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le blog d'Edmée - Page 585

  • Le Dracula de Belgrade terrorise l'ogre de Manacor

    Suite à ses sautes de concentration qui ont un poil gâché sa septième victoire d’affilée à Monte-Carlo, Nadal faisait un peu la grimace, à l'image de son tonton Toni. Il faudra sans doute qu’il revienne à bout de son compatriote David Ferrer dimanche, pour qu’il se rassure un chouïa. Parce que très franchement il n’a pas de quoi se sentir immensément serein après ses succès barcelonais contre l’inexistant Monfils en quarts de finale et l’inconnu Croate Dodig en demi, qui lui a de surcroît pris deux jeux.   

    Car il est pareil aux autres, l’ogre de l’ocre. Il a une peur bleue de Djokovic. D’autant qu’il n’est pas encore au top de sa forme. Au contraire le Dracula serbe, sentant l’odeur du sang, a l’air de péter le feu avant de retrouver son principal rival à Madrid et à Rome. Pas étonnant que Rafa ait du coton dans les gambettes rien que d’y penser.

    Et Federer, me demanderez-vous? Figurez-vous qu'il n’en est plus question ou presque ces temps. Sinon pour rappeler qu’il avait perdu à trois reprises contre le taurillon ibère sur le Rocher. Exactement comme je l’avais prévu, mais un peu plus tôt que le pensais. De quoi regretter de s’être plaint des sempiternelles remarques idiotes des journalistes au sujet de son déclin. Quitte à lui manquer de respect, au moins causaient-ils de lui. 

    Certes, Rodgeur conserve pour l’instant son statut de légende. Mais pour le reste, le phénix au plumage en berne est pratiquement devenu un joueur normal dont on peut attendre du bon comme du mauvais. Surtout du mauvais. Il l'a encore prouvé à Monaco, suite à ses prestations tristounettes à Roland-Garros, Wimbledon, Melbourne, Dubai et Miami.

    Oui, ça commence drôlement à compter. J’espère au moins que le maestro a pleuré en regardant Jurgen Melzer, son bourreau des quarts de finale monégasques, se laisser exploser la raquette au tour suivant par Ferrer. Tout comme à Barcelone d’ailleurs, où l'Autrichien n’a de nouveau pas fait le poids face au mille-pattes de Valence survolté. Il n'empêche que ma plus grosse inquiétude, concernant l‘avenir du Bâlois, c'est quand même de voir Henri Leconte voler à son secour

    Pour changer de sujet, je me doutais que les Alémaniques n’étaient pas des gens comme nous. Eh bien j’en suis persuadée après avoir lu dans Le Matin, que pour eux Hitzfeld est un demi-Dieu. D’accord, c’est beaucoup le Credit Suise qui le clame, en racontant dans sa pub qu’il possède une dimension internationale, synonyme de leadership et de succès, indépendante des aléas de l’équipe suisse. Une belle jambe pour cette malheureuse Nati déboussolée, que Saint-Ottmar est censé emmener en Ukraine/Pologne en 2012.

    Mais il y a également le chef des sports du Blick qui le porte aux nues, le qualifiant de meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football. Non seulement c’est loin d’être évident, mais on s’en tamponne. Gottmar plaît aussi pas mal à quelques Valaisans. Pour l’un d’eux, avec son allure sobre et distante, le sélectionneur incarne l’archétype de la compétence et de l’efficacité. Remarquez, là aussi il faut voir d’où ça vient. En l’occurrence d’Oskar Freysinger. Pitié! C’est encore pire que d’être défendu par le Riton...

    P.S.- Le pitbull ibère s'est à nouveau défait du mille-pattes espagnol en deux sets et remporte le tournoi catalan pour la sixième fois. Mais étant donné la manière un tantinet laborieuse du neveu (quatre jeux de suite perdus dans la seconde manche), oncle Toni doit se dire que cela ne suffira peut-être pas contre l'express de Belgrade.

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  • Federer n'avait pas pris son Alka Melzer!

    Que Djokovic déclare forfait ou non, cela ne change pas grand-chose aux chances de Federer de marquer beaucoup de points. Et pourtant Dieu sait qu’il en avait l’occasion à Monte-Carlo, où une voie quasi royale s’ouvrait vers la finale. Mais il est piteusement tombé en quarts déjà. Contre Jürgen l'Autrichien qui ne l’avait jamais battu jusqu’ici. De quoi se dire qu’il aurait décidément eu besoin d’un Alka Melzer!

    Le plus inquiétant c’est qu’on ne cessait, depuis le début du tournoi, de vanter la forme extraordinaire d’un Rodgeur indémodable, au-dessus de la mêlée et bien dans sa peau de champion exceptionnel. A commencer par l’intéressé, qui se déclarait plus fringant qu’un pur-sang et prêt à en découdre avec les meilleurs. Mais qu’eût-ce donc été s’il s’était senti un chouïa patraque?

    Pour ne rien vous cacher, j’ai trouvé qu’il se rapprochait dangereusement du niveau des joueurs français. Alors que Tsonga perdait au deuxième tour un match qu’il avait pourtant «dominé de bout en bout», les spécialistes du cru portaient aux nues Monfils, Gasquet et Simon, délirant à l’idée que les trois mousquetaires se retrouvaient en huitièmes. S’effondrant aussitôt de conserve.

