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le blog d'Edmée - Page 481

  • Cinéma: "Inside Llewyn Davis", la virée folk des Coen à Greenwich Village

    the-title-character-of-inside-llewyn-davis-mdash-and-the-cat-thats-not-actually-his[1].jpgAvec Inside Llewyn Davis, les frères Coen opèrent une plongée dans le New York musical des sixties, avant Bob Dylan, pour évoquer une semaine de la vie d’un jeune chanteur folk. Habité par sa passion et ses rêves, il débarqué guitare à la main dans Big Apple pour tenter sa chance. Aide de quelques amis, il survit en se produisant à Greenwich Village et en acceptant n’importe quel job.

    Mais l’hiver est rude et les obstacles insurmontables pour le malheureux Llewyn, dont l’aventure commence par un douloureux passage à tabac. Galères, tribulations et désillusions se succédent pour notre loser errant de bars en clubs plus ou moins déserts, jusqu’à une improbable audition pour le géant de la musique Bud Grossman. Avant d’être rendu à son anonymat...

    A travers le portrait de cet homme, prétexte à un hommage nostalgique, émouvant, un peu triste, un rien déjanté mais très drôle, les Coen portent un regard critique sur un monde mercantile imperméable à la créativité et au talent. Tout en déclarant leur flamme à la musique en particulier et à l’art en général.

    Cette histoire originale, servie par une remarquable photographie, révèle par ailleurs un formidable acteur, Oscar Isaac, dans le rôle de ce musicien à la fois doué, pleurnichard, maladroit, insupportable par moments. Lui donnent la réplique Carey Mulligan et Justin Timberlake, qui a mis sa griffe musicale en retravaillant notamment quelques morceaux traditionnels. 

    Un chat nommé Ulysse

    A noter qu’à part eux, on trouve une autre star en la personne d’un chat roux nommé Ulysse qui ne cesse de s'enfuir, au grand dam de Llewyn qui s'escrime à le rechercher (photo). Un clin d’oeil joliment " homérique" pour cette odyssée américaine en forme de comédie burlesque, peuplée de personnages loufoques et aux dialogues souvent irrésistibles.

    Le tout sur fond de gags, de chansons, d’humour noir, d’introspection et de quête existentielle  pour le protagoniste principal au comportement autodestructeur. Rappelons qu'Inside Llewyn Davis, en compétition à Cannes en mai dernier, avait décroché le Grand Prix du jury vingt ans après la Palme d’Or remportée par les deux frères pour Barton Fink.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 6 novembre.

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  • Bercy: trop fort pour Federer, Djokovic peut quand même lui dire merci!

    le-meilleur-tennisman-au-monde-djokovic[1].jpgJe vous l'affirmais dans mon précédent billet, on pouvait craindre le pire avec Jean-Marc Rossier au micro. La preuve, Federer souverain pendant le set initial lui a suffi pour quasiment fêter le succès de Rodgeur! D’autant que ce dernier prenait le service de Djokovic dans le premier jeu du second.

    C’est peut-être le tournant du match beuglait le commentateur de la RTS dans tous ses états. Moralité,  ce qui devait arriver arriva. Ce fut effectivement le tournant de la rencontre, mais évidemment pas dans le sens où l’entendait notre rigolo de service qui, trop occupé à chanter les louanges du Suisse, avait du mal à voir plus loin que le bout de son nez.

    D'autant que Novak récupérant illico son entame gâchée, il devenait désormais clair pour n’importe quel vague connaisseur du tennis, que l’homme n’allait plus lâcher le morceau. Il n’y avait vraiment que Rossier pour continuer à croire fermement dans les chances de la légende.

    A sa décharge, j'avoue que dans sa fantastique science du jeu, ce brave Jean-Marc émettait un petit doute en remarquant finement, alors que le vampire serbe breakait à nouveau son adversaire dans la troisième manche, que Federer "pourrait perdre aujourd’hui contre Djokovic".

    Mieux vaut en rire. En attendant Dracula devrait remercier le maestro. Qui ne sera donc pas son empêcheur de jubiler en rond comme en 2011. Rappelez-vous, le Bâlois l’avait empêché de battre le record de victoires de rang de McEnroe. Et cette fois, une victoire du valeureux Helvète lui aurait enlevé tout espoir de redevenir numéro un avant la fin de la saison. Trop sympa dans le fond, ce Rodgeur...

     

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  • Bercy: quand Wawrinka fait...du Wawrinka

    djo[1].jpgWawrinka qualifié, notamment grâce Berdych qui l'a  débarrassé de Raonic, pour les Masters de Londres, certains Helvètes nourrissaient ingénument le fol espoir de voir le Vaudois remporter le tournoi de Bercy.

    A l’image du commentateur de la RTS Jean-Marc Rossier. Hélas il a à peine eu le temps de nous dire tout le bien qu’il pensait de Stanislas que celui-ci perdait le premier set en moins d’une demi-heure sur le score calamiteux de 1-6!

    Eh oui, c’est une chose de jouer les maîtres contre des seconds couteaux comme Anderson ou Almagro, une autre que de dépasser un quart de finale contre Djokovic, le saigneur des courts se montrant de surcroît plus avide d’hémoglobine que jamais.

    Juste en passant, si jamais il y avait encore quelqu’un pour ignorer que les deux hommes avaient livré les deux rencontres les plus explosives de la saison en Australie et à Flushing Meadows, ce n’est aujourd’hui plus possible, notre expert se chargeant de le rappeler maintes et maintes fois en tortillant d’aise micro. Du moins l’imaginè-je.

    Je ne résiste d’ailleurs pas au plaisir de relever une ou deux envolées lyriques du monsieur. "Wawrinka ne se pose pas la moindre question". Peut-être aurait-il dû, mais bref. "Il n'y a aucun souci à se faire sur sa fraîcheur physique", ajoutait-il. Ou encore, "il a une telle sécurité côté revers qu’il peut les varier à l’infini". Je ne vous raconte pas le nombre de ceux qui ont fini dans le filet et à quinze kilomètres des lignes.

    De l'avis de notre expert, il y a même eu deux matches dans le set initial. Très dommage, déclarait-il, car Stan a fait jeu égal avec le Serbe au début. Apparemment, il était le seul à voir double, le Suisse perdant illico presto trois à zéro dans la première moitié et ne réussissant à marquer qu’un jeu dans la seconde. A mon avis, cela ne représentait donc qu’une seule rencontre entièrement dominée par Dracula dans la première manche... i

    De quoi lui suffire largement, tandis que Wawrinka continuait à faire du Wawrinka, pour gagner le reste de la partie les doigts dans le nez. Sinon une main attachée dans le dos!

    P.S.- Si Wawrinka était mûr pour remporter Bercy selon quelques farfelus spécialistes suisses, les
    Français eux, à commencer par Guy Forget, pariaient tout aussi incongrument sur leur poulain Gasquet. Malheureusement, face à l'ogre Nadal, ce brave Richard leur a juste concocté du Stanislas contre Djoko le vampire. Avec pile le même score, mais à l'envers...

     

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