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le blog d'Edmée - Page 655

  • Des toiles pour le week-end

    Un peu de patience avant d'avoir l'embarras du choix côté pellicule. En attendant, les fans de Gus Van Sant adoreront Paranoïd Park, Prix du 60e anniversaire du festival de Cannes en mai dernier. Toujours hanté par l'adolescence, âge à la fois ingrat et plein de grâce qu'il est sans doute le seul à restituer sur grand écran avec une telle sensibilité, le réalisateur suit Alex (Gabe Navins), skateur maladroit et assassin involontaire. Un film hyptnotique à l'image de Last Days consacré à ceux du chanteur Kurt Cobain, mais où l'esthétique ultradominante fait parfois oublier l'essentiel de l'intrigue, l'humanité du jeune héros.

    Les groupies de Melville feront en revanche bien d'éviter  pour ne pas s'énerver, Le deuxième souffle d'Alain Corneau. Spécialiste du polar (Police Python, La menace, Série noire, Le Ccusin), le cinéaste français a fait beaucoup mieux que ce remake pesant, trop long aux ralentis ampoulés, tout comme le jeu des comédiens. Et pourtant, entre Daniel Auteuil, Michel Blanc, Jacques Dutronc, Eric Cantona, Gilbert Melki, il n'a pas lésiné, Corneau. Sans oublier la sulfureuse Monica Bellucci. En blonde façon Deneuve mâtinée de Bardot. Preuve qu'un casting d'enfer ne suffit pas.

    Dans le genre resucée avec vedettes, Le deuxième souffle se tient tout de même mieux que Le coeur des hommes 2, où s'exhibent Marc Lavoine, Bernard Campan, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Darmon. Quatre machos ringards et vulgaires, affublés de quatre nunuches d'une autre époque, prêtes à tout encaisser et à tout pardonner. On croit rêver!

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  • Indignes d'organiser l'Euro

    J’espère que vous avez réussi à surmonter la douloureuse épreuve que vous ont infligée les Suisses lors de leur infamante prestation face aux Américains la semaine dernière à Bâle. Moi, en tout cas, je reste atterrée par la pathétique nullité de nos feignasses.

    Eh bien je vous garantis que cette consternante cacade n’en a guère ému d’autres. Notamment les pontes du ballon rond, si j’en juge par leurs déclarations mollassonnes suite au coup de sifflet.

    A commencer par celles de l’apathique Schürmann. Pas stressé le moins du monde, le bonhomme. Allant au contraire jusqu’à trouver du bon dans l’affaire, à retenir des tentatives intéressantes en dépit d’essais relativement infructueux!

    Pour lui, en réalité, la rencontre s’est bêtement jouée sur un détail stupide. Au point que je croyais entendre le suffisant Bernard Laporte, vilipendant sans vergogne les valeureux British sur France 2 dimanche matin, après la déculottée qu’ils avaient flanquée aux Bleus la veille.

    A propos, il n’est pas trop regardant sur la marchandise, Sarkozy. Quand je pense que le Nanard est ministre depuis lundi alors qu’il est soupçonné d’«irrégularités fiscales», voilà qui ne contribuera pas franchement à blanchir, si j’ose dire en l’occurrence, l’«octobre noir» du président!

    Mais bref. Pour en revenir à nos moutons, il apparaît clair que ces matches amicaux bassinent un max les Helvètes. Du coup je me demande où est l’intérêt. Ça coûte des sous, prend des heures d’antenne, frustre le supporter et énerve les clubs qui récupèrent des invalides.

    Sans oublier l’essentiel: la révélation cruelle d’impuissances crasses. Moralité, on ne devrait pas permettre à des pays aussi médiocres en foot que la Suisse et l’Autriche d’organiser un Euro dans le seul but de pouvoir en être. Non seulement cela fait entreprise philanthropique pour handicapés du crampon, mais ces équipes bout de bois piquent la place de nations drôlement plus qualifiées.

    C’est vrai, quoi. Il faudra se taper les «performances» des besogneux, tandis que des cadors comme les Anglais, les Italiens ou les Ecossais risquent de ne pas participer.

    Voire les Français, rétorqueront les fans. Qu’ils se rassurent. Avec le pot inouï caractérisant leurs idoles, encore démontré in extremis contre la Lituanie à Nantes, je doute fort qu’on ait la moindre chance d’y échapper, aux Tricolores.

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  • Franchement nuls ces Anglais!

    Hagards, prostrés, abattus, hébétés, dévastés. Ne comprenant pas cette défaite d'une rare injustice, face à des Anglais venus de nulle part. Bref, au fond du trou, les Bleus. Carrément incapables de revoir ces cruelles images, à l'instar de l'ineffable Laporte, quittant le plateau de télérugby le dimanche matin pour s'isoler dans son incommensurable tristesse, pendant les petits résumés du match fatal de la veille...

    Bref, je ne vous raconte pas la frustration. Et pourtant, elle n'a guère duré. L'émission n'était de loin pas terminée que le coq à terre avait déjà relevé la crête, "cocoriquant" tous azimuts sans vergogne. On avait le match en main, c'est normal on est plus performant. Tout s'est joué sur un détail. D'alleurs qu'est-ce qu'une banale victoire en finale de Coupe du monde pour des cadors trois fois champions d'Europe en quatre ans...

    Depuis le début de la semaine, les commentateurs ont pris le relais. Prêts à changer des règles obsolètes favorisant les nuls, les joueurs au pied, les handicapés de l'essai. Bref, manquant de mots pour fustiger ces British de paccotille, finalistes d'opérette carrément indignes de fouler la pelouse parisienne...

    Sommet atteint hier avec l'annonce de France-Argentine "en direct et en intégral vendredi soir, le super grand match à ne pas manquer" pour... la troisième place. Et samedi soir? Ben oui quoi, c'est prévu pareil. Vous n'allez quand même pas nous bassiner davantage avec Afrique du Sud-Angleterre...   
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