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Ils veulent tous sauver le soldat Rodgeur

Le joyau de la couronne grenat était du toc, a décrété le ponte Pishyar qui a viré le brave Calimero comme un malpropre. Tout ça pour le remplacer par Niederhauser, un coach d’opérette d’une prétention aussi folle que ridicule. «Le pacte est conclu, c’est marche ou crève», a donc déclaré le nouvel entraîneur en forme «de pile électrique», selon sa propre définition.
La batterie m’a hélas l’air déjà à plat. En tout cas, étant donné le résultat de jeudi soir contre Wil, les Servettiens sont de plus en plus près de remplir la seconde partie du contrat. Pas de doute, il faudra drôlement recharger les accus, mon cher William. Et vite!
A part ça, vous avez constaté que Federer tâtera finalement de l’ocre à Monte-Carlo. Une décision évidemment cousue de fil blanc, démontrant la nullité encore plus évidente du Suisse en communication que sur le court ces derniers temps.
D'accord, la trouille ne se commande pas. Il n’empêche que je l’imaginais mal devant sa télé, regarder Nadal rafler le pactole. Ou plus grave, risquer de se retrouver à deux doigts d’une humiliante relégation en quatrième position.
Reste que cette annonce tardive a provoqué une pluie d’articles. Oubliant le pitbull et les deux fox-terriers, les spécialistes du tamis se reperdent en conjectures frénétiques sur l’état de l’éventuelle légende. Tandis que d’ex-fines raquettes de la planète, avides de travailler avec le roi déchu, y vont de leurs conseils à la noix pour espérer le remettre sur le trône.
En effet, je ne vous raconte pas l’indigence imaginative des suggestions pour sauver le soldat Rodgeur. Il doit monter plus souvent au filet, progresser sur son retour en revers. Il a également besoin d’un autre œil, d’un nouveau cerveau. Et de battre Nadal… Ben voyons.
Quand Lendl, McEnroe, ou Borg alignent ces platitudes ça passe, remarquez. En revanche, lorsqu’il s’agit de Wilander, au secours! Non seulement Mats la Science est loin du compte question palmarès. Mais en considérant la manière dont il s’est planté avec Paul-Henri Mathieu, je ne saurais trop conseiller au phénix de continuer à jouer les sourds.
De toute façon, rien n’y fera tant que le Bâlois en pleine régression, se comportant pire qu’un môme en pleurnichant et en cassant ses jouets, refusera de reconnaître un vague déclin. Même passager.
Certes, il lui arrive de relever que le taurillon de Manacor est le meilleur joueur du monde «actuellement». Cette petite restriction adverbiale suffit à prouver à quel point Sa Grâce ne croit pas in petto à la véritable supériorité de l’Ibéroïde.

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