Sa Grâce serait-elle déjà en disgrâce? En tout cas, si Federer avait voulu nous convaincre que le tennis n'était pas trop son truc en ce début 2009, il ne s'y serait pas pris autrement. A bout de souffle à Abu Dhabi le pauvre chéri... Car jouer pareillement comme un pied la plupart du temps dans son match contre Murray, je crois bien que ça ne lui était jamais arrivé. Et il n'y a pas d'excuse exhibitionniste qui tienne!
A moins que le Suisse n'ait rusé pour éviter de se laisser taper d'entrée par le pitbull de Manacor. Qui a lui atomisé son adversaires en deux coups de cuillère à pot. Mais peut-être ne fut-ce finalement pas un si bon calcul de la part de Rodgeur, l'Ibère n'ayant en somme que battu un Davydenko toujours aussi inexistant. Quoique prétende le commentateur d'Europort, acharné à nous persuader du contraire, histoire de mieux valoriser l'Espagnol.
A propos, vous avez sans doute noté qu'il ressemble à tout le monde, ce cher Rafa, pour avoir troqué son marcel sexy moulant contre une sage chemisette à manches et son pamntacourt ultracollant contre un banal bermuda. Remarquez, ce n'est pas pour autant qu'il ne cesse de se décoincer frénétiquement le string, le numéro un mondial. Ah la la, je ne vous raconte pas à quel point ce terme est duraille à avaler depuis qu'il ne s'adresse plus au phénix bâlois!
Edmée