Cinquante ans après la série culte de Cécile Aubry à la télévision française, l’explorateur Nicolas Vanier propose le remake cinématographique de Belle et Sébastien. L’histoire de ce petit garçon racontant l’amitié indéfectible entre un petit orphelin solitaire et le grand chien de berger blanc qu’il a apprivoisé, avait ému toute une génération.
L’œuvre n’a peut-être pas une telle ambition, mais caresse en tout cas celle d’être le film familial par excellence des fêtes de fin d’année. Disons-le tout de suite pourtant, l’histoire n’a plus grand-chose à voir avec l’original. L’intrigue est transposée dans les Alpes pendant la Seconde Guerre mondiale, plus précisément en 1943, avec de méchants nazis pour remplacer les contrebandiers de l’époque.
Chacun des protagonistes est en quête de quelque chose. Tout en gambadant dans les montagnes avec Belle (lavée avec Ariel...) le gamin est à la recherche de sa mère, le grand-père de son passé, tandis qu’un lieutenant allemand amoureux de la boulangère et moins vilain que les autres aspire au pardon et qu’une jeune femme intrépide rêve d’aventure. Le tout se déroulant dans de beaux paysages de cartes postales. En bref une bluette sans grand intérêt, pleine de clichés, de poncifs et de bons sentiments, mais dont les deux acteurs principaux feront sans doute le bonheur des enfants.
Nicolas Vanier s’est même permis un moment de nostalgie en forme de clin d’œil lors d’une scène où Sébastien, interprété par Félix Bossuet, discute avec Mehdi El Glaoui, qui jouait le rôle dans les années 60. Sortez les mouchoirs...
Film à l'affiche dans les salles romandes, dès mercredi 18 décembre.