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Culture

  • Festival: le GIFF célèbre ses 25 ans avec Xavier Dolan et une foule d'autres stars

    cover_giff_2019_linkdin_4.jpgUn quart de siècle, ça se fête. Et le GIFF (Geneva International Film Festival), au carrefour des genres et des disciplines, lieu d’expériences autour de l’image, du son et des nouvelles formes de narration ne va pas s’en priver pour sa 25e édition. Le cru 2019 s’annonce passionnant, riche de 180 œuvres inédites, dont 60 digitales, réparties entre diverses sections convergentes, mêlant les trois formats.

    Au menu trois compétitions internationales, longs métrages, œuvres immersives et séries, s’alignant chacune pour un Reflet d’or, un cinéma VR à 360 degrés, des avant-premières, des courts métrages, des hommages, des nuits blanches. Le budget de cet incontournable rendez-vous genevois a été augmenté d’un million, sa durée passe de neuf à dix jours, au cours desquels on verra se presser une foule de prestigieux invités.

    A commencer par le Québécois Xavier Dolan, réalisateur scénariste, et acteur, auteur de huit films à 30 ans. C’est le grand invité du festival qui propose une rétrospective de son œuvre, de J’ai tué ma mère à Ma vie avec John.F Donovan (première suisse montrée en clôiure), en passant par Les amours imaginaires, Laurence Anyways ou Tom à la ferme. Le prodige animera une Masterclass le 9 novembre à l’Auditorium Arditi et recevra le Geneva Award, une toute nouvelle récompense maison.

    Cronenberg, Costa-Gavras, Dujardin et les autres

    Autre Canadien célèbre présent, David Cronenberg parlera de la version restaurée de Crash (1966) et recevra le Prix spécial de ce cru 2019. Le Film &Beyond Award qui salue depuis 2014 le travail d’un cinéaste explorant d’autres médiums sera lui décerné au Sud-Coréen Park Chan-wook, l’un des maîtres du nouveau cinéma de genre dans son pays. Les festivaliers pourront notamment revoir, dans des versions remontées, Thirst, ceci est mon sang (2009) et Mademoiselle (2016)

    De son côté le Grec Costa Gavras présentera son dernier long métrage Adults In The Room. Il tiendra conversation, tout comme le Palestinien Elia Suleiman qui montrera It Must Be Heaven. Clotilde Coureau, membre du jury, Albert Serra, Jean Dujardin, Hafzia Herzi ou Jan Kounen se prêteront eux aussi au dialogue.

    Des films très attendus

    Parmi les films très attendus, J’accuse, de Roman Polanski, Le traître de Marco Bellochio Motherless Brooklyn d’Edward Norton, la spectaculaire œuvre immersive The Deserted de Tsai Ming-liang ou encore Proxima d’Alice Winocour, avec notamment Eva Green et Matt Dillon, qui ouvrira le festival.

    Les amateurs seront enfin ravis de retrouver les deux humoristes Marina Rollman et Yvan Marguet qui après s’être attaqués à la poupée Chucky l’an passé, commenteront dans leur style décalé un monument du cinéma muet Le cuirassé Potemkine .

    A noter qu’en parallèle avec le festival, se tiendra du 4 au 8 novembre le Geneva Digital Market (GDM), désormais organisé en association avec Virtual Switzerland. Plus de 90 intervenants sont attendus pour des débats, des rencontres, des showcases ou des soirées de networking.

    GIFF du 1er au 10 novembre. Lieu central La Maison communale de Plainpalais. Pour plus de renseignements info@giff.ch

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  • Festival Tous Ecrans s'annonce riche et novateur. Avec délire et sexe au menu...

    Assassin1[1].jpgAmbitieuse, cette 21e édition promet aussi beaucoup. Avec raison, du moins sur le papier. Au fil de ce 21 voyage audiovisuel fort de 135 œuvres dont 57 en compétition mêlant cinéma, télévision et digital, on relève en effet de nombreux points forts.

    A commencer par l'ouverture, avec The Assassin, un film d'arts martiaux visuellement sublime (photo) du Taïwanais Hou Hsiao Hsien. Et la clôture avec Office de Johnnie To, qui signe une comédie musicale sur le capitalisme chinois. Le maître du polar asiatique côtoie d'autres grands auteurs dans Highlight Screenings, présentant une dizaine de films en avant-première suisse.

