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le blog d'Edmée - Page 656

  • Des toiles pour le week-end

    Pas de grandes nouveautés à se mettre sous la rétine ce week end. A voir quand même "Mon frère est fils unique" du réalisateur italien Daniele Luchetti, qui pous plonge dans  l'Italie des années 70. Dans ce film s'étalant sur une période de quinze ans, il oppose deux frères, amoureux de la même femme, dont l'un est néofasciste et l'autre communiste. Une fresque bien ficelée faite de fugues de bagarres et de passions, servie par deux bons comédiens. Plutôt beaux gosses, ce qui ne gâte rien.

    Dans un tout autre genre, le Bâlois Edgar Hagen accompagné de psychiatres et de leurs patients, se lance dans un drôle de road movie, où se succèdent rencontres et témoignages, le plus souvent bouleversants, d'êtres humains en proie à des psychoses extrêmes. A l'intention des fans du documentaire pointu souhaitant aller au bout de la folie...

    Pour le reste, autant se reporter aux sorties de la semiane dernière. Ou mieux, louer "Quo Vadis", "La nuit de l'iguane", "L'arrangement". Histoire de se faire plaisir tout en rendant hommage à la grande Deborah Kerr, qui vient de nous quitter à l'âge de 86 ans. 

     

       

      

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  • Entre pinces, normal qu'on se la serre!

    Je ne supposais évidemment pas qu’il s’était mué d’un coup de loup en agneau. Ou de monarque absolu en bon roi soucieux de l’opinion de ses sujets. Quand même, il me semblait qu’avec le temps et l’expérience il s’était un peu calmé, McSornette. Erreur. Le petit potentat de la crosse genevoise continue à en chercher à tout le monde.

    Par exemple à l’arbitre l’autre soir à Zoug, en le narguant bêtement par des applaudissements intempestifs, histoire de contester un but incontestable, le plus ignare des choses du hockey ayant indubitablement vu le puck avant qu’il entre dans la cage de Mona. Comme dans du beurre de surcroît.

    Mais il faut croire que BigMac est encore pire que le plus inculte dans le domaine. Faisant en outre preuve d’une mauvaise foi crasse, il a prétendu vouloir simplement féliciter ses joueurs en tapant ostensiblement des mains. Vous imaginez si c’est son style d’encenser des perdants! Moralité, «W» a pris dix minutes de pénalité.

    Bref, autant dire que le bonhomme ne changera jamais. Remarquez, il n’est pas le seul, si j’en juge par nos représentants à la récente rencontre de Coupe Davis. A commencer par le cultissime Federer, dont l’égoïsme forcené a finalement conduit à ce maudit match de barrage. Et à la lamentable défaite qu’il a contribué à précipiter, en se montrant incapable de gagner le double.

    D’accord, se taper Yves Allegro a quelque chose de surhumain, y compris pour le phénomène. Drôlement plombé par ailleurs par les gesticulations désespérées de ce balourd de Wawrinka, qu’un cul-de-jatte aurait terrassé les doigts dans le nez, une main attachée dans le dos.

    Cela n’empêche pas le Vaudois de passer pour un lion figurez-vous. Du moins à en juger par ce sous-titre surréaliste glané dans une interview: Wawrinka est un compétiteur résolu à la ténacité légendaire. Pourquoi pas historique pendant qu’on y est!

    Il y a mieux dans le genre, l’intéressé se flattant de pénétrer sur un court non seulement sans cultiver le moindre doute, mais avec la rage de vaincre. Etant donné que j’ai lu ces sornettes dans La Vie protestante, je souhaite bon courage au dieu de la raquette pour reconnaître les siens après la déculottée de Prague.

    Qui n’a apparemment pas véritablement servi de leçon au brave Stan. Et je ne parle même pas de sa piteuse sortie au premier tour du tournoi suivant. Au lieu de se flageller vilain pour sa cacade en Tchéquie, il  s'est contenté de pleurnicher et de défendre bec et ongles Severin Lüthi, le capitaine fantôme. Vous me rétorquerez qu’entre pinces, c’est normal qu’on se la serre!

       
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  • Des toiles pour le week-end

    Envie de sang frais? Alors je ne saurai trop vous conseiller 4 minutes, un film allemand signé Chris Kraus, qui marche sur les traces de son illustre prédécesseur La vie des autres. Bardé de récompenses dans son pays et ailleurs il raconte la rencontre explosive entre une prof de piano octogénaire et une jeune détenue incarcérée pour meurtre. Elle est violente, suicidaire, réfractaire à toute discipline et surtout extrêmement douée  pour le piano. Un rôle tenu par Hannah Hezsprung, une véritable découverte, qui nous bluffe par son jeu, mélange de sauvagerie, de passion et de sensibilité exacerbée.

    Pour les fans de Beigbeder, il y a évidemment 99 francs de Jan Kounen d'après le best-seller du même nom, où le cinéaste se livre à un joyeux jeu de massacre publicitaire sous acide. Avec Jean Dujardin, assez irrésistible en snob arrogant, débile, mais sympathique. On retrouve également une Jodie Foster excellente et en colère  dans A vif de Neil Jordan, qui traite de la médiatisation de la violence et de l'auotjustice. Enfin le Canadien Denys Arcand boucle sa trilogie commencée avec Le déclin de l'empire américain par L'âge des ténèbres. Quelques gags réussis, mais dans l'ensemble on s'ennuie plutôt ferme dans ce long métrage qui est hélas d'abord pavé de bonnes intentions.    

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