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le blog d'Edmée - Page 673

  • De Hairspray au Mondial 2006

    On s'y attendait. Le public de la Piazza Grande, qui s'était déjà levé comme un seul homme hier soir pour ovationner Michel Piccoli, lauréat dun Excellence Award, a réservé par la suite un accueil délirant à Hairspray, la jouissive comédie musicale d'Adam Shankman. Il n'en est d'ailleurs pas encore tout-à-fait revenu, à l'image de la jeune Nikki Blonsky, alias Tracy, l'une des héroïnes du show. "Je n'avais jamais vu mon visage en aussi gros plan!", s'émeut la grassouillette débutante. Preuve qu'on a beau être Américain, big est parfois encore bigger ailleurs. "Jamais, je n'ai vu 8000 personnes assister à un film en même temps", ajoute Shankman.

    On vous en dira plus sur le réalisateur et son actrice lors de la sortie de "Hairspray" à Genève le 22 août.  En attendant, on se demande si les spectateurs applaudiront autant à "Winners and losers" de Lech Kowalski, qui clôt ce soir la quinzaine locarnaise en plein air, en revenant sur la finale Italie-France du dernier Mondial.  D'autant que le cinéaste, qui se place du côté des fans de foot ne montre pas une seule séquence de jeu ou un incident quelconque. Même pas le célébrissime coup de boule de Zidane. Rien que les visages, les réactions ou les gestes des supporters présents entre Rome et Paris, en famille dans des cafés ou suivant le match sur écran géant. 

    Et une chose est claire. rien de tel que le foot pour révéler les caractères et les comportements. Avec sa caméra, Kowalski nous en raconte long sur nos semblables, dont le vocabulaire se réduit le plus souvent à "enculé"et connard" pour qualifier l'adversaire. Ou l'arbitre. Eh oui, pas besoin d'aller jusqu'au hooliganisme pour dévoiler le mauvais fond de la nature humaine...         

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  • Qui va mettre le fauve en cage?

    La chasse au léopard d'or et accessoirement à ceux d'argent et de bronze touche à sa fin. Alors qui, parmi les dix-neuf concurrents promis à la capture des fauves réussira-t-il à les mettre en cage? Les derniers films vus changent un poil la donne côté pronostics, même si on en reste notamment aux prétendants précédemment cités pour décrocher des médailles. A savoir pêle-mêle "Joshua", "La maison jaune", "O Capacete Dourado" ou encore "Fuori dalle corde" (voir détails dans le blog du 7 août sur la question).

    Mais les discussions vont bon train parmi les festivaliers. C'est ainsi que "Las vidas posibles", de la réalisatrice argentine Sandra Gugliotta, évoquant une femme partie à la recherche de son mari disparu en Patagonie, a beaucoup séduit certains avec son petit côté hitchcockien. Il y en a aussi qui défendent "Slipstream", véritable ovni signé Anthony Hopkins, emmenant le spectateur dans un hallucinant voyage à l'intérieur de processus de création. Enfin "Sous les toits de Paris" de Hiner Saleem avec Michel Piccoli et Mylène Demongeot a ses fervents partisans.

    Côté interprétations féminine et masculine, on prend presque forcément les comédiens dans les mêmes films. Cela dit, le critique peut bien s'amuser à tirer tous les plans sur la comète qu'il veut, c'est le jury qui dispose. Et à Locarno, il aime surprendre son monde. Verdict donc samedi soir sur la Piazza grande. 

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  • Ca va swinguer sur la Piazza



    Une première vague de festivaliers a déserté les lieux. Dommage pour eux, le soleil est revenu. à Locarno. Mais il est vrai que les cocktails se suivant à un rythme effréné style journée suisse et les soirées classieuses façon SSR, se font rares... Ou alors, on préfère se rencontrer entre gens du même monde. Ainsi à la Warner, où ne sont paraît-il invités que les distributeurs et les exploitants. Voilà qui promet un raout d'une folle gaité!

    Rien à voir en tout cas avec le film produit par le studio en question, Hairspray. Car une chose est sûre, histoire de nous changer de quelques horreurs au propre et au figuré, ça devrait swinguer à mort sur la Piazza Grande ce soir, avec cette satire sur l'intégration des Afro-Américains dans la société des sixties.Sous forme de comédie musicale déjantée complètement réinventée, elle est adaptée d'un des plus grands succès de Broadway, lui-même tiré du fameux film éponyme de John Waters, réalisé en 1988.

    Ado aussi obèse que dynamique, Tracy Turnblad voit son rêve le plus cher se réaliser: participer au Corny Collins Show. Mais non contente d'être sélectionnée, à la grande fureur de la reine du spectacle et de sa mère, Tracy mène croisade pour que l'émission mêle désormais à égalité les Noirs et les Blancs. Prétexte à des numéros jubilatoires avec des comédiens qui s'amusent visiblement comme des petits fous, à l'image de Michelle Pfeiffer et du duo de choc John Travolta-Christopher Walken.

    Mais les Genevois n'auront pas trop longtemps à attendre pour prendre eux aussi leur pied, puisqu'Hairspray sort en salles dans une douzaine de jours.





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