    Pour en revenir plus précisément au Bâlois, vous vous doutez qu’il n’a pas songé un instant à un vague ersatz de remise en question. Au contraire. Il a déclaré ltrès séirusement qu’il n’avait pas fait un mauvais match. Je rêve, alors qu’il a gâché sept balles de break! Mais lui, tranquille comme Baptiste, estime juste qu’il devra s’entraîner un peu pour briller à Rome et Madrid. A mon avis il lui faudra en manger, de la soupe!

    Certains me rétorqueront que Monte-Carlo ne lui convient pas. Sauf que depuis des mois, je ne sais pas quel tournoi peut être sa tasse de thé. Aussi, étant donné qu’il arrive de moins en moins à lustrer sa légende sur le court, me demandé-je s’il n'aurait pas intérêt à suivre l’exemple de Ronaldinho pour la peaufiner.

    Il ne vous a sans doute pas échappé que le Carioca du crampon, autre star en déclin, vient d’être honoré du titre ronflant de «docteur», par l’Académie brésilienne des lettres. La chose s’est déroulée lors des célébrations du 110e anniversaire de la naissance de l’écrivain José Lins do Rego, un inconditionnel du Flamengo, le club actuel du nouvel académicien…

    Du coup, pourquoi notre héros national ne se mettrait-il pas en quête d’un petit doctorat de derrière les fagots? Mais non, pas au zoo de Bâle. Je pensais plus tôt aux HEC de Saint-Gall ou à l’Ecole polytechnique de Zurich? Voire celle de Lausanne?

    J’ai l’air de plaisanter, en réalité pas du tout. Car pendant que le phénix a le plumage en berne, d'autres se le lissent. A l’image de Murray, qui semble enfin sortir de son terrier. Tandis qu’il n’avait plus gagné un set depuis l’Australie, le voilà dans le dernier carré monégasque.

    D’accord, l’Ecossais a du pain sur la planche pour rattraper le Suisse. D’autant que face à Nadal l’ogre de l’ocre, son parcours va probablement s’arrêter là. J’imagine en effet mal la belette l’emporter dans son combat singulier avec le pitbull.

     

     

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  • Hitzfeld audacieux? A d'autres!

    Peste à bord, deux rats quittent le navire. Mais alors que certains se montrent un brin surpris de la brusque défection de Marco Streller, j’avoue que je le suis bien davantage en apprenant celle d’Alex Frei.

    Simplement parce que je le croyais parti depuis belle lurette! Pour ne rien vous cacher, je ne me suis même pas aperçue qu’il avait joué en Bulgarie. Vous me rétorquerez que c’est bien normal dans la mesure où il n’y a pas eu de match.

    Bref, il y en a qui versent leur larmichette de crocodile, à l’image de Comisetti, trouvant drôlement moche que ce brave Alex s’en aille ainsi. D’autres évidemment se frottent les mains. 

    Mon seul regret, c’est qu’en rendant son tablier l’attaquant n’a pas dévoilé son secret. Et je vais continuer à me demander pourquoi, si performant à Bâle, il n'avait pas le killer instinct sous le maillot national.  

    Enfin, il paraît que c’est tout bon pour l’avenir de l’équipe. Cela devrait permettre à Hitzfeld de se livrer aux grands nettoyages de printemps, de faire preuve d’audace dans ses choix et sa tactique pour la rencontre fatale de Wembley.

    Très sincèrement, je peine à y croire. Non seulement Ottmar n’aura plus rien dans ses armoires après ses astiquages de saison, mais je ne l’imagine pas une seconde prendre des risques. Alors à moins d’engager des Anglais,…

    A part ça, j’ai envie  de me pencher un instant sur les affres de Sa Grâce qui persiste dans sa disgrâce. Selon un site spécialisé dans la raquette, Federer en a ras-le-bol des journalistes qui ne cessent de lui demander, chaque  fois qu'il perd, s’il va rester encore longtemps sur le circuit. Et comme il se laisse rétamer de plus en plus souvent,  la chose devient logiquement lancinante.

    Enfin quoi, je suis quand même troisième mondial!

    Mais Rodgeur n’en peut plus, car il estime que ses résultats depuis le début de l’année méritent mieux que les sempiternelles remarques irrévérencieuses de désagréables personnages sans imagination, n’ayant d’yeux que pour Djokovic et Nadal.

    Les performances du Suisse seraient certes brillantes pour un tennisman normal. Mais pour une légende, il ne faudrait pas charrier. De toute façon le mythe un poil bouffé aux mites a tort de jouer les martyrs. Au contraire il devrait s’estimer heureux que tout le monde continue à se préoccuper autant de sa petite personne.

    En effet, le jour n’est peut-être plus très loin où, face à la triste réalité de son classement, plus un chat ne se fatiguera à lui poser la question. Même si, magnanimes, le Dracula de Serbie et le pitbull d’Ibérie jugent qu’il reste un concurrent sérieux dans la course au trône.

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