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le blog d'Edmée - Page 429

  • Mondial: colosses d'opérette, Suisses et Français s'attendent de pied ferme...

    imagesCAUIU91Z.jpgChez eux, ça transpirait la sérénité. De Fernandez à Shaqiri en passant par Lichsteiner, Senderos ou Pont, ils se tapaient sur le ventre. Avec quelques maîtres mots du genre investissement et concentration.

    Pas de dilution à l’image de 2010. On joue la carte de l’union sacrée. Même Ottmar Hitzfeld, d’ordinaire peu enclin à l’enthousiasme, allait jusqu'à avouer qu’il les sentait bien, ces Suisses.

    On est là pour prendre du plaisir à souffrir ensemble, plaisantaient-ils encore, assez certains que cette entrée en matière ne serait en somme qu’une formalité. Mais évidemment, c’était avant de se frotter aux Equatoriens. En tout cas, une chose est sûre, les Helvètes ont souffert. Mais qu’ils y aient raiment pris du plaisir, c’est une autre question. A moins d'être complètement masos.

    Toujours est-il que grâce à cette maigre victoire arrachée in extremis, ils ont le droit, comme aiment dire  les commentateurs sportifs, de rêver à un exploit vendredi contre les Français. Problème, ces derniers ayant mis à la malédiction en remportant un premier match de Coupe du monde après 16 ans, il leur pousse des ailes. 

    imagesCAT8ZWJ3.jpgEspoir pourtant, vu qu'ils l’ont gagné 3-0, envoyant du coup au nirvana leurs compatriotes à l’imagination débordante.  S’époumonant dans des Marseillaise à répétition, ils hument déjà un parfum de finale façon 1998

    Il est vrai que le succès par les poils d’une Nati à coté de ses pompes pendant une mi-temps a de quoi réjouir follement l’EDF, qui n’a pas connu la désastreuse panne de jus de leurs futurs adversaires. Logique, me rétorquerez-vous, face à des Honduriens bout de bois.

    Cela n'empêche pas les médias hexagonaux de les porter aux nues, tout en relevant avec une satisfaction non dissimulée les lacunes béantes des Rouges. Résumées en substance sur Eurosport par «cette Suisse-là n’inquiètera pas les Bleus».

    Sauf qu’elle sera très différente menacent les fils de Tell blessés dans leur orgueil et prêts à transpercer le cœur des prétentieux de leurs flèches empoisonnées. Bref, de chaque côté on s’attend de pied ferme. Reste à savoir chez lequel de nos deux colosses d’opérette il se transformera en argile.

    P.S.- Je ne sais pas si vous suivez le club du Mondial sur la RTS, animé par Massimo Lorenzi et Laurent Bastardoz. Au menu de chaque soir une séquence "humour" où se produisent, comme en 2010, les frères Bugnon, alias Jacky et Roger. Je ne m’étendrai pas sur leurs numéros calamiteux, mais je me demande bien pourquoi, à l’instar de plusieurs comiques romands, ils se croient obligés de prendre un ridicule accent vaudois que même les Vaudois trouvent épouvantable.

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  • Echecs de Federer face à ceux de Nadal ou Murray: deux poids deux mesures

    1255230-27096142-1600-900[1].jpgAlors que le Mondial vient de commencer avec déjà un scandale arbitral en faveur de la Seleçao qui a évidemment provoqué une grosse colère dans la presse croate, j’imagine que deux petits tournois de préparation à Wimbledon ne passionnent pas franchement les foules.

    Je ne peux toutefois m’empêcher de revenir brièvement sur la journée de jeudi au Queens et à Halle, qui, juste en passant, a donc vu la disparition de tous les Tricolores engagés dans l’un ou l’autre. 

    Mais là n’est pas vraiment la question dans la mesure où il n’y a rien de bien étonnant dans cette débâcle. Plus surprenant est le naufrage de Nadal, atomisé par le Germano-Jamaïcain Dustin Brown, 85e à l'ATP, et qui a dompté le pitbull à coups d’amorties et de lobs dévastateurs.

