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Federer et la Coupe Davis? Rien à cirer!

Ce n’est pas demain la veille que le phénix va renaître de ses cendres avec sa stratégie à la gomme!
Je l’avoue, je me perdais en conjectures à propos de cette nouvelle blessure au dos. Mais je me forçais à imaginer que dans le fond cela pouvait expliquer son effondrement au service contre Nadal à Melbourne. Même après avoir usé de cette arme fatale pour réduire en bouillie Del Potro et Roddik. D’où ma compréhension de son absence à Dubaï, dans la mesure où il n’avait de surcroît pas grand-chose à perdre suite à son misérable parcours de l’an dernier.
J’allais jusqu’à éventuellement lui pardonner son pitoyable forfait en Coupe Davis. Plus maintenant, car le vilain a menti. Que des craques cette histoire d’échine en délicatesse. Son préparateur physique l’a dit sans ambages dans Blick, Rodgeur n’est pas blessé.
Unique conclusion à tirer — outre qu’il doit tourner une pub pour Kleenex, persiflait un perfide — c’est que ce brave Federer n’en a strictement rien à cirer de mouiller son maillot pour son pays, contrairement
à ses affirmations hypocrites sur son site.
Patriote à la noix en somme, comme j’avais déjà eu l’occasion de le prétendre. Cela dit, ce n’est pas bon du tout pour son image, ce comportement égoïste. Du coup, il souffre encore davantage de la comparaison avec Nadal. En effet, si le pitbull de Manacor a également renoncé à Dubaï c’est pour mieux se préparer à défendre vaillamment les couleurs de l’Espagne, lui.
A part ça, je ne sais pas si vous avez noté la façon ridicule dont les Français se rengorgent en évoquant l’Open 13 de Marseille, qui réunit selon eux la crème du gratin du gotha de la raquette depuis sa création il y a seize ans.
Sauf qu’en y regardant de plus près, je me suis aperçue qu’il n’y a que deux joueurs du top 10 et que quinze se classent largement au-delà de la 50e place. Sans causer de ceux qui végètent aux alentours de la 100e, de la 200e, de la 300e et de la 400e!
Bref, vous visionnez la quintessence de la chose. Il y a plus saugrenu, remarquez. Non contents de s’enorgueillir de la qualité bidon du tournoi, nos chers voisins se gargarisent follement à l’idée qu’il y aura au moins un des leurs en finale.
Le comble eût été que ce ne fut pas le cas. Les Tricolores n’étaient pas loin de se trouver seuls en lice et deux d’entre eux ont eu la rude tâche d’affronter le redoutable… Georges Bastl

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