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le blog d'Edmée - Page 431

  • Mondial: Rouges de honte... mais heureusement que le ridicule ne tue pas!

    imagesCADU0PQ6.jpgTout ça pour ça, comme dirait Lelouch! Ces plans qu’ils nous tiraient sur la comète des deux côtés de la frontière depuis dimanche dernier, je ne vous dis pas. La marche du monde dépendait carrément de ce duel franco-suisse "équilibré". 

    En même temps on ne cessait de nous répéter, enfin surtout Massimo Lorenzi: ce n’est que du foot. Vraiment à se demander ce qu’on aurait raconté si ce n’eût pas été une simple histoire de crampon!

    Particulièrement malvenues évidemment vu le naufrage helvétique quasi historique, les analyses folkloriques des commentateurs (tous y allaient de leurs clés et de leurs solutions miracles) et de leur cohorte d’experts. Tentant tous de nous prouver à quel point nos footeux étaient redoutables et que les Français avaient intérêt à se méfier. D’autant plus avec le formidable courage qu’ils avaient montré en ne lâchant rien jusqu’à la fin de la rencontre contre l’Equateur.

    De leur côté, les Bleus s’amusaient à jouer l’intox, notamment le matois Didier Deschamps qui, tout en affirmant qu’il fallait prendre au sérieux un adversaire de grande qualité, numéro six au classement Fifa (!), avait parfaitement compris à qui il avait affaire, puisqu’il avait décidé d'aligner la même équipe que contre la Jamaïque récemment écrasée 8-0 par ses ouailles en match amical.

    Voilà pourtant qui n’empêchait pas Alexandre Comisetti, n’y pigeant que dalle, de s’étonner de ces changements bizarres, estimant qu’ils étaient bons pour nos footeux. L’occasion d'ailleurs de leur tresser des couronnes. Je trouve l’équipe suisse extraordinaire, de petite elle est devenue grande, psalmodiait-il.

    Et Leonard Thurre d’en rajouter, insistant sur le fait que les Helvètes n’ayant désormais aucune pression, pouvaient gagner pratiquement les doigts dans le nez. Sans oublier le grotesque titre du Blick, selon lequel les Rouges allaient flanquer une correction aux Bleus. Bref, heureusement que le ridicule ne tue pas. Car après cette humiliante fessée de l'EDF, on risque pire. Enfin pareil qu’en Afrique du Sud il y a quatre ans. L'élimination au premier tour donc.

    Mais en attendant l'affrontement de tous les dangers contre le Honduras, j'ai d'autres soucis. Avec l'Espagne et l'Angleterre out, le Portugal à la ramasse, le Brésil et l'Italie pas au mieux, je commence à avoir quelques frissons d'angoisse. Eh oui, en imaginant les Tricolores en finale!!!  Pourquoi pas contre l’Allemagne? Ce qui serait une bénédiction en l’occurrence. Car selon la fameuse boutade, le foot est un sport qui se joue à onze contre onze mais à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne…

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  • Cinéma: "The Other Woman", calamiteuse vengeance de trois blondes

    images[3].jpgDécouvrant que son petit ami Marc n’est qu’un sale menteur accro au sexe lorsqu’elle rencontre par hasard sa femme Kate, Carly éprouve une forme d’amitié pour elle. Et réciproquement.

    Leurs liens se renforcent en réalisent que l‘impénitent coureur de jupons les trompe avec Amber, une sculpturale bimbo. Celle-ci se sent à son tour trahie et le trio outragé mijote alors un plan pour pourrir la vie de ce lamentable individu.

    Trois blondes bafouées (Cameron Diaz, Leslie Mann et l’explosive ex-top Kate Upton) qui oublient leur rivalité amoureuse et misent sur la solidarité féminine pour se venger d‘un Don Juan de pacotille (Nicolaj Coster-Waldau), l'idée se révèle a priori plutôt plaisante.

    Mais c’est hélas tout ce qu’il y a à retenir de The Other Woman (Triple Alliance), calamiteux navet surfant sur une prétendue et minable guerre des sexes, où le girl power, à la mode ces temps sur grand écran des deux côtés de l’Atlantique, est censé l’emporter. 

    Mais qu’il s’agisse de l’hexagonal Sous les jupes des filles ou de l'américain The Other Woman, le gras et le lourd dominent. Plus encore dans le second, signé Nick Cassavetes, où tout se joue en-dessous de la ceinture, entre le pas drôle, les gags vulgaires et l'humour scato, humain ou canin, saupoudré de vomi. Du sale en pagaille à déguster!

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 18 juin.

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  • Cinéma: "Au fil d'Ariane", une fantaisie peu convaincante de Robert Guédiguian

    images[5].jpgOuverture intrigante sur un décor numérique blanc et aseptisé évoquant une maquette d’architecte. Puis la caméra nous laisse pénétrer dans le bel appartement moderne d’une banlieue marseillaise, où on découvre Ariane, pétillante mère de famille quinqua, en train d’allumer les bougies d’un gâteau.

    Elle a l'air heureuse. Avant de recevoir des coups de fil de ses proches et de ses amis qui lui souhaitent un bon anniversaire, mais regrettent de ne pouvoir le fêter avec elle.

    Alors Ariane souffle les bougies. Mais surmontant vite sa déception, elle prend sa petite voiture et roule vers le port. Engorgement des voitures, des passagers qui trompent l’attente en sortant de leur véhicule pour danser au son d’un morceau de raï diffusé par la radio..,

    Dans la file, Ariane fait connaissance avec un jeune homme qui l’emmène sur sa Vespa, vers un charmant  bouchon des calanques, tenu par un fan de Jean Ferrat. C'est dans ce décor et ses environs que  l’intrigue va se dérouler et Ariane se consoler de sa solitude au contact d’une communauté plus ou moins farfelue.

    Cette fantaisie comme il l’appelle lui-même, est le 18e film de Robert Guédiguian, tout entier dédié à sa femme, son égérie Ariane Ascaride avec qui il collabore depuis 34 ans. On y retrouve aussi les fidèles de sa famille de cinéma, dont évidemment Gérard Meylan (photo), ici en patron de bar, Jean-Pierre Darroussin en chauffeur de taxi mélomane et improbable metteur en scène, ou encore Jacques Boudet qui se rend pour un Américain et se pique de philosophie.

    Mais voilà qui ne suffit pas à emballer l'affaire dans cette échappée aux vagues accents felliniens, ou flirtant avec l’univers de Kaurismäki. Alors qu’il se veut léger, comique, onirique, poétique, l'opus n’atteint pas souvent son but. En dépit de quelques scènes amusantes, on perd le fil dans cette chronique inhabituelle chez le cinéaste, qui se regarde avec un certain ennui.

    Film à l'affiche dans les salles de Suisse romande dès le 18 juin
     

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