    Comme on pouvait s’en douter, le nonuple vainqueur de Roland Garros quatre jours avant de disputer son premier tour au Gerry Weber Open a pu compter sur l'indulgence infinie des experts de la raquette. Ils n’ont en effet vu qu’un légitime coup de fatigue dans l’incapacité de l’Espagnol à offrir la moindre résistance à son impitoyable bourreau du jour, aussi sexy qu'époustouflant.

    A l‘image d’Andy Murray, tenant du titre  au Queens, pareillement sonné par le Tchèque Radek Stepanek en forme olympique. Un revers cuisant qui a poussé la majorité des spécialistes à en déduire logiquement que la collaboration de la belette écossaise avec Amélie Mauresmo ne débutait pas sous les meilleurs auspices.

    A part évidemment les Français. Figurez-vous que Jean-Paul Loth est allé jusqu’à prétendre que la déculottée de l’Ecossais était une «bonne défaite». Ajoutant que c’était même mieux pour lui de perdre ce match. Amélie et Andy pourront ainsi mettre le doigt sur ce qui ne va pas et aborder le Grand Chelem britannique de façon aussi sereine que constructive, a-t-il déclaré en substance.

    Non mais de qui se moque-t-il ce brave homme, suivi comme son ombre dans son analyse folklorique par ses confrères? Qui ne se gênent en revanche pas pour déclarer d'un ton méprisant que Federer est un pépé bon pour la casse quand il a le malheur de s'incliner avant la finale. Sinon en finale, vu que ses échecs sont rarement aussi précoces que ceux que je viens de citer. Surtout dans de telles épreuves de campagne. Bref, on ne fait pas mieux dans le genre deux poids deux mesures.

    A propos de Murray, il y a pire. Les pontes de Wimbledon ont paraît-il décidé de déclasser Wawrinka au profit de leur compatriote, sous le fallacieux prétexte que les résultats du Vaudois laissaient à désirer ces derniers temps. Côté esclandre, cela vaut bien celui du ballon rond. En tout cas une chose est sûre, la perfidie n’est pas un vain mot au royaume d’Albion.   
     

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  • Roland Garros: où le pathétique hexagonal ne va-t-il pas se loger!

    benneteau-erv-rg_w484[1].jpgJe ne sais pas si vous vous en souvenez, Rafaël Nadal a gagné pour la neuvième fois Roland Garros. Fantastique, inouï, dingue, incroyable, inimaginable, fabuleux, génial, extraterrestre, bref historique. Sinon stupéfiant…

    De quoi hélas enfoncer un peu plus douloureusement le clou pour l’insatiable Ibère et donner des sueurs froides à la légende qui voit son rival se rapprocher très dangereusement de son record de 17 Grands Chelems. Tempête sous un crâne pour le pauvre Rodgeur!

    Certes, l'affrontement entre les deux premiers mondiaux ne ne fut pas d’une tenue exceptionnelle, principalement en raison d’un Djokovic au bout du rouleau, Dracula exsangue vampirisé par l’ocre de l’ocre. Il n’empêche, je trouve que la TV française est restée quasiment de marbre face à l'incommensurable exploit du pitbull espagnol accroché à son sacre telle une moule à son rocher.

    Car elle avait une prouesse autrement plus importante à faire partager à ses compatriotes. Eh oui, j’hallucine. Alors que les chaînes n’ont jamais, ou en tout cas très rarement passé un match de double Porte d’Auteuil, France 2 et Eurosport nous ont non seulement diffusé en direct la finale remportée par le tandem hexagonal Roger-Vasselin-Benneteau mais, depuis dimanche, Eurosport nous la refourgue à toute occasion.

    Un petit creux dans une émission et hop revoilà les Bleus à l’œuvre face à la paire Lopez-Granollers. Avec en prime le public et le président de la Fédération française de tennis entonnant en choeur la Marseillaise dans un formidable élan de patriotisme exacerbé.

    D’accord, cela faisait 30 ans et la victoire du duo Noah-Leconte que les Tricolores se cassaient les dents sur l’épreuve. Mais quand même, à voir nos chers voisins se gargariser à ce point d’une performance relativement mineure, devenue par exemple d’une rare banalité chez les frères Bryan, je ne peux m’empêcher de me dire: où le pathétique ne va-t-il pas se loger!

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