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le blog d'Edmée - Page 489

  • Cinéma: "Miele", ange dispensateur de mort douce

    Miele-di-Valeria-Golino-5-motivi-per-vedere-il-film_h_partb[1].jpgPour sa première réalisation, la belle actrice italienne Valeria Golino s’est attaquée à un sujet aussi difficile, controversé que tabou: l’euthanasie. Sous son nom de code Miele, le titre du film, Irene que son père et son ami croient étudiante, aide en réalité clandestinement des gens en phase terminale à mourir dignement. En leur procurant à leur demande un puissant barbiturique vétérinaire qu’elle va acheter au Mexique.

    Un jour, elle délivre une dose mortelle à un nouveau "client", un vieil intellectuel désabusé et très désagréable qu’elle découvre en bonne santé, mais qui veut quitter ce monde parce qu’il a perdu le goût de vivre. Irene va tout faire pour l’en empêcher. 

    Le côté docu-dossier évacué, l’intérêt du film, adapté du roman d'Angela Del Fabbro, réside d’abord dans l’absence de manichéisme, de parti-pris, de discours politique ou moral sur le suicide médicalement assisté. Même si, à travers la relation qu’elle entretient avec ce bonhomme ronchon revenu de tout, Irene s’interroge forcément sur les limites de son "travail" d'ange dispensateur de mort douce.

    Mais surtout, Valeria Godlno dresse un magnifique portrait de femme, moderne, envoûtante, mélancolique, triste, mystérieuse, adepte de la dépense physique. Un rôle sur mesure pour Jasmine Trinca (photo) découverte dans La chambre du fils et Nos plus belles années.  

    Si on ajoute à sa prestation une mise en scène pleine de rigueur et de pudeur, Miele, sélectionné en mai dernier dans la section cannoise d’ Un Certain Regard se révèle, en dépit de quelques maladresses et longueurs, une jolie réussite.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 2 octobre.

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  • Cinéma: des petits héros "Sur le chemin de l'école"

    3478582_3_f68d_une-scene-du-film-documentaire-francais-de_167013e7c9cd8ff9f63031688a7ce5e4[1].jpgAvec ce documentaire, le Français Pascal Plisson nous emmène aux quatre coins de la planète pour nous faire découvrir des enfants qui, soutenus par leurs parents, ont en commun une incroyable soif d’apprendre. Mais pour eux le chemin des écoliers n’a rien à voir avec la définition qu’on lui donne généralement.

    Certes il est long, mais il ne leur permet pas de flâner. Car c’est au prix de mille difficultés, dangers et autres embuches qu’ils doivent emprunter chaque jour des routes fréquentées par des bandits ou traverser le territoire des éléphants.

    Qu'ils vivent en Inde, dans la savane kényane, les montagnes marocaines ou les plaines de Patagonie, ils sont en effet obligés de parcourir jusqu’à vingt kilomètres à pied, à cheval, voire en fauteuil roulant pour rallier leur école. Où on leur dispense ce précieux savoir dont dépendra plus tard leur indépendance, leur statut social.

    La formidable volonté de ces petits héros, leur force de caractère impressionnent. On regrette pourtant l’excès visible de mise en scène qui a pour résultat de minimiser la portée de leurs efforts colossaux pour se lancer dans leur odyssée quotidienne. On admire en revanche sans réserve les magnifiques paysages au cœur desquels nous plonge le réalisateur.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 25 septembre.

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  • Cinéma: "2 Guns" avec Denzel Washington et Mark Wahlberg

    2-Guns[1].jpgBobby est un agent spécial opérant incognito et Stig un officier de marine en mission secrète. Alors que chacun ignore l’identité de l’autre, ils sont chargés de mettre la main sur les millions d’un cartel de trafiquants de drogue mexicains en infiltrant le réseau. 

    Dès qu’ils sont arrivés à leurs fins, leurs employeurs gouvernementaux respectifs les trahissent. D’où de très gros ennuis pour les deux hommes traqués de partout. Devenus des parias, ils s’unissent pour combattre le mal et la corruption et surtout sauver  leur peau.

    Courses-poursuites, bagarres  et fusillades à  gogos, bref rien de nouveau sous le soleil pour ce buddy movie d’action signé de l’Islandais Baltasar Kormakur. Sur un scénario à la fois poussif et outrancier de Blake Masters qui ne craint pas les incohérences. On y retrouve Denzel Washington et Mark Wahlberg plus ou moins en roue libre dans leur interprétation de héros solitaires abusant de la tchatche et de  l’humour lourdingue.   

    Runner Runner, pour les amateurs de poker en ligne

    affleck-runner-runner[1].jpgPetit génie de l’informatique et passionné de poker, un étudiant de Princeton joue l’argent de sa bourse d’études en ligne et perd sa chemise. Désespéré il se rend au Costa-Rica pour rechercher le créateur corrompu du site et tenter de récupérer ce qu’il estime lui appartenir.

    Il finit par devenir le bras droit du redoutable patron qui l’a ruiné et ne met pas longtemps à rouler sur l’or. De quoi vivre un rêve éveillé avec sublimes créatures à la clé. Mais voilà hélas qui ne va pas durer. A moins qu’il parvienne à changer la donne…

    Adapté d'un roman de Denis Lehane, notamment auteur de Shutter Island, Runner Runner est produit par Leonardo Di Caprio et réalisé par Brad Furman. Une intrigue au scénario rebattu, mais dont le sujet devrait surtout intéresser les amateurs de jeu en ligne.

    Les autres se contenteront de la performance  très moyenne de Ben Affleck et d’un Justin Timberlake aussi charismatique qu’une huître. Vraiment  à se demander pourquoi il plaît tant aux minettes!

    Films à l’affiche dans les salles romandes dès le mercredi 25 septembre.

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