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le blog d'Edmée - Page 653

  • Ça mégote sur l’orchidée noire!

    Je trouve qu’il y a quelque chose de biblique dans le fait de sacrer Federer roi des rois en ce début d’année. Surtout quand je considère la manière dont on le perçoit à travers la blogosphère déchaînée.

    Non contents de le glorifier façon messie côté courts, les fans le célèbrent également côté jardin. Humble, sympa, fair-play, poli, calme, irréprochable. Bref, exemplaire sous toutes les coutures, le Rodgeur.

    Il est même tellement exceptionnel que ses adversaires se sentent un poil gênés de le battre. A l’image de Djokovic, qui a carrément souffert le martyre en s’offrant le scalp de la légende à Montréal.

    Et pourtant, figurez-vous que certains mégotent sur la perfection du Midas de la raquette helvétique. Je veux parler des commentateurs d’Eurosport. Oh certes pas ouvertement. Ça la ficherait mal étant donné que ce sont leurs confrères de L’Equipe qui ont sanctifié le phénix pour la troisième fois consécutive. Mais par la bande, nos incurables chauvins déclarent vicieusement que le tournoi le plus difficile de la planète reste sans conteste Roland Garros. Comme Sa Grâce Infinie ne parvient pas à le gagner, suivez mon regard!

    Cela dit, peiner pour toucher terre, avouez que c’est banal pour un extraterrestre. Sans compter que la surface parisienne est juste propre à couronner les escargots de service. A l’instar d’ailleurs du «plexicushion» de Melbourne. Il faut vraiment avoir une poche de kangourou à la place de la cervelle pour inventer un truc pareil. Une nouveauté catastrophique pour les amoureux du jeu offensif, mitonnée en sus dans le but crasse de juguler la mainmise implacable du Lucky Luke bâlois sur le tamis mondial. Moche, mais de nature à mettre du baume sur les chagrins esprits tricolores, de plus en plus frustrés dans le domaine.

    Remarquez, ils peuvent toujours se consoler avec le record de longévité de Santoro, qui dame le pion à Agassi. Sans les victoires, évidemment. Et après sa énième défaite humiliante contre Davydenko, les affaires ne semblent pas près de s’arranger pour le malheureux Fabrice, quasiment condamné à entrer à reculons dans l’Histoire.

    Un peu à l’image de Mauresmo, qui comptait sur les tournois australiens pour se refaire une beauté. Mais question lifting, il y a du boulot. C’est presque pire que pour son compatriote dans la mesure où la pauvre Amélie a été sèchement corrigée en quarts à Gold Coast par… Patty Schnyder. Edmée

     
    Réference
    Doc-ID:  J20080105682290
    Nombre de caractères:  2530
    Droit d'auteur:  Tribune de Genève
    Indexé par:  cgomez
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  • Les atouts des Suisses: déments!

    Cela date un chouia, mais je ne peux m’empêcher de vous offrir un petit flash-back sur le tirage au sort de l’Euro 2008.

    D’abord, comme d’habitude, les commentateurs d’Eurosport se sont illustrés en étalant leur muflerie, leur inculture et leur condescendance crasses lors de la retransmission de la chose. Se gaussant vulgairement de ce qui se passait à Lucerne et s’impatientant grossièrement de la lenteur du déroulement de l’événement. Sauf évidemment quand Platini a été invité à participer avec les autres champions au passage de la Coupe, et lorsque Deschamps a ouvert sa boule.

    Heureusement le résultat des courses a fini, à ma grande satisfaction, par rabattre douloureusement le caquet de ces cuistres, tandis que la bouille catastrophée de l’arrogant Domenech en découvrant l’ampleur du désastre achevait de me combler d’aise. Jouissif le coup de l’Italie alors que le suffisant Raymond, prétextant les avoir assez croisés, déclarait exaspéré quelques jours auparavant vouloir surtout éviter d’affronter les Suisses!

