Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 432

  • Roland Garros: Federer et Tsonga, même absence de combat!

    teaserbreit[1].jpgLe maestro ne s’est donc pas qualifié une dixième fois consécutive pour le cinquième tour à Roland Garros. Histoire de se faire du bien et de se rassurer sur l’âge de ses artères, tout le monde rappelle à l'envi le record de quarante-et-un quarts en Grand Chelem qu’il partage avec Jimmy Connors.

    Maigre consolation, d’autant que le pauvre Federer devra céder sa place de quatrième à Berdych si le Tchèque résiste, lui, au Letton Gulbis et passe en demi-finale. Et le Bâlois est également sous la menace de Murray. 

    A part deux titres dans des tournois de campagne, il faut reconnaître que Sa Grâce a du mal à briller vraiment depuis son septième succès à Wimbledon, même si on loue son regain de forme. Du coup pas très étonnant que ce fut chronique d’une défaite prématurée annoncée, suite à son match des plus laborieux contre le Russe Tursunov, foudre de guerre d'opérette. Or du moment que Gulbis cogne non seulement plus fort mais infiniment mieux, une quelconque espérance se révélait aussi illusoire que d'imaginer une seule seconde Wawrinka en train de décrocher un nouveau sacre après Melbourne.

    Bref, à l'instar de beaucoup, je ne le sentais pas du tout ce huitième de finale pour la légende. Une impression hélas largement confirmée après la pitoyable perte du second set. Car le Suisse n’en est pas à son coup d’essai en la matière. Je parle de cette manière ridicule de perdre la deuxième manche alors qu’il avait deux balles pour la remporter. Pour paumer ensuite inéluctablement le match, comme il l’avait par exemple misérablement fait lors de sa demi-finale contre Djokovic porte d’Auteuil en 2012.

    Ce n’était toutefois pas la seule raison de mes certitudes en ce qui concerne le cuisant revers du Suisse. Plus ou moins à mi-parcours de ce fameux second set, l’inénarrable Marc nous gratifiait de l’une de ses déclarations saugrenues: "Je pense que Rodgeur a pris la mesure de son adversaire…" Il ne m’en a hélas pas fallu davantage pour savoir que les carottes étaient cuites!

    Certes, bien que cela ne change rien à la finalité de l'exercice, elles n'étaient pas aussi carbonisées que pour Tsonga, à la rue dès l'entame des hostilités. Alors que ses compatriotes sans complexe le voyaient créer l'exploit et battre Djokovic à plate couture, sous prétexte que le Serbe avait eu un petit coup de mou dans son match précédent. Résultat, le vampire de Belgrade a impitoyablement saigné à blanc Jo-Wilfried en trois coups de cuillère à pot, en moins de 90 minutes. La vergogne, je ne vous raconte pas. Dire que c'était le choc du jour! Un choc qui tient plutôt du traumatisme... 

     

    P.S.- Federer a déclaré en conférence de presse qu'il pouvait gagner Wimbledon. Il reste à souhaiter qu'il ne connaîtra pas la sortie honteuse de Wawrinka au premier tour, après avoir lui aussi clamé être capable de remporter Roland Garros! 

     

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Roland Garros: quand les Français font de l'intox...

    Mladenovic-Pas-la-pour-faire-de-la-figuration_article_hover_preview[1].jpgIls ont rarement été aussi nombreux. Vingt-huit garçons et filles, dont dix-neuf chez les premiers. Je veux parler des représentants français à Roland Garros. Et alors qu’on va jouer le troisième tour, ils ne sont plus que six, dont quatre dans le tableau masculin.

    La tasse, mais pas de quoi s’étonner vu que c’est loin d’être inhabituel. Car au risque de me répéter, les Bleus sont particulièrement qualifiés à chaque Grand Chelem pour démontrer que la quantité ne fait pas la qualité, A part éventuellement chez ces dames où l’une des deux rescapées de l’hécatombe Kristina Mladenovic (photo), 103e à la WTA, a réussi l’exploit de s’offrir la Chinoise Li Na, deuxième mondiale.

    Rien de tel en revanche chez les messieurs, où restent logiquement en lice les quatre mousquetaires, à savoir Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet et Gaël Monfils. La crème de la crème de la raquette hexagonale. Surtout les deux derniers, dont les deux succès de rang sont encore plus fabuleux, dans la mesure où nous avons affaire à des éclopés, à en croire les médias déchaînés.

