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le blog d'Edmée - Page 653

  • Ils veulent tous sauver le soldat Rodgeur

    Le joyau de la couronne grenat était du toc, a décrété le ponte Pishyar qui a viré le brave Calimero comme un malpropre. Tout ça pour le remplacer par Niederhauser, un coach d’opérette d’une prétention aussi folle que ridicule. «Le pacte est conclu, c’est marche ou crève», a donc déclaré le nouvel entraîneur en forme «de pile électrique», selon sa propre définition.
    La batterie m’a hélas l’air déjà à plat. En tout cas, étant donné le résultat de jeudi soir contre Wil, les Servettiens sont de plus en plus près de remplir la seconde partie du contrat. Pas de doute, il faudra drôlement recharger les accus, mon cher William. Et vite!
    A part ça, vous avez constaté que Federer tâtera finalement de l’ocre à Monte-Carlo. Une décision évidemment cousue de fil blanc, démontrant la nullité encore plus évidente du Suisse en communication que sur le court ces derniers temps.
    D'accord, la trouille ne se commande pas. Il n’empêche que je l’imaginais mal devant sa télé, regarder Nadal rafler le pactole. Ou plus grave, risquer de se retrouver à deux doigts d’une humiliante relégation en quatrième position.
    Reste que cette annonce tardive a provoqué une pluie d’articles. Oubliant le pitbull et les deux fox-terriers, les spécialistes du tamis se reperdent en conjectures frénétiques sur l’état de l’éventuelle légende. Tandis que d’ex-fines raquettes de la planète, avides de travailler avec le roi déchu, y vont de leurs conseils à la noix pour espérer le remettre sur le trône.
    En effet, je ne vous raconte pas l’indigence imaginative des suggestions pour sauver le soldat Rodgeur. Il doit monter plus souvent au filet, progresser sur son retour en revers. Il a également besoin d’un autre œil, d’un nouveau cerveau. Et de battre Nadal… Ben voyons.
    Quand Lendl, McEnroe, ou Borg alignent ces platitudes ça passe, remarquez. En revanche, lorsqu’il s’agit de Wilander, au secours! Non seulement Mats la Science est loin du compte question palmarès. Mais en considérant la manière dont il s’est planté avec Paul-Henri Mathieu, je ne saurais trop conseiller au phénix de continuer à jouer les sourds.
    De toute façon, rien n’y fera tant que le Bâlois en pleine régression, se comportant pire qu’un môme en pleurnichant et en cassant ses jouets, refusera de reconnaître un vague déclin. Même passager.
    Certes, il lui arrive de relever que le taurillon de Manacor est le meilleur joueur du monde «actuellement». Cette petite restriction adverbiale suffit à prouver à quel point Sa Grâce ne croit pas in petto à la véritable supériorité de l’Ibéroïde.

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  • Dur, dur avec le trouillomètre à moins zéro!

    Avant il était la bête noire en chef et maintenant il n’a que des bêtes noires. Du coup, je me ronge les sangs à la première balle. Au point que
    je commence à moins
    m’inquiéter en regardant jouer Wawrinka. Un comble, vous
    en conviendrez.
    Cela dit, j’ai une intime conviction. Si Sa Grâce n’avait pas poussé la fatuité jusqu’à bassiner le monde entier avec ses besoins irrépressibles de records galactiques au lieu de se contenter de gagner sans en faire un fromage, il n’aurait sans doute pas la planète accrochée à ses basques.
    Epiant sa vie, épluchant son jeu depuis qu’il a paumé sa couronne tout en continuant à se croire sur le trône. C’était déjà le flot, le fleuve, le torrent à chaque défaite. Depuis une semaine, je ne vous raconte pas l’overdose de conjectures nazes sur le thème.
    Joueurs, observateurs,
    experts et j’en oublie, ils
    tendent en effet de plus en plus à considérer le phénix telle l’ex-future légende du millénaire. Particulièrement d’ailleurs les Français, qui l’imaginent finir l’année en troisième position, avant de sombrer définitivement dans les profondeurs du classement.
    Venant d’eux remarquez, je trouve paradoxalement assez rassurante cette analyse en forme de délectation morose concernant l’avenir du Bâlois. Pour m’en convaincre, il me suffit de constater l’état comateux, à ce jour, des Bleus pourtant portés aux nues à l’image du génial… Brian Joubert. Mais qui, dans la foulée du naufrage d’Indian Wells, n’ont par exemple pu compter que sur le vétéran Santoro pour sauver l’honneur au premier tour du Masters de Miami.
    Bref, en attendant de voir si Rodgeur a l’ombre du début d’une chance d’éventuellement redevenir Federer, je ne vous cache pas que j’ai d’autres très gros soucis avec ces matches de qualification pour le
    Mondial 2010.
    Et là, me référant à ce
    que j’ai lu et entendu, quelle ambiance dans les rangs! Traumatisés à mort par la cacade luxembourgeoise, c’est le trouillomètre à moins zéro que nos malheureux footeux abordent aujourd’hui leur rencontre contre les Moldaves. Car il n’y a plus de petites équipes, comme le clame à l’envi Michel Pont, histoire d’élever un peu le niveau.
    C’est vrai qu’Ottmar et ses ouailles manifestent une certaine ambition. Figurez-vous qu’ils n’ont qu’une seule chose en tête à Chisinau: la victoire.
    Sacrés Helvètes! C’est vraiment à se demander quelles idées tordues leur trottent dans le ciboulot d’habitude...

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  • Gérard Castella, le joyau de la couronne

    D’habitude j’aime me moquer un peu d’eux, je l’avoue. Là pourtant, j’aurais presque tendance à les plaindre, ces malheureux. Parce que pour la vague bleue, ce n’était pas franchement la marée montante à Indian Wells.
    Ils nous ont même rejoué Le Cid à l’envers. Du genre: il y avait pléthore, mais faute de cadors, il n’y eut personne pour arriver au port.
    Eh oui, dans les décors illico presto, les matamores. Qui devront encore bosser très fort pour espérer devenir des ténors. A commencer par les «Fantastic Four», qui se sont ratatinés sans gloire dans le désert californien.
    Bref, plus un rat tricolore après trois misérables tours. Au point que je me demande si ce n’est pas le plus pitoyable naufrage de la raquette hexagonale dans un grand tournoi. D’ordinaire, je m’en étonne du reste, il y a au moins un représentant français capable de damer le pion aux vrais champions.
    Qui, de leur côté, l’ont jouée plutôt profil bas. Je ne parle pas du pitbull, il s’agit d’un cas à part, mais de Djokovic. Et peu importe le résultat de son match de la nuit dernière . A la place de Novak, je m’inquiéterais surtout furieusement de m’être laissé autant menacer par… Wawrinka en huitièmes de finale.
    Je vous l’accorde, le danger potentiel représenté par le Vaudois se révèle sans intérêt aujourd’hui, l’unique préoccupation des foules étant de chercher à savoir par quel miracle Sa Grâce pourrait résister aux morsures cruelles des petites dents pointues de la belette écossaise.
    Remarquez, son heure est peut-être revenue à Rodgeur. Comme celle du Servette. Je vous en cause parce que j’ai lu un article dans le Matin, selon lequel le réveil a sonné pour les Grenat. A mon avis ils ne l’ont pas entendu, mais l’essentiel se situe ailleurs. Ce qui compte, c’est le superprogramme de Castella pour sortir de la mouise son équipe qui continue de s’y enfoncer.
    Après avoir affirmé avec force que ses footeux doivent absolument se sentir concernés (d’enfer le plan d’action, non?) l’entraîneur nous balance une de ces questions philosophico-existentielles dont seuls les sportifs ont le secret.
    A quoi, s’interroge ainsi le cher homme perplexe, servirait-il de préparer le futur alors que le présent empêche de construire l’avenir?
    Pas de doute. Avec Gérard, le ponte Pishyar tient un diamant autrement plus précieux que le brut. Pour ne pas dire le joyau de la couronne!

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