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Servette, un diamant façon strass. Et encore!

Là, j’avoue que j’en suis comme deux ronds de flan. J’ai beau chercher, je n’avais jamais lu une chose pareille. Même aux heures les plus glorieuses du club. Au point que j’ai dû m’y reprendre à deux fois pour être certaine d’avoir effectivement vu ce titre carrément hallucinant.
«Servette est un diamant à tailler», a donc déclaré le plus sérieusement du monde le président Pishyar. Ajoutant qu’il s’attellerait à ciseler en personne cette fabuleuse gemme, car il tient à l’exhiber en Super League.
Mazette! A se demander si le ponte s’y connaît en pierres et ne confond pas son précieux solitaire avec un vulgaire brillant. Ce qui entre nous serait déjà Byzance. Ses footeux n’auraient en effet que la valeur d’un strass – et on est loin du compte – on hisserait le drapeau illico presto!
Remarquez, les patrons grenat ont une nette tendance à baigner dans l’euphorie ces jours. McSornette aussi prend ses désirs pour des réalités. Je vais secouer les puces à mes joueurs pour leur donner de l’énergie, clamait-il jeudi soir au TJ avant le match contre Kloten. Et quoique ses Aigles aient encore des poux dans les plumes, le boss des Vernets croit fermement qu’il peut s’offrir les Aviateurs en trois coups de cuillère à pot.
A l’évidence, Big Mac n’a rien du pronostiqueur de choc. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater que Berne se royaume en tête du classement alors qu’il ne l’imaginait pas dans le top quatre…
«W» me fait un peu penser à Borg. Après avoir fielleusement mégoté sur le talent de Federer, le Suédois nous assurait début décembre que Sa Grâce allait redevenir numéro un les doigts dans le nez cette année. Et n’hésitait pas à placer
Richard Gasquet parmi les favoris à la victoire au dernier Open d’Australie.
Enfin, heureusement qu’il y a Andreas Küttel et Fabienne Suter pour relever le niveau. Même si le premier a chanceusement raflé son titre en une seule manche et la seconde gagné une descente bidon, de l’avis des bolides en colère. Faudrait d’ailleurs savoir. D’après Marc Brugger éberlué, lui, par l’exploit fumant de la Suissesse, il n’y avait… que de la pente sur cette piste de Bansko.
Le brave garçon faisait ainsi la pige à Jaton. L’autre week-end, Fabrice s’extasiait en se demandant comment diable Cuche parvenait à rester debout dans cet impitoyable géant de Sestrières «ne laissant absolument aucun répit aux skieurs». Un scandale. Dans une course de 90 secondes, ils auraient bien besoin qu’on leur ménage des aires de repos entre les piquets!

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