Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 479

  • Cinéma: "Les Schtroumpfs 2", avec la Schtroumpfette en pleine crise existentielle

    21012563_20130614164220596.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgLe premier ayant généré un pactole de 560 millions de dollars, ne pas surfer sur la vague bleue planétaire était impensable. Dans Les Schtroumpfs 2, animation encore une fois réalisée en prises de vue mêlées à des images de synthèse, les petits personnages imaginés par Peyo en 1958 passent, toujours sous la houlette du réalisateur Raja Gosnell, de New York à Paris. Avec la Schtroumpfette en vedette, victime d’un rapt et en pleine crise identitaire. Le tout en 3 D, cela va sans dire.

    Devenu une star internationale de la magie mais rêvant toujours de posséder suffisamment d’essence de Schtroumpfs pour régner sur le monde, l’ignoble Gargamel a inventé les Canailles, la perfide Vexy et le simplet Hackus (photo ci-dessous), qu’il veut transformer en  petits personnages bleus à bonnet blanc afin d’obtenir un accès illimité au précieux arome. 

    Mais il lui manque la formule secrète que détient leur "sœur", la Schtroumpfette. Pour exécuter son plan infâme, l’immonde envoie ses deux nouvelles créatures kidnapper la demoiselle. A charge pour elles de manipuler leur victime en lui faisant croire qu’elle appartient à leur clan. Ce qui n’est pas entièrement faux, dans la mesure où Gargamel est son géniteur biologique et que le Grand Schtroumpf n’est que son père de cœur.

    274591_8424460c41e8d08d7b0a7d82a554548e[1].jpgDu coup, à chaque anniversaire, la Schtroumpfette s’interroge sur son identité, se demandant si elle est une authentique Schtroumpf. D’où l’éventuelle tentation qu’elle livre la recette magique à ses ravisseurs. Face à ce questionnement existentiel de tous les dangers, le Grand Schtroumpf mobilise ses troupes. Se retrouvant malencontreusement avec le Maladroit, le Grognon et le Coquet sur les bras, il fait appel aux Winslow, ses amis humains, pour tirer la Schtroumpfette des griffes de l’ennemi. Et la convaincre que sa vraie place est chez les gentils lutins qui l'aiment.

    L’animation est plutôt réussie ainsi que les effets spéciaux, bien que très répétitifs. Par ailleurs gags et cascades, pagaille semée dans une confiserie, course-poursuite effrénée dans les rues de Paris dans un chariot, ou encore borborygmes miauleurs du maléfique chat Azraël, devraient probablement ravir les petits (pas trop exigeants) à qui le film est destiné.

    Pauvre Pyo quand même. Car voilà qui ne fait pas oublier la pauvreté du scénario, les incohérences et les longueurs qui rendent le film interminable. Par ailleurs une chose est sûre on a encore plus de mal à supporter le baveux et horripilant Hank Azaria, cauchemar ambulant dans le rôle de Gargamel.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 31 juillet.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine
  • Solaire, sensuelle et rebelle, Bernadette Lafont a tiré sa révérence

    lafont__130725160929[1].gifSauvage et rebelle, grande comédienne, bombe sensuelle, l’icône du cinéma français dans des longs-métrages pointus ou des comédies populaires, ainsi que son plus beau sourire, comme disait Robert Hirsch, est morte jeudi 25 juillet à 74 ans. Elle avait été transportée d’urgence à l’hôpital lundi dernier à la suite d’un malaise cardiaque. Elle était en tournage avec Valérie Lemercier et Kad Merad pour Les vacances du Petit Nicolas.

    Fille d’un pharmacien nîmois qu’elle adorait et pour qui elle a voulu devenir célèbre, égérie de la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont a illuminé les écrans de son insolence, de son naturel, de sa voix inimitable, pendant plus d’un demi-siècle.

    Le 26 octobre prochain, la populaire et charismatique actrice, à l’affiche de quelque 150 films dont Le beau Serge, l’inoubliable Fiancée du pirate,   La maman et la putanMasques ou encore L’effrontée qui lui a valu le César de la meilleure actrice dans un second rôle), devait fêter ses 75 ans. Un anniversaire qui ne l’angoissait pas tant qu’elle pouvait travailler. Elle avait en outre plein de projets et une passion, les travaux dans ses deux maisons qu’elle adorait arranger. 