    De Peter Geenaway aux frères Larrieu

    Parmi eux  Eisenstein in Guanajuato de Peter Greenaway, évoquant le grand cinéaste russe parti au Mexique en 1931 pour réaliser un film et y découvrant son homosexualité. Une œuvre baroque, foisonnante, grandiose formellement, mais également bavarde et maniérée. Elle est autant encensée que décriée.

    Les fans de Takeshi Kitano et de son humour pour le moins caustique vont se régaler avec Ryuzo And His Seven Henchmen. Entouré de truands retraités comme lui, Ryuzo reforme un gang dans un Japon qui se moque désormais des yakusas. Mais une dernière bataille les attend.

    A ne pas manquer non plus Vingt et une nuits avec Pattie, la dernière fantaisie des frères Jean-Marie et Arnaud Larrieu. Une Parisienne débarque dans un village pour organiser les funérailles de sa mère. Elle rencontre Pattie, qui s’occupe de la maison de la défunte, dont le corps disparaît… Aussi loufoque que poétique, avec Isabelle Carré et Karine Viard.

    Hommage à Anton Corbijn

    Côté prestige, un hommage, en sa présence, au Néerlandais Anton Corbijn. L'artiste montre par exemple Life, une remarquable fiction autour du photographe américain Dennis Stock, qui doit sa célébrité à ses images de James Dean.

    De l’éclat encore avec l’intégrale de la célèbre collection Cinéastes de notre temps. Le festival présente le troisième et dernier volet des 105 portraits produits par André S. Labarthe et Janine Bazin. On y découvre des auteurs comme Abbas Kiarostami, John Ford, Robert Bresson, Benoìt Jacquot, Alain Robbe-Grillet, Ken Loach ou encore André Téchiné.

    Compétition, séries et nouveautés

    La compétition internationale propose, elle, dix longs métrages qui se veulent exemplaires du cinéma d’aujourd’hui. L’un des plus singuliers est sans doute Pauline s'arrache d'Emilie Brisavoine, qui consacre un home movie à sa famille. Il est centré sur Pauline, une ado en crise, fâchée avec le monde et forte en gueule.

    Aussi agaçante que touchante, elle se débat entre des parents complètement barges, dont une mère excentrique et un père de huit ans son cadet, au passé homo mais dont l'orientation sexuelle demeure ambiguë. Originalité également en ce qui concerne les séries TV en concours, principalement venues d'Europe, histoire de prouver qu'elles n'ont rien à envier aux productions anglo-saxonnes.
     
    Parmi les nouveautés, la section Rien que pour vos yeux a choisi une demi-douzaine de métrages, parmi lesquels l’un des plus déjanté, The Sandwich Nazi de Lewis Bennett. C’est le portrait truculent et poignant d’un personnage fou, grotesque, vulgaire, admirable, notamment féru de sexe et incollable sur l’art de la fellation, qui a tout donné pour vivre libre.   

    A expérimenter également une aventure des sens à l’intérieur d’un dôme géodésique monté pour l’occasion, où seront projetés une vingtaine de films à 360 degrés. S'y tiendront par ailleurs les conférences et tables rondes sur l'avenir de l'image.

    Tout cela et bien d’autres curiosités sont à découvrir du 6 au 14 novembre à Genève, entre la Salle
    Communale de Plainpalais, le tout nouveau Cinemara Empire et le Grütli.

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  • la Palme à Haneke, un vrai bonheur


    C’est rien de dire que je suis contente. Je suis même aux anges. La Palme d’or à Michael Haneke pour «Le ruban blanc», le Grand prix du jury à Jacques Audiard pour «Un prophète» et une médaille exceptionnelle pour Alain Resnais et ses «Herbes folles». Les trois films du festival que j’ai le plus aimés. Sans compter un prix du jury à l’excellent «Nuits d’ivresse printanière» du Chinois Lou Ye, dont je vous avais parlé au tout début mais que j’avais oublié dans ma liste.

     

    Même voir Charlotte Gainsbourg sacrée meilleure actrice m’a fait plaisir pour cette comédienne à la fois exigeante et fragile, secrète et timide.

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