    A part ça, on aurait tort de trop se réjouir de l’infortune tricolore. Nos chers voisins appartiennent certes au groupe de la mort. Pourtant je crains fort que les Helvètes ne se retrouvent dans une situation tout aussi létale, quoi qu’en disent les intéressés et les spécialistes du ballon rond.

    Je ne ferai pas l’injure aux fans de foot de leur rappeler les résultats piteux, voire calamiteux des nôtres à l’occasion de leurs prestations amicales. Ce qui m’inquiète davantage, ce sont ces quelques phrases lues lundi dernier. Les Rouges ont en effet des atouts «inédits» pour faire plier la République tchèque, le Portugal et la Turquie. Outre rester dans leur hôtel le matin au lendemain d’une rencontre, ils vont travailler, je vous le donne en mille, avec un nutritionniste et un préparateur physique! Une nouvelle approche des matches d’une telle extravagance, avouez que ça vous en bouche un coin.

    Bref, l’an prochain ne me paraissant pas s’annoncer sous les meilleurs auspices côté crampon, c’est juste le contraire question tamis. Je vous avais averti que les coutures n’allaient pas tarder à craquer de partout chez le pauvre Nadal. Eh bien c’est pire que je l’imaginais, dans la mesure où il a également les petons en capilotade.

    Si en plus c’est toujours grosse fatigue pour Djokovic, Rodgeur devra carrément défier Justine Henin pour que ses succès ressemblent enfin à des victoires…

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  • Un sou est un sou. Bingo grâce à Davydenko

    Dire que les commentateurs sportifs changent d’avis comme de chemise est un euphémisme. Ce sont de telles girouettes qu’ils doivent avoir du mal à suivre côté liquettes!Ainsi mercredi les experts des ondes, du net et du print chipotaient-ils sur les deux premiers matches d’un Federer tellement moins rayonnant, allant jusqu’à évoquer un bilan 2007 proche de la catastrophe par rapport à celui de l’an dernier

    Hier au contraire, il fallait les entendre bavasser sur la splendeur du maître des maîtres, personnellement impressionné par sa propre performance. Fabuleux quand il raflait un point, simplement trop ambitieux quand il en paumait un! Bref, plein la bouche qu’ils en avaient des prouesses du Suisse, revenu à son meilleur niveau pour larguer ce pauvre Roddick. Lessivé, tombé sans gloire comme une vieille chaussette, avec un bruit sec et métallique

    La belle affaire dans un match qui comptait pour beurre, Davydenko venant d’envoyer le phénix en demi-finale, sans qu’il ait à se prendre le chou. Du coup, les experts avaient une nouvelle occasion de s’illustrer. Même éliminé le Russe a joué le jeu, glosaient-ils, à croire qu’il était juste question de gloire. Pourtant personne n’ignore que pour le déplumé un sou est un sou. Avec la perspective d’en empocher plus de 100.000 avant de partir en vacances, vous pensez s’il raterait l’occasion d’aller se bronzer la couenne sans écorner son capital A ce propos, il me rappelle un peu Federer. On ne m’ôtera en effet pas de l’idée que distraire une partie de ses millions pour se payer un coach doit lui arracher le cœur, au Bâlois.

    Mais je m’égare. Pour l’instant rien n’est dit à Shanghai. Et on reparlera de l’insigne irrésistibilité de l’as des as lorsqu’il brandira son trophée. A l’image,de la vaillante Justine Henin à Madrid. Souvent comparée d’ailleurs au génie helvétique. Pas très flatteur en l’occurrence. Face à elle, Rodgeur est loin du compte dans son Masters. Se montrant soit incapable de gagner contre le dernier de la poule, soit l’emportant laborieusement contre un adversaire d'opérette. Sauf quand c’est inutile.

    Alors que la Belge n’a pas perdu un seul match de poule, s’offrant aussi le luxe de mettre deux roues de vélo à Marion Bartoli qui, elle au moins, l’avait battue à Wimbledon. Certes, je fais confiance aux machos de service pour ricaner bêtement, en répétant que le tennis des filles est à celui des garçons ce qu’une smart est à une Rolls. Franchement rien à voir côté moteur donc. Il n’empêche...

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