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le blog d'Edmée - Page 435

  • Indian Wells: Wawrinka à terre... pour ne pas rencontrer Federer

    1199760-25067894-640-480[1].jpgOn l’a vu trop beau trop tôt. Et pas seulement côté hevétique. Les commentateurs de tennistv.com n’en pouvaient plus d’exalter les qualités extraordinaires de Wawrinka superstar, pour eux le meilleur joueur actuel du monde.

    Et qui, tout auréolé de ses treize succès consécutifs, particulièrement celui, expéditif, contre le malheureux Italien Seppi, atomisé en 49 minutes et dix jeux, nous est arrivé en huitièmes de finale sous les applaudissements d’une maigre foule en délire. Au début en tout cas, les gradins tendant à se garnir un peu moins chichement au fil de la rencontre.

    Mais hélas, il y a un monde entre le dire et le faire. Même si  les experts saxophones, ne voulant pas passer pour des incultes de la petite balle jaune avec leur enthousiasme forcené, ont obstinément caressé un instant l’espoir de voir la nouvelle idole des courts se reprendre. Peine perdue. J’avoue que je me suis un poil méfiée en regardant Stan The Man légèrement emprunté, se livrant d’entrée à une série d’exercices et d’assouplissements assez inhabituels à ce stade du match.

    Une tactique subtile pour nous convaincre subrepticement d’une forme peu olympique? Peut-être, bien qu’à l’issue du duel lamentablement perdu contre le Sud-Africain Anderson, le Vaudois ait fermement balayé tout recours à une quelconque excuse physique. Mon dos était tendu mais je n’ai aucune blessure, a-t-il déclaré. Punto et basta, donc.  

    Un comportement digne d’éloges, me rétorquerez-vous. Sauf que je ne peux m’empêcher de penser qu’îl y a autre chose qu’un simple mauvais jour en l’occurrence. A mon avis, c'est surtout mental. L'histoire d'un échec annoncé. Eh oui, toujours ce complexe du compatriote, également nourri par les Espagnols face à Nadal ou par les Serbes face à Djokovic.

    Pour ne rien vous cacher, à l’idée de se laisser encore terrasser par Rodgeur le maestro en quarts de finale, Stanimal a préféré, pour éviter un nouveau traumatisme, se faire sortir au tour précédent  par son adversaire du jour. Certes relativement convaincant, mais pas franchement transcendant. Décidément, la trouille ça ne se commande pas ! 

    P.S.- Juste en passant, je ne sais pas si vous avez suivi les épreuves masculine et féminine du Super-G à Lenzerheide. Eh bien figurez-vous que pour les Bleus, Pinturault est un skieur de génie et pour les Rouges, Lara Gut une skieuse carrément galactique. Ils font vraiment tout dans la nuance, nos spécialistes respectifs de la spatule!  

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  • Cinéma: "Fiston" mise tout sur le duo Adams-Dubosc. En vain

    kev-adams-et-franck-dubosc-nantes-pour-lavant-premiere-de-fiston_0[1].jpgKev Adams en rêvait, il l’a fait. Tourner avec son père spirituel Frank Dubosc qui, pour cette première rencontre cinématographique, va lui enseigner l’art de la séduction. Incroyable mais vrai!

    L'histoire en quelques mots. Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession, conquérir la plus jolie fille du lycée. Mais timide et complexé il est incapable de lui déclarer sa flamme et va demander des conseils à un certain Antoine qui, il y a plus de vingt ans, a réussi à subjuguer sa mère.
     
    Comédie laborieuse et pas drôle, Fiston aligne sans surprise les gags lourds, les clichés, les grosses ficelles, les maladresses et les situations téléphonées, sur fond de conflit de génération.

    Côté acteurs, ce n’est pas  mieux. Plus beauf que jamais Frank Dubosc, transformé en ermite asocial, se balade en 4L ne connaît ni Twitter ni Facebook, tandis que Kev Adams, évidemment en bisbille avec sa mère, joue l’ado surexcité, loser et totalement inculte. Désespérant de niaiserie.

    Cela dit, comme la nouvelle idole des jeunes interprète le même personnage que dans la série Soda avec quelques années de plus, nul doute que Fiston va affoler ses fans.

    "N’importe qui" n’arrange pas Rémi Gaillard, la star du web

    remi-gaillard-est-n-importe-qui-le-film-photo-5268236a39524[1].jpgDans le genre calamiteux, on trouve pire. Il s’appelle Rémi Gaillard, a bientôt 40 ans, ne peut pas s’empêcher de se déguiser et vaut 1,6 milliard de clics sur le net pour ses gags débiles, que certains portent toutefois aux nues, où il harcèle les joueurs de golf, les pêcheurs à ligne et les flics de  Montpellier.

    Du coup, Raphaël Frydman a consacré un film à la star du web qui fait n’importe quoi pour devenir n’importe qui. Alors que sa copine Sandra aimerait bien qu’il devienne quelqu’un. Mais les choses tournent mal, ses potes et sa fiancée le lâchent. Du coup, il passe par la case banlieusard, avec tout ce que cela suppose de vie morne et terne.

    Un scénario d'une rare nullité, avec de mauvais comédiens. A ce qu’il paraît, il y juste 20 minutes de canulars inédits. Mais comme ils vont inévitablement circuler sur le net dans pas très longtemps, autant économiser son argent.

    Films à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 12 mars.

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  • Cinéma: "Un week-end à Paris", pour raviver la flamme

    un-week-end-a-paris-4[1].jpgLes enfants ayant quitté le nid, Meg et Nick décident d’aller fêter leurs trente ans de mariage à Paris, dans l’espoir de redonner un coup de fouet à leur histoire d’amour usée par le temps. Sur un scénario de l’écrivain Hanif Kureishi, la caméra du réalisateur Roger Michell suit ainsi le couple, l'espace d'un week-end.   

    Prétexte à une redécouverte de la capitale française, cette escapade est surtout destinée à dresser le bilan conjugal de nos deux antihéros. Entre sous-entendus, vacheries, engueulades, doutes, regrets et vagues angoisses, ils s’amusent aussi comme des petits fous, se payant par exemple un gros frisson de vieux ados, en s’enfuyant d’un restaurant sans payer.

    Nostalgique, pimentée de quelques instants de grâce et d’émotion, cette comédie romantique douce-amère qui n’évite pas certaines longueurs et un côté carte postale, doit l’essentiel à ses deux comédiens. Jim Boardbent et Lindsay Duncan se révèlent excellents en sexagénaires extravertis et British pour sucre.  

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 12 mars.

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