Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 586

  • Les oreilles et la queue pour un Nadal survolté!

    J’aime bien l’euphémisme du titre:  Nadal «écarte» Federer à Miami. Alors qu’il l’a pour le moins écartelé, sinon proprement écrabouillé en même pas 80 minutes! De quoi craindre le pire. Si jusqu’ici on avait souvent eu droit à des finales de rêve entre les deux hommes, on risque dorénavant de ne plus assister qu’à des demi-finales de cauchemar. Pour autant évidemment que la légende, actuellement très surfaite, parvienne jusque là.

    Pas de service, pas de coup droit, pas de revers, pas de lob, pas de smash, pas de slice, pas d’amortie, pas de volée, pas de passing. Juste quelques vagues coups gagnants, dont se montre sans problème capable le millième mondial.  

    En résumé, aucun atout pour espérer désarçonner un tant soit peu le matador de Manacor mâtiné de picador. D'une rare cruauté, il s’est livré à une véritable corrida sur le Central floridien. S’adjugeant une quinzième fois, les doigts dans le nez, les oreilles et la queue d'une bête blessée dès l’entame de la rencontre.

    A se demander d’ailleurs comment Rodgeur a réussi à remporter cinq jeux face à l’Attila des courts plus survolté que jamais. Le malheureux était à ce point à la rue, que le commentateur de la TSR n’avait pas souvenir de l’avoir vu malmené de la sorte par son adversaire. Il a la mémoire courte, c’était pire à Roland Garros en 2008 pour l'obtention du trophée, où Federer avait pathétiquement décroché quatre jeux en trois sets.  

    Comme d’habitude quand il perd, le Bâlois a accusé un jour sans sur une surface trop lente qui ne lui convenait pas. Rien de grave, il sait qu’il peut encore accomplir de grandes choses. Il est hélas de plus en plus seul dans la confidence. Même si, par charité chrétienne, quelques spécialistes l’espoir chevillé au corps continuent à lui accorder courageusement le bénéfice du doute.

    Dans mon dernier billet, je comparais le maestro en délicatesse avec son tennis à Ottmar Hitzfeld dans son refus pathologique de se remettre sérieusement en question. Mais là, il me paraît plus proche de Michel Pont, quasiment persuadé que la qualification à l'Euro 2012 reste possible pour les Helvètes, même en cas de revers contre les Anglais en juin à Wembley! Décidément un électrochoc s’impose pour les deux hommes, histoire de revenir rapidement à la réalité. 

    Bref, ce match fut éprouvant. Mais à tout prendre, j’ai préféré regarder Rodgeur subir la loi de Nadal plutôt qu'envisager l’insupportable, une quatrième défaite de suite contre Djokovic. Et à mon avis, Sa Grâce doit appeler le triomphe de son pote espagnol de ses vœux. L’hypothétique renaissance du phénix passe en effet aussi par là.

    Car si d’aventure Rafa  au sommet de son art échoue contre Nole,  même labellisé intouchable depuis le début de l’année, je ne vous raconte pas la dimension tragique que prendrait l’échec déjà cinglant du Suisse. Et du coup sa difficulté à remonter une pente dantesque. A côté, pour lui, l'Everest ressemblerait à une montagne à vaches!

    P.S.-Et voilà, ce que je craignais est arrivé. Djokovic a de nouveau méchamment frappé. Mais si Federer se voit désormais condamné aux travaux d'Hercule, il peut dans le fond aussi se dire que tout comme lui, Nadal n'y arrive plus. Ne manque qu'une défaite de rang pour que l'Ibère et l'Helvète se retrouvent à égalité face au monstre serbe!  

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • L'espoir rend les fous joyeux!

    Ce qui m’épate toujours, ce sont les explications des joueurs pour expliquer une défaite, la plus folklorique d’entre elles étant quand même, qu’ils n’étaient pas dans le match. Alors que très sincèrement je ne vois aucune raison à leur présence ailleurs….

    Comme prévu donc, nos malheureux footeux ont pitoyablement paumé en Bulgarie leur dernière chance de très éventuellement se qualifier pour l’Euro 2012. Ce qui ne les empêche pas de conserver bêtement leurs illusions. S’inspirant des candidats de téléréalité, ils ont donc décidé de rester positif, de ne rien lâcher et de tout donner, en étant mentalement à 200%.

    Tous, sauf Alex Frei, qui joue la grande muette.  Contrairement  à ses prestations avec le maillot bâlois, il n’a pas le killer Instinct sous les couleurs nationales. Mais s’il en connaît la raison, il la garde pour lui… Décidément entre le mystère et la méthode Coué, je ne vous raconte pas à quel point on est mal parti.

