex… et Nadal. L’ogre a confié à Jim Courrier, à l’issue de sa victoire écrasante contre Gaël Monfils, que Federer était le joueur qu’il préférait regarder. Parce qu’il a quand même fallu attendre l’annonce de affrontement entre Sa Grâce et Jo-Wilfried pour que la bande à Leconte daigne enfin mentionner la présence du Bâlois à Melbourne.

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