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le blog d'Edmée - Page 485

  • Cinéma: "Omar", un thriller palestinien très réussi

    2013-05-21-OMARPhoto2LeemLubany_AdamBakri[1].jpgRéalisé par le Palestinien Hany Abu-Assad, ce thriller doublé d’une romance et d'un drame de la jalousie en temps de guerre met en scène Omar, un beau garçon qui vit en Cisjordanie.

    Chaque jour, évitant les balles et se déchirant la paume des mains, il franchit "Le mur de la honte" érigé par les Israéliens en 2002, pour retrouver la jolie Nadia  qu’il espère épouser. Ainsi que deux amis d’enfance.

    Car il n’y a pas que l’amour. Avec ses potes, Omar a créé une cellule de résistance et tous trois ont décidé de passer à l’action. Au cours de leur opération, ils tuent un soldat de Tsahal. Arrêté, emprisonné, interrogé, torturé, Omar est relâché et poussé à trahir. Une tragédie pour celui qui veut rester fidèle à sa cause et à ceux qu'il aime.

    Mêlant la tension dramatique du genre à la poltique, la morale et les sentiments, le film est une belle réussite. Hany Abu-Assad se révéle aussi bon metteur en scène que directeur d’acteurs, nous laissant ainsi découvrir, aux côtés de non professionnels convaincants, le très charismatique Adam Bakri (Photo avec Leem Lubany alias Nadia) dans le rôle d’Omar.

    On regrette juste deux ou trois scènes qui, en dépit de la justesse des situations, entachent un peu la crédibilité de l’histoire. A quelques images près, Omar conserve sa belle gueule sans cicatrice, alors qu’il ne cesse de se la faire démolir avec une rare violence. Mais voilà qui n'a pas empêché Hany Abu-Assad de décrocher le Prix du jury en mai dernier dans la section cannoise d’Un certain regard. 

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 16 octobre.

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  • Cinéma: "L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet". Signé Jeunet

    21017102_20130702155509372.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgL’aventure commence plutôt bien dans un ranch isolé du Montana , où le jeune T.S. Spivet évolue au sein d’une famille pas comme les autres, entre son père qui se prend pour un cow-boy, samère entomologiste entourée de vers, sa sœur Gracie, adolescente plus ou moins rebelle et Layton, son jumeau casse-cou.

    Gamin surdoué qui peine un peu à trouver sa place, T.S.n’en invente pas moins  la machine à mouvement perpétuel. Et reçoit un coup de fil de la directrice du Smithsonian de Washington, lui annonçant qu’il est le lauréat du prestigieux prix Baird. N’imaginant pas une seule seconde qu’il n’a que dix ans.

    Mais sans en parler à ses parents, le garçon décide d’aller tout seul chercher sa récompense. C’est là que débute, sur un train de marchandises, son grand  voyage à travers les Etats-Unis. Mais c’est aussi  là hélas que le film, adapté du roman de Reif Larsen, perd son rythme et s’essouffle. Certes, cette traversée permet diverses péripéties et rencontres. Mais les personnages croisés, se révèlent pour la plupart peu intéressants. On n’est pas non plus follement captivé par la séquence de remise du prix, prétexte à une critique des médias.

    Il faut dire que Jean-Pierre Jeunet, avec un titre pareil, a mis la barre très haut. Un peu trop. Certes on retrouve sa patte dans la mise en scène, les images colorées, le côté poétique et un poil surréaliste. Mais il n’y a rien d’extravagant dans ce road trip initiatique plus longuet que palpitant du prodigieux T.S. Spivet. Epoustouflant n’est pas vraiment non plus le cas de son interprète Kyle Catlett, qui tient son  premier grand rôle, aux côtés notamment d’Helena  Bonham-Carter et Judy Davis.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 16 octobre.

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  • Cinéma: "9 mois ferme", une pépite drôlement dévaluée!

    358306-9-mois-ferme-620x0-2[1].jpgJuge coincée aux mœurs  strictes doublée d’une célibataire endurcie, la frigide et psychorigide Ariane Felder apprend qu’elle est enceinte suite à une soirée de débauche dont elle n’a pas le moindre souvenir. Et découvre que le père est un redoutable criminel poursuivi pour une épouvantable agression.

    Signé Albert Dupontel, l’opus s’intitule 9 mois ferme. Après s’être mué en méchant braqueur de banques venu squatter la maison de sa mère qu’il n’avait pas vue depuis 20 ans dans Le vilain, il se remet en scène, rejouant le sale type bidon dans une comédie qui se veut à nouveau corrosive, incorrecte, déviante, survoltée, explosive, déjantée, sous acide, trash et j’en oublie. Le tout sur fond de gore et d’humour noir à mourir de rire dont se targue l’acteur-réalisateur.

    En réalité, n’était-ce Sandrine Kiberlain qui parvient vaguement à tirer son épingle du jeu dans un rôle à contre-emploi, on a droit à un film laborieux, posant prétendument un regard critique sur la société en général et la justice en particulier. Caricatural, vulgaire, outrancier et franchement pas drôle, il est à l’image de son personnage masculin faussement borderline, mais vraiment exécrable.

    A en croire pourtant certains critiques français débordant d’enthousiasme, il s’agit là tout simplement d’une des meilleures comédies de l’année, parsemée de séquences déjà cultes et donc à ne manquer sous aucun prétexte. En d’autres termes, Albert Dupontel aurait accouché d’une pépite. En principe, la pépite c’est de l’or. Eh bien le moins qu’on puisse dire dans ce cas, c’est que le précieux métal est singulièrement dévalué…

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 16 octobre.

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