    Et non seulement pour Ukraine-Pologne. C’est également hélas quasiment carbonisé pour le Mondial brésilien. Surtout sous la houlette d’Hitzfeld. Des verges pour se faire fouetter avec ce gars-là. Décidément insensé, le masochisme des pontes de l’ASF. Car cet individu est dangereux pour le crampon helvétique. Il  n’est pas loin de penser, figurez-vous, que la Suisse peut l’emporter en Angleterre en juin prochain. A Wembley!  

    Cause de cet optimisme béat ? Nous avons bien battu l’Espagne, déclare sans rire le sélectionneur, qui nous sert le même refrain depuis l’Afrique du Sud.  La non référence footballistique,  la victoire trompeuse par excellence, bref l’arbre qui cache la forêt. Dur, dur de justifier son salaire, mais quand même. Si l’espoir rend les fous joyeux, là franchement c’est pire. Il  m’inquiète, ce pauvre Ottmar. Pour ne pas dire qu’il radote.

    Ce rabâchage en forme de refus pathologique de se remettre en question me fait d’ailleurs songer à quelqu’un. Vous avez deviné, Federer, sûr de son excellence et seul à imaginer qu’il peut redevenir numéro un mondial les doigts dans le nez. Je sais, j’aime assez évoquer l’enfer pour avoir la surprise de me retrouver au paradis. Mais cette fois, je crois que je vais devoir me contenter du purgatoire.  

     

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Le premier match de la dernière chance

    Tout le gratin du crampon sur le pont pour la série qualificative à l’Euro 2012. Avec en ligne de mire, côté helvétique, le premier match de la dernière chance des Suisses contre la Bulgarie. Absolument interdits de défaite donc, les Rouges.

    Hélas, avec Saint-Ottmar à la barre désespérément à la recherche de son auréole,  un nouvel échec n’aurait rien d'étonnant. Cela n’inquiète pourtant guère les pontes de l’ASF qui, après quelques vagues hésitations, ont reconduit Hitzfeld à son poste pour deux ans. Soit jusqu’au Mondial brésilien.

    Notez qu’ils n’ont peut-être pas forcément tort. Son poste confirmé, le sélectionneur motivé comme jamais a déclaré pouvoir se concentrer désormais pleinement sur la rencontre de Sofia. Et œuvrer avec acharnement à une réussite éclatante. Formidable! Je me demande juste pourquoi il ne s’est pas défoncé de la sorte lors des duels précédents…

    C’est ce que pensent  les fans scandalisés par la confiance qu'on vient de lui témoigner. Le brave homme n’a en effet pas franchement la cote, hormis chez quelques supporters égarés, l’espoir chevillé au corps. En cause ses calamiteux ratages successifs mais également, vu le piteux rapport qualité-prix, son exorbitant salaire à six chiffres.

    Mais les aficionados des Rouges peuvent s’estimer heureux que les responsables s’en tirent à si bon compte, puisqu’ils ne verseraient au sélectionneur «que» la bagatelle de trois millions jusqu’en 2014. Gottmar ayant affirmé qu’il n’était pas intéressé par l’argent, imaginez un peu le montant vertigineux, si d’aventure il s’était montré âpre au gain!

    Autre équipe à fasciner le pékin, l’EDF. Et pour cause, le feuilleton continue. Notamment grâce à la ministre des Sports du cru, toujours plus avide de mettre son grain de sel dans le casting. Chantal Jouanno, s’attirant quelques foudres, a donc relancé la polémique. Jugeant dans un premier temps inadmissible la réintégration de Franck Ribéry et Patrice Evra. Une opération propre à cochonner, selon elle, le maillot hexagonal.

    Vox clamat in deserto. L’envoyant poliment sur les roses, Laurent Blanc, n’ayant cure de cette ingérence gamine dans les affaires internes des Bleus, a persisté sans surprise dans son choix. Du coup, Madame de quoi je me mêle a exigé des excuses de la part des mutins de Knysna et les a vivement encouragés à se montrer exemplaires et irréprochables. Pas trop coton contre... le Luxembourg.

    Pendant ce temps, à Miami, Federer devrait se préparer à récupérer sa place de dauphin de Nadal, paumée à Indian Wells au profit de Djokovic. Encore que ce soit mal parti, le Bâlois estimant que numéro 2 et numéro 3, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Sans doute. Mais Majesté, que voilà un état d’esprit bien velléitaire pour espérer vous rasseoir un jour sur le trône!

     

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat