Dur, dur avec le trouillomètre à moins zéro! (27/03/2009)

Avant il était la bête noire en chef et maintenant il n’a que des bêtes noires. Du coup, je me ronge les sangs à la première balle. Au point que
je commence à moins
m’inquiéter en regardant jouer Wawrinka. Un comble, vous
en conviendrez.
Cela dit, j’ai une intime conviction. Si Sa Grâce n’avait pas poussé la fatuité jusqu’à bassiner le monde entier avec ses besoins irrépressibles de records galactiques au lieu de se contenter de gagner sans en faire un fromage, il n’aurait sans doute pas la planète accrochée à ses basques.
Epiant sa vie, épluchant son jeu depuis qu’il a paumé sa couronne tout en continuant à se croire sur le trône. C’était déjà le flot, le fleuve, le torrent à chaque défaite. Depuis une semaine, je ne vous raconte pas l’overdose de conjectures nazes sur le thème.
Joueurs, observateurs,
experts et j’en oublie, ils
tendent en effet de plus en plus à considérer le phénix telle l’ex-future légende du millénaire. Particulièrement d’ailleurs les Français, qui l’imaginent finir l’année en troisième position, avant de sombrer définitivement dans les profondeurs du classement.
Venant d’eux remarquez, je trouve paradoxalement assez rassurante cette analyse en forme de délectation morose concernant l’avenir du Bâlois. Pour m’en convaincre, il me suffit de constater l’état comateux, à ce jour, des Bleus pourtant portés aux nues à l’image du génial… Brian Joubert. Mais qui, dans la foulée du naufrage d’Indian Wells, n’ont par exemple pu compter que sur le vétéran Santoro pour sauver l’honneur au premier tour du Masters de Miami.
Bref, en attendant de voir si Rodgeur a l’ombre du début d’une chance d’éventuellement redevenir Federer, je ne vous cache pas que j’ai d’autres très gros soucis avec ces matches de qualification pour le
Mondial 2010.
Et là, me référant à ce
que j’ai lu et entendu, quelle ambiance dans les rangs! Traumatisés à mort par la cacade luxembourgeoise, c’est le trouillomètre à moins zéro que nos malheureux footeux abordent aujourd’hui leur rencontre contre les Moldaves. Car il n’y a plus de petites équipes, comme le clame à l’envi Michel Pont, histoire d’élever un peu le niveau.
C’est vrai qu’Ottmar et ses ouailles manifestent une certaine ambition. Figurez-vous qu’ils n’ont qu’une seule chose en tête à Chisinau: la victoire.
Sacrés Helvètes! C’est vraiment à se demander quelles idées tordues leur trottent dans le ciboulot d’habitude...

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