Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 654

  • Pour en finir avec nos "géants" des cimes

    Juste deux mots à propos de cette désastreuse Coupe Davis, au cours de laquelle Pierre-Alain Dupuis et Marie-Laure Viola ont atteint le sommet du ridicule. Se gaussant d’une presse écrite mécréante, ils croyaient au contraire fermement aux chances de Wawrinka de terrasser Roddick, après sa victoire sur un Blake pourtant moribond.
    Simple affaire de physique et de mental glosaient sottement les deux experts, assurant que question talent le Vaudois pouvait s’offrir le scalp du Texan une main attachée dans le dos…
    Me faisant ainsi irrésistiblement penser à leurs homologues français irrités par les Tchèques. Qui, selon eux, ont battu des joueurs indéniablement plus talentueux mais indiscutablement minés par une ambiance déstabilisante…
    Un chauvinisme échevelé propre à l’inénarrable Jaton
    et au pompant «on va dire» Brugger. Fabrice ne cesse d’estimer que nos mâles de choc se plantent uniquement quand
    ils ne peuvent développer leur puissance et leur génie sur des pistes trop faciles.
    De son côté Marc refuse d’admettre qu’Aline Bonjour s’appelle définitivement Aurevoir. Et vient ingénument de qualifier Denise Feierabend de «petit joyau». Si la malheureuse se révèle de la même eau que le «diamant brut» grenat du ponte Pishyar, elle n’est pas près non plus d’étinceler de la
    facette!
    Bref. Avant les finales en Suède, nos farfelus nous ont bassinés avec ces Helvètes qui allaient rafler au moins cinq Globes de cristal. Deux pour Cuche (général et géant), ceux du super-G pour Défago et Fabienne Suter, celui de la descente pour Dominique Gisin.
    Sans oublier la montée sur quelques podiums de Lara Gut, histoire de confirmer la déjà légendaire vitesse à l’allumage de la fusée de Comano…
    Macache bono! La flèche des Bugnenets a réussi in extremis, la moindre des choses, à dominer le géant après un intempestif lâcher de bâton au départ de la première manche. Tellement concentré le Didier, qu’il a failli achever sa saison dans la purée! Ces prétentions revues nettement à la baisse n’ont évidemment pas empêché nos commentateurs de se pâmer follement, à l’image de Sa Logorrhée surexcitée par l’exploit de son dieu.
    En attendant, cette façon hypersuisse de se laisser coiffer quatre fois au poteau sans gloire ne promet rien de bon concernant les visées de Federer sur un nouveau Grand Chelem. Pas grave, remarquez. Ses
    récents détracteurs lui pardonnent tous ses forfaits depuis l’annonce de sa future paternité. A croire que c’est lui qui le porte, son mouflet!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Toujours ce sacré syndrome helvétique!

    Genève-Servette ne méritait pas ce triste sort étant donné son extraordinaire remontée au score, blablataient les experts de la TSR. Ben voyons! A croire que les supernazes de la crosse genevoise pouvaient prétendre
    à une victoire après leurs quatre pitoyables prestations.
    Pour vous faire une idée précise de leur infamant niveau, souvenez-vous que les Aigles (je me pince!) ont misérablement triché histoire de choisir leur adversaire. Mieux, ils n’avaient plus McSornette dans les patins depuis deux matches!
    Bien mal acquis ne profite jamais, donc. Une leçon que
    Big Mac aurait intérêt à potasser en vacances. Tant qu’il y est, il devrait aussi méditer sur le fait que rien ne sert de courir, au lieu de se ridiculiser
    bêtement à jouer les Federer d’opérette, en versant des
    larmes de crocodile sur son retentissant échec annoncé.
    Causer de Sa Grâce me force évidemment à évoquer son vil forfait en Coupe Davis. Et quand j’entends Roddick décrire sa fierté de jouer pour les
    Etats-Unis, Tsonga ou Simon se déclarer pareillement honorés d’en découdre, sans parler de Nadal avide de décrocher le Saladier d’argent pour son pays, j’ai franchement honte des mensonges que nous a débités notre prétendu parfait gentleman pour couper à l’épreuve. Au point que je ne suis pas loin de lui préférer Yves Allegro.
    Non seulement il chante, mais il a un humour décoiffant. Le joyeux drille ne pense-t-il pas sérieusement battre les frères Bryan les doigts dans le nez?
    Remarquez que dans le genre, il n’arrive pas à la
    cheville de l’inénarrable Fabrice Jaton. Cuche skie sur un nuage depuis quelque temps, clamait Sa Logorrhée aveuglée par son amour inconditionnel.
    C’eût été plus intelligent et fructueux qu’il restât carrément sur la piste, me disais-je
    in petto. Ça n’a pas loupé.
    Tirant sur le frein à main comme l’an dernier, le Neuchâtelois grand perdant de la descente de Kvitfjell, est déjà quasiment cuit pour le globe. A l’image, c’est encore moins étonnant, de son pote Défago. Toujours ce sacré syndrome helvétique, en somme. A cet égard d’ailleurs,
    le talent du siècle leur dame presque le pion, aux Didier.
    On ne ne lui en voudra pas d’avoir raté une manche,
    bavassait ainsi Marc Brugger.
    J’hallucine. Depuis Val d’Isère,
    il nous gonfle avec sa Lara Gut qui va bouffer du lion, alors qu’elle est reléguée plus souvent qu’à son tour derrière toutes ses compatriotes…
    Bref, entre le missile des Bugnenets et la fusée de
    Comano, ce n’est pas demain la veille qu’on va se retrouver sur orbite!
    Edmée

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Servette, un diamant façon strass. Et encore!

    Là, j’avoue que j’en suis comme deux ronds de flan. J’ai beau chercher, je n’avais jamais lu une chose pareille. Même aux heures les plus glorieuses du club. Au point que j’ai dû m’y reprendre à deux fois pour être certaine d’avoir effectivement vu ce titre carrément hallucinant.
    «Servette est un diamant à tailler», a donc déclaré le plus sérieusement du monde le président Pishyar. Ajoutant qu’il s’attellerait à ciseler en personne cette fabuleuse gemme, car il tient à l’exhiber en Super League.
    Mazette! A se demander si le ponte s’y connaît en pierres et ne confond pas son précieux solitaire avec un vulgaire brillant. Ce qui entre nous serait déjà Byzance. Ses footeux n’auraient en effet que la valeur d’un strass – et on est loin du compte – on hisserait le drapeau illico presto!
    Remarquez, les patrons grenat ont une nette tendance à baigner dans l’euphorie ces jours. McSornette aussi prend ses désirs pour des réalités. Je vais secouer les puces à mes joueurs pour leur donner de l’énergie, clamait-il jeudi soir au TJ avant le match contre Kloten. Et quoique ses Aigles aient encore des poux dans les plumes, le boss des Vernets croit fermement qu’il peut s’offrir les Aviateurs en trois coups de cuillère à pot.
    A l’évidence, Big Mac n’a rien du pronostiqueur de choc. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater que Berne se royaume en tête du classement alors qu’il ne l’imaginait pas dans le top quatre…
    «W» me fait un peu penser à Borg. Après avoir fielleusement mégoté sur le talent de Federer, le Suédois nous assurait début décembre que Sa Grâce allait redevenir numéro un les doigts dans le nez cette année. Et n’hésitait pas à placer
    Richard Gasquet parmi les favoris à la victoire au dernier Open d’Australie.
    Enfin, heureusement qu’il y a Andreas Küttel et Fabienne Suter pour relever le niveau. Même si le premier a chanceusement raflé son titre en une seule manche et la seconde gagné une descente bidon, de l’avis des bolides en colère. Faudrait d’ailleurs savoir. D’après Marc Brugger éberlué, lui, par l’exploit fumant de la Suissesse, il n’y avait… que de la pente sur cette piste de Bansko.
    Le brave garçon faisait ainsi la pige à Jaton. L’autre week-end, Fabrice s’extasiait en se demandant comment diable Cuche parvenait à rester debout dans cet impitoyable géant de Sestrières «ne laissant absolument aucun répit aux skieurs». Un scandale. Dans une course de 90 secondes, ils auraient bien besoin qu’on leur ménage des aires de repos entre les piquets!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat