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le blog d'Edmée - Page 438

  • Cinéma: "The Grand Budapest Hotel", une folle épopée réunissant une pléiade de stars

    The-Grand-Budapest-Hotel-008[1].jpgPour son huitième film, Wes Anderson a choisi de tourner sur le Vieux Continent. The Grand Budapest Hotel retrace, dans l’entre-deux guerres, les extraordinaires aventures que l’élégant Gustave H, amant zélé de vieilles dames et concierge excessivement pointilleux d’un palace d’Europe centrale, a vécues en compagnie de Zéro Moustapha, un garçon d’étage.

    Leur extravagante épopée s’articule autour du vol d’un inestimable tableau de la Renaissance et d’une bataille pour un colossal héritage familial, le tout au cœur d’un monde au bord du gouffre dont Gustave, «l‘homme aux clés d‘or», est le témoin.

    Les choses débutent après le cauchemar nazi, dans cet hôtel abandonné situé en haut d’une colline au milieu des montagnes, faisant irrésistiblement penser à celui imaginé par Stanley Kubrick dans Shining. Au cours d’un dîner, le vieux propriétaire qui n’est autre que Moustapha, raconte à un écrivain gommeux l’histoire de cette bâtisse en forme d’immense pâtisserie rose bonbon, où il entra tout jeune comme groom.

    Retour en arrière, Wes Anderson installant un dispositif narratif façon poupées russes, avec un récit dans un récit imbriqué dans un autre récit. Couché sur le testament de madame D, richissime cliente octogénaire lui vouant, comme tant d’autres, une passion dévorante, Gustave devient l‘objet de la vengeance de ses enfants qui fricotent avec le nouveau régime fasciste. 

    tilda_swinton[1].jpgEt voici notre légendaire concierge parti avec Zéro Moutapha pour une folle intrigue sur fond de résistance héroïque, pimentée d’assassinats, de fugues, d’arrestations musclées, d’évasions rocambolesques par d’improbables tunnels, de personnages suspendus dans le vide, d’une délirante et funambulesque course-poursuite à ski. On n’est parfois pas loin de la bande dessinée.

    Autant de prétextes pour Wes Anderson, fidèle à son cinéma d’invente entre drôlerie, humour décalé, comédie et gravité, un univers coloré, kitsch, fourmillant de trouvailles.Il mêle  poésie et surréalisme au sein d’une fresque fantaisiste, absurde et farfelue doublée d'une fable humaniste 

    Les comédiens, une pléiade de stars, sont excellents. Autour du protagoniste principal Ralph Fiennes, Jude Law et Léa Seydoux fraîchement débarqués chez Wes Anderson, on retrouve ses acteurs fétiches, Bill Murray, Adrien Brody, Owen Wilson, Edward Norton, Willem Dafoe. Sans oublier Tilda Swinton époustouflante en comtesse de 84 ans. Une transformation physique inouïe à coups de prothèses pour l’actrice de 53 ans, qui a exigé jusqu’à cinq heures de travail par jour.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 26 février.

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  • Cinéma: dans "August:Osage County", on lave son linge sale en famille

    un-ete-a-osage-county-august-osage-county-05-02-2014-12-g[1].jpgSi vous aimez les sulfureux drames familiaux, ne manquez pas August: Osage County (un été à Osage County) , adapté par John Wells de la pièce éponyme contemporaine à succès de Tracy Letts.

    Suite à la mort du patriarche, les Weston se retrouvent auprès de la mère Violet. Matrone ravagée, paranoïaque et cyclothymique, elle est atteinte d’un cancer de la bouche mais n’a pas la langue dans sa poche.

    Après l’enterrement ils sont tous réunis, dont les trois filles de Violet, pour un repas houleux et cacophonique. Il devient  prétexte à un lavage de linge sale explosif, où secrets trop longtemps enfouis et rancoeurs tenaces refont surface.

    Le principal intérêt de l'opus dont la mise en scène fait théâtre filmé et tend à s’égarer vers le farfelu, c’est son casting d’enfer. De Julia Roberts à  Ewan McGregor en passant par Julianne Nicholson et Benedict Cumberbatch, les stars se bousculent autour de Meryl Streep vieillie, enlaidie et déchaînée. Au point de basculer parfois dans l’outrance et la caricature. Cela ne l’empêche pas d’être nommée aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice.

    Rien à redire en revanche de l’interprétation sobre d’une Julia Roberts émouvante, en lice elle pour le meilleur second rôle. On n'a pas l'habitude de la voir dans un registre aussi austère, mais elle tient la dragée haute à la volcanique Meryl dans leurs violents face-à-face verbaux. Sinon physiques.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 26 février.

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  • Cinéma: "Non-Stop" revisite le film catastrophe. Avec Liam Neeson en sauveur

    non-stop-blogbusters-filmdatenbank-e1382972957361[1].jpgUsé, désabusé, passant sa vie dans les avions pour prévenir de actes de violences, Bill Marks a en plus tendance à picoler sec pour pimenter son quotidien routinier d’agent de la police de l’air. Mais s’il était en manque d’adrénaline, le vol New-York-Londres ne va pas tarder à lui permettre de refaire le plein.

    Peu après le décollage, il reçoit un mystérieux SMS d’un sinistre individu lui annonçant qu’il tuera un passager toutes les vingt minutes si le gouvernement américain ne transfère pas 150 millions sur un compte secret. Suisse le compte évidemment.
     
    Et voilà notre flic regonflé à bloc lancé dans une redoutable traque à l’homme dans l’habitacle étroit de l’appareil. Tentant, en compagnie de sa voisine de siège et d’une hôtesse, de repérer l’auteur des menaces mortelles qui se dissimule parmi les voyageurs en s’efforçant de ne pas trop semer la panique à bord. En vain, les événements se précipitant à mille à l’heure.

    Avec Non-Stop, sorte de Taken aérien mâtiné de Flight Plan, le jeune cinéaste espagnol Jaume Collet-Serra revisite le film catastrophe avec Liam Neeson en héros sauveur de vies, flanqué d’une Julianne Moore un rien suspecte.

    Mais c’est le but de ce scénario à rebondissements incessants, où le réalisateur, entre meurtres divers, castagnes sévères dans les toilettes, ou bombe dissimulée dans un paquet d’héroïne, s’ingénie à brouiller les pistes. Conduisant les protagonistes et le spectateur à soupçonner du pire un maximum de personnes.

    Un thriller au départ assez haletant, mais qui perd de son efficacité au fur et à mesure du déroulement de l'action. L'accumulation d‘invraisemblances gâchent une atmosphère se voulant oppressante, et le suspense d’un complot qui se révèle de plus en plus improbable. 

    Quoi qu’il en soit, à déconseiller fortement aux aviophobes!

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 26 février.

     

     

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