Il n’y avait que les Suisses pour imaginer Wawrinka prêt en vue d’une sensation contre Djokovic. Toute personne normalement constituée pouvait se douter que le Vaudois ne parviendrait pas à venger son pote Federer en affrontant l’autre saigneur des courts.
Même si, à en croire l’ami Rosset, la nervosité de Djokovic était aussi palpable, à l'entame de la rencontre, que la fragilité de Nadal. Il voit quand même des choses bizarres, le consultant de la RTS.
En plus le Serbe ne faisait que profiter des erreurs de ce pauvre Stanislas sans mettre quasiment un coup gagnant dans le premier set. Cavalier, certes. Mais pourquoi diable se donner du mal quand on n’arrête pas de vous offrir cadeau sur cadeau? En d’autres termes, à l’image du pitbull ibère contre Rodgeur, Nole aurait pu avoir tous les défauts du monde, ça ne l’aurait pas empêché de gagner en trois coups de cuillère à pot. Et comme il s'est montré simplement souverain, deux ont suffi...
Pour résumer et avant d'en finir demain avec ce cru 2013 complètement dominé par les deux super cracks actuels du circuit, deux Suisses en demi-finales du Masters londonien, c’était plutôt une belle surprise. Mais avec la saison calamiteuse de Rodgeur et les débuts de Stan The Man dans le prestigieux tournoi il était illusoire, sinon fort prétentieux, d’en espérer davantage.