Bâle: nouvelle boulette de Federer, sonné par Delpo le bombardier (27/10/2013)
C’était inévitable au vu du mal qu’il a eu à venir au bout d’adversaires bien peu prestigieux jusqu’en finale. C’est donc logiquement que Federer a plié à Bâle face, comme l’an dernier, à la redoutable asperge Juan Martin Del Potro.
La légende a même à peine fait mieux que le Français Edouard Roger-Vasselin, 65e à l'ATP, qui a également tenu tête pendant un set à la tour de Tandil.
Le géant au sourire si doux a avoué, en recevant son trophée, qu’il était très content de jouer contre le maestro. Et pour cause, il n’arrête plus de le battre…
A part ça, je ne vous cacherais pas que je reste très inquiète quant à la participation de Rodgeur aux Masters de Londres. Certes il faudrait un hyper malheureux concours de circonstance pour qu'il n'en soit pas, mais avec la calamiteuse saison de notre gloire nationale, le contraire ne me surprendrait pas vraiment.
Aussi peu en tout cas que les élucubrations du duo infernal Dupuis-Rosset. Il a frappé encore plus fort que d’habitude me semble-t-il. Je ne vous raconte pas par exemple les vociférations du tandem fou, portant aux nues le roi Federer qui rencontrait pour la première fois, en quarts de finale, son double, le Bulgare Dimitrov. A la fin de la rencontre, j'avais juste l’impression que le Bâlois avait remporté son dix-huitième Grand Chelem, avec de surcroît la paire Nadal-Djokovic unie pour le terrasser de l'autre côté du filet!
Sans compter que dès lors, nos deux comiques voyaient l’idole helvétique avec son sixième titre rhénan en poche. Las, à peine avaient-ils installé le phénix sur le trône qu’il a failli s'en faire chasser par le modeste Canadien Vasek Pospisil. Et en fut donc rudement finalement écarté, sonné par les coups de canon du bombardier argentin.
En passant, le jeune Grigor en a ras la raquette d’être réduit à servir de miroir à son illustre aîné. "Bien sûr, nous avons quelques similarités dans le jeu. Je suis flatté qu’on me compare à lui et en fait je trouvais ça sympa au début. Mais avec le temps, j’ai réalisé qui j’étais. J’essaie donc de construire mon propre style. Quand je suis sur le court, je frappe mes propres coups. J’espère que c’est ce que tout le monde retiendra." Oui. Malheureusement, il eût mieux fallu en l’occurrence pour Baby Fed d’avoir ceux de Daddy Federer!
Pour en revenir à la perruche et son consultant Rosset, on peut dire qu’ils ont de la suite dans les idées. Surtout le grand Marc, martelant en gros et à l’envi que le Guillaume Tell du tamis devait absolument marquer ses jeux de service pour avoir une meilleure chance de s’en sortir. Une telle science dans le domaine, ça vous laisse carrément baba.
Sans oublier de répéter cent fois que Del Potro n’avait que trois raquettes à disposition, ce qui est tout bonnement incroyable pour un cinquième joueur mondial, plus ou moins 200 fois qu’il fallait s’en méfier en dépit de ses airs parfois nonchalants, près de 300 fois que Federer n’avait quand même pas perdu son tennis en six mois et pas loin de 400 fois qu’un match risquait de tourner à chaque instant... Je vous assure que j’exagère à peine.
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