Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 87

  • Federer, la Rolls de la raquette, raccroche. Le choc est planétaire. A la mesure de l'icône...

    On s’y attend, on se demande quand il va l’annoncer, on n’y pense plus et puis c’est le choc. Planétaire. A la mesure de l’icône. Trahi, par son corps à 41 ans, Federer, modèle de suissitude, raccroche. Il va encore disputer la Laver Cup à Londres la semaine prochaine. Ensuite bye, bye, alors que certains spécialistes, l’espoir chevillé au corps à l’image de Rosset, étaient plus ou moins en train d’imaginer que Rodgeur, pourrait éventuellement gagner un autre  Grand Chelem. 

    Que nenni, donc sans grosse surprise, il faut bien le dire, en dépit du talent de notre mythique gloire nationale, Il ne reste plus désormais qu’à rappeler, la larme à l’œil, son palmarès vertigineux, ses 20 Majeurs, ses 103 victoires sur le circuit, ses six finales ATP,  sa Coupe Davis, sa médaille d’or olympique en double avec Stan Wawrinka (il l’a quand même ratée en simple…), ses 310 semaines au sommet, les hommages de Wimbledon, de l’Us Open et de Roland Garros tweetant « La légende du tennis ».

    De quoi donner du grain à moudre aux expert, se demandant s’il n’est finalement pas le plus grand et le restera, vu qu’il a révolutionné le tennis. Je sais, on va me rétorquer que ce sont de super potes et que l’Ibère est quasiment inconsolable, mais cela doit malgré tout  énerver Nadal avec ses 22 GC en poche . Et qui, tout en faisant mine de ne pas s’en soucier le moins du monde (c’est à peine s’il connaît le nombre de ses victoires,,,)  rêve tous les matins en se rasant d’égaler puis de dépasser Serena Williams, actuellement la véritable GOAT qui le nargue du haut de ses 23 couronnes, Sans parler de Djokovic, lui aussi devant l’orchidée noire (en Grands Chelems, en Masters 1000, en nombre de semaines au top), mais qui continue à passer pour un vulgaire chardon aux yeux des véritables connaisseurs du tamis. 

    C’est dire si le Mozart de la raquette, demeurera le roi de cœur. Ce qui me fait une belle jambe. Car si, comme l’a relevé Nicolas Bideau, on a perdu un champion mais  gagné une légende, moi, j’ai paumé l’une de mes cibles favorites. Enfin, je peux encore compter un moment sur l’ogre de l’ocre et le vampire serbe. Parce que ce ne sont pas les joueurs français, tellement à la ramasse, qui vont m’inspirer.  Il est vrai que j’ai toujours ou presque eu plus envie de tirer sur les Rolls que sur les ambulances... 

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat 1 commentaire 1 commentaire
  • Grand écran: "Avec amour et acharnement" réunit Juliette Binoche et Vincent Lindon

    Claire Denis a cartonné cette année dans deux des grands festivals. En mai dernier, elle décrochait le Grand Prix du jury à Cannes  avec Des étoiles à midi. Trois mois auparavant, pour la première fois en compétition  à Berlin, elle raflait l’Ours d’argent de la meilleure réalisation en présentant Avec amour et acharnement, sorti cette semaine en Suisse romande.

    Intense histoire d’amour,  le film est adapté du roman de Christine Angot Un tournant de la vie. Comme l'illustre superbement le film dès l'ouverture, Sara (Juliette Binoche) journaliste à Radio France Internationale (RFI) aime passionnément Jean (Vincent Lindon). C’est réciproque de la part de cet ancien rugbyman et taulard, par ailleurs père d’un ado métisse rebelle qui vit avec sa grand-mère en banlieue parisienne. 

    Déterminé  à se réinsérer professionnellement, Jean trouve du travail dans la nouvelle entreprise de François (Grégoire Colin), son associé retrouvé qui  n’est autre que l’ex-de Sara, qu’elle a quitté pour lui. Mais elle ne l’a pas oublié et lui non plus. Ce retour toxique de François fait chavirer le couple, qui se déchire jusqu’à l’outrance dans des scènes parfois à la limite de la caricature.    

    En dépit de la prestation impeccable de Juliette Binoche et Vincent Lindon,  Claire Denis peine à nous convaincre véritablement en revisitant le triangle amoureux, où elle développe plus particulièrement les sentiments contradictoires qui animent Sara, prise entre son désir pour François et son amour pour Jean.

    On cherche en outre l’intérêt de ces pièces rapportées, où Jean rente de retisser des liens avec un fils qui le fuit et qui viennent inutilement parasiter l’intrigue principale. 

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis le 31 août.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine 0 commentaire 0 commentaire
  • Grand écran: "Paradise Highway", avec Juliette Binoche convaincante en camionneuse

    Depuis que son frère adoré (Frank Grillo) purge une peine de prison, Sally (Juliette Binoche), une camionneuse dure à cuire, accepte, à son corps défendant, de faire de la  contrebande de marchandises pour lui. Alors qu’il est sur le point de sortir, elle effectue ce qui est censé être un dernier travail.   

    Elle entame alors un voyage dangereux à travers les Etats-Unis pour se rendre compte qu’il s’agit en fait de livrer Leila (Hala Finley) une gamine de 11 ans, à des trafiquants sexuels. Face à cette abomination, Sally décide de la racheter. Parallèlement, deux agents du FBI (dont l’un campé par Morgan Freeman) ) se lancent à la poursuite du réseau, déterminés sauver la fillette. 

    La réalisatrice Anna Gutto propose un road movie d’action dans lequel  Juliette Binoche, qui a véritablement appris à conduire un semi-remorque, se révèle crédible en routière vieillissante, costaude, aguerrie, têtue, mais également capable de bienveillance et d'affection.

    Voir l'entier de la critique, publiée le 6 août dernier lors de la projection du film sur la Piazza Grande de LocarnoA l'affiche dans les salles de Suisse romande dès le 4 septembre. 

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine 0 commentaire 0 commentaire