    En effet, depuis des jours et des jours ils nous serinent sur tous les tons  que les malheureux Richard et Gaël n’étaient pas franchement sûrs de participer au Grand Chelem parisien. A la sortie de son second match, enlevé paraît-il dans la douleur, le Biterrois nous racontait même le plus sérieusement du monde que s’il se fut agi d’un  autre tournoi, il n’aurait pas hésité une seconde à déclarer forfait. Je ne sais pas si vous mesurez l’étendue de son courage et de son talent…

    Alors certes, il a un peu grimacé de temps en temps ce brave homme. Histoire de nous laisser oublier que la plupart du temps, il courait mieux qu’un lapin sur le court en n’ayant vraiment pas l’air de ressentir le moindre bobo à son petit dos.

    Dans le genre impossible n’est pas français, vous avez aussi Gaël Monfils, venu à bout de l’Allemand  Jan-Lennard Struff, dont les experts du tamis n’ont eu de cesse de vanter les extraordinaires mérites Une de sublimer encore davantage la victoire d’un Gaël, sans la moindre référence et aussi juste physiquement que son pote. Pas grand-chose dans le moteur, sinon carrément en panne d'essence...

    L’intox, je ne vous raconte pas. Dans le genre de la rumeur selon laquelle l'Autrichien Thiem allait bouffer Nadal tout cru. Enfin remarquez qu’il est toujours bon de garder un atout dans sa manche. Cela fournira une bonne excuse à nos faux handicapés tricolores et leurs groupes si d’aventure ils ne parviennent pas à se défaire de leur adversaire respectif, à savoir l’Espagnol Fernando Verdasco pour Gasquet et l’Italien Fabio Fognini pour Monfils. Dans le cas contraire, gare aux cocoricos ! Parce que c’est déjà drôlement bien parti pour.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Cinéma: "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire": un Forrest Gump à la suédoise

    587881.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx[1].jpgA l’origine du film, il y a le roman éponyme du Suédois Jonas Jonasson publié en 2009. Véritable best-seller, il a été traduit deux ans plus tard dans 35 pays et vendu à six millions d’exemplaires dans le monde. Son adaptation à l’écran en 2013 a fait un carton en Suède, allant jusqu’à détrôner le premier épisode de la célèbre saga Millenium de Niels Arden Oplev.

    Signé Felix Hemgren, l’opus raconte les aventures rocambolesques d’Allan Karlsson, un vieillard pour le moins singulier, ex-spécialiste en explosifs. Persuadé qu'il peut tout recommencer à zéro, il s’échappe de la maison de retraite, par la fenêtre de sa chambre, le jour de son 100e anniversaire.  C’est le point de départ d’une cavale farfelue aux côtés d’un escroc, d’un vendeur de hot-dogs,  d’un éléphant et de sa pulpeuse propriétaire.

    Sur fond d’une série de quiproquos, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est prétexte à revisiter le siècle, avec un héros particulièrement gaffeur. Responsable à l’insu de son plein gré de bouleversements politiques majeurs comme l’entrée dans la guerre froide ou la chute du mur de Berlin, il pimente sa balade de rencontres avec les grands de la planète, Einstein, Staline, Franco ou Gorbatchev.

    Robert+Gustafsson+Portrait+Session+WSdGMSBk0NFl[1].jpgC’est le même acteur, en l’occurrence Robert Gustafsson (photo), qui incarne cet homme aux différents stades de sa vie. Il amuse la Suède depuis la fin des années 80 et a reçu par deux fois le titre de l'homme le plus drôle de son pays. ll se montre plutôt convaincant dans ce Forrest Gump à la suédoise, qui nous délivre également la devise futée d’une mère. 

    Chez Robert Zemeckis on avait: "La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber". Et chez Felix Hemgren: "les choses sont ce qu’elles sont, ce qui sera sera…" Allan la fait sienne, embarquant par mégarde dans sa fuite une valise bourrée de billets de banque qu’un jeune fou furieux l’avait chargé de surveiller.

    A l’image du roman, le film qui mise sur l’humour froid joue sur l’alternance entre présent et passé avec course poursuite à l'appui. Sympathique et amusant dans sa première partie, il a toutefois tendance à tomber dans la farce lourdingue au fur et à mesure du récit. Le réalisateur commet l’erreur de vouloir trop en faire en mélangeant les genres et se perdant entre, saga, fresque et comédie romantique. Qui trop embrasse…

    Film à l’affiche  dès mercredi 28 mai dans les salles romandes.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine