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Gérard Castella, le joyau de la couronne

D’habitude j’aime me moquer un peu d’eux, je l’avoue. Là pourtant, j’aurais presque tendance à les plaindre, ces malheureux. Parce que pour la vague bleue, ce n’était pas franchement la marée montante à Indian Wells.
Ils nous ont même rejoué Le Cid à l’envers. Du genre: il y avait pléthore, mais faute de cadors, il n’y eut personne pour arriver au port.
Eh oui, dans les décors illico presto, les matamores. Qui devront encore bosser très fort pour espérer devenir des ténors. A commencer par les «Fantastic Four», qui se sont ratatinés sans gloire dans le désert californien.
Bref, plus un rat tricolore après trois misérables tours. Au point que je me demande si ce n’est pas le plus pitoyable naufrage de la raquette hexagonale dans un grand tournoi. D’ordinaire, je m’en étonne du reste, il y a au moins un représentant français capable de damer le pion aux vrais champions.
Qui, de leur côté, l’ont jouée plutôt profil bas. Je ne parle pas du pitbull, il s’agit d’un cas à part, mais de Djokovic. Et peu importe le résultat de son match de la nuit dernière . A la place de Novak, je m’inquiéterais surtout furieusement de m’être laissé autant menacer par… Wawrinka en huitièmes de finale.
Je vous l’accorde, le danger potentiel représenté par le Vaudois se révèle sans intérêt aujourd’hui, l’unique préoccupation des foules étant de chercher à savoir par quel miracle Sa Grâce pourrait résister aux morsures cruelles des petites dents pointues de la belette écossaise.
Remarquez, son heure est peut-être revenue à Rodgeur. Comme celle du Servette. Je vous en cause parce que j’ai lu un article dans le Matin, selon lequel le réveil a sonné pour les Grenat. A mon avis ils ne l’ont pas entendu, mais l’essentiel se situe ailleurs. Ce qui compte, c’est le superprogramme de Castella pour sortir de la mouise son équipe qui continue de s’y enfoncer.
Après avoir affirmé avec force que ses footeux doivent absolument se sentir concernés (d’enfer le plan d’action, non?) l’entraîneur nous balance une de ces questions philosophico-existentielles dont seuls les sportifs ont le secret.
A quoi, s’interroge ainsi le cher homme perplexe, servirait-il de préparer le futur alors que le présent empêche de construire l’avenir?
Pas de doute. Avec Gérard, le ponte Pishyar tient un diamant autrement plus précieux que le brut. Pour ne pas dire le joyau de la couronne!

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