    Le théâtre et le cinéma ont toujours dominé son quotidien l’ont motivée et fait avancer. Je l’avais rencontrée en janvier dernier pour Paulette, son dernier film à succès où elle incarnait une mamie dealeuse de shit méchante et raciste. Elle s’était pliée au jeu de l’interview avec grâce et humour, dévoilant une part plus intime. En voici quelques extraits :

    "Je suis une personne ordinaire qui a vécu une enfance heureuse, s’est le plus souvent bien amusée, et une têtue qui a l’habitude de réaliser ses rêves. Je mène une existence simple, saine, très réglée. Je suis assez monacale, je sors peu, je dors beaucoup. Je suis du matin, dont l’énergie me dope, et une fervente adepte de l’effort physique pour me tenir en forme et me donner à fond dans mon métier… "

    "Je n’ai pas la télévision, mais j’écoute beaucoup la radio. Je fais du feu dans ma cheminée, je lis, surtout des biographies. Je suis curieuse de tout ce que je ne connais pas et je n’ai jamais fini d’apprendre… "

    bernadette_lafont_015[1].jpgA propos de son anticonformisme légendaire, de son indépendance sexuelle et intellectuelle: "Si vous voulez la liberté, prenez-la, n’attendez pas qu’on vous la donne. C’est ce que j’ai fait. Il y a tant de pièges dans la société. Quant à l’indépendance sexuelle, chaque chose en son temps. Aujourd’hui… Mais il est vrai que je n’ai pas boudé mon plaisir, particulièrement dans les années avant le sida. J’ai eu plein d’amants. Je ne suis d’ailleurs pas la seule. A cette époque on faisait l’amour comme on prenait le thé… "

    En dépit de son côté décomplexé, certaines choses la choquaient. Par exemple "la vulgarité, l’incivilité, le spectacle parfois navrant qu’offrent nos politiciens…. Cela me met en colère. Comme l’abandon des vieux qui a inspiré Paulette. Il est parti de l’histoire vraie d’une vieille dame, qui décide de trafiquer du haschisch dans sa cuisine pour ne pas se retrouver à la rue. Aujourd’hui, on veut nier la vieillesse. Tout le monde doit être jeune et beau. C’est fatigant… "

    Hélas pour le cinéma, le théâtre et tous ceux qui l’aimaient, elle pourra désormais se reposer. Et rejoindre sa fille Pauline, morte en 1988 dans un accident de forêt. Une tragédie dont elle ne s’était jamais remise, m’avait-elle encore confié.

    Lien permanent
  • Encore une humiliation pour Federer à Gstaad. Ou plutôt son fantôme!

    6acf6f869ec0ba199e1e8bd1fcaa8137_640x306[1].jpgOn n’ose pas imaginer une nouvelle défaite de Federer, déclarait terriblement inquiet le commentateur de la RTS, après avoir commencé par chanter les louanges du Suisse, qui foulait pour la première fois la terre de Gstaad depuis neuf ans.

    Mais funérailles. Ainsi que je vous le racontais dans ma précédente chronique, je craignais le pire pour la légende dans l’Oberland bernois.  Et il ne m’a pas fallu attendre bien longtemps l’échec de ce malheureux Rodgeur, complètement dépassé après quatre jeux seulement face au grand Allemand Daniel Brands qui lui avait déjà posé des problèmes à Hambourg.

    Ce revers était en effet couru dès l’instant où le Bâlois, qui décidément ne peut plus se le permettre, a perdu son service dans la première manche et du coup évidemment le set, car il ne parvient toujours pas à prendre celui de son adversaire. Ce qui est d’autant plus ennuyeux qu’il s’est en l’occurrence procuré de nombreuses balle de break.

    Dès lors sous pression extrême, le Bâlois a paumé sans surprise a mise en jeu d’entrée dans la seconde manche. C’est que l’Allemand se montre coriace, relevait l’expert de l’antenne romande complètement démoralisé. Même si en face il a Federer…

    Des clous! Dans la mesure où il s'agissait de son fantôme, il n’y avait vraiment pas de quoi paniquer en ce qui concerne Brands. Il n’a de surcroît pas eu à se défoncer, à l'instar de n’importe quel second couteau d'ailleurs. Bref, le maestro s’est donc vu logiquement humilié pour la troisième fois depuis Wimbledon. En à peine plus d'une heure et deux misérables sets cette fois.

    Certes il aurait mal au dos, mais quand même, c'est moche. Surtout pour les organisateurs, qui doivent être aux cent coups, eux qui comptaient sur une finale entre lui et Wawrinka dimanche, après avoir concocté en outre une super cérémonie avec cadeau d’une vache, joueurs de cors des Alpes et lanceurs de drapeaux, pour rendre hommage au king de la raquette.

    Cela dit, elle était fâcheusement emmenée par… une bande de cloches. Prémonitoire, hélas!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat