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Les pieds dans le plat - Page 107

  • Ces stars qui ne servent à rien

    On a beaucoup glosé ces derniers jours sur la nullité crasse des arrogantes vedettes tricolores détruites par l’oseille. Mais il y en a d’autres que le fric n’arrange pas spécialement non plus dans ce Mondial. Et notamment trois cadors que les fans subjugués ne cessent  de porter aux nues  et qui devaient figurer parmi les nouveaux dieux de la compétition sud-africaine.

    Je parle évidemment  de Cristiano Ronaldo, footeux le plus cher et fier de l’être, davantage  préoccupé de son gel capillaire que de faire trembler les filets adverses, de Wayne Rooney, la bête du championnat anglais, ainsi que de Lionel Messi, lutin magique le mieux payé de la planète. Les deux premiers, se contentant de hanter les pelouses  sud-africaines de leur fantomatique présence, ont largement contribué, par leur impuissance,  à la mortifiante défaite du Portugal et de l’Angleterre en quarts de finale. Tandis que le troisième, pas franchement mauvais mais pour le moins quelconque, a bien peu pesé jusqu’ici sur les victoires de l’Argentine.

    Du coup je les estime tout juste dignes de s’exhiber chez les Bleus. Avec Federer en guest star! Et encore si on veut de lui, dans  la mesure où, prématurément terrassé sur le gazon de Wimbledon, il figurera  dès lundi prochain et pour la première fois, depuis le 10 novembre 2003, au troisième rang  derrière Nadal et Djokovich. La honte en somme.

    Et les choses risquent de s’aggraver à l’US Open. Mais il paraît que Sa Grâce souffrait de la cuisse. Elle avait toutefois avoué lundi s’être enfin débarrassée de cette lancinante douleur. Et sans doute ne serait-elle pas revenue en cas de succès. Cela dit, sans excuser la piteuse performance de la légende, je dois avouer que je l’ai trouvée fort peu alerte face à Berdych, aussi mignon que redoutable.  

    Pour en revenir au foot, nos voisins surfent toujours aussi maladroitement sur le psychodrame de ses joueurs pour se faire remarquer. Et là franchement j’hallucine  à l’idée que l’ex- chef Jean-Pierre Escalettes et l’ex-sélectionneur Raymond Domenech ont été priés de venir expliquer le fiasco sud-africain nuisible à la grandeur de la France, devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Pourquoi pas devant la Cour de justice, tant qu’on y est?

     Naturellement, les députés n’ont rien appris. Cela n’étonnera personne, vu l’inanité de l’affaire. Il s’agissait juste d’une guignolerie de plus pour énerver la FIFA, qui s’inquiète de l’ingérence des politiques français dans les histoires sportives. En dépit des dénégations répétées de Roselyne Bachelot, qui ne s’est pourtant pas gênée pour appeler le boss à la démission…

    Décidément, il n’y a que les Français pour se ridiculiser de la sorte sans s’en rendre compte. Imaginez un instant qu’une commission du National demande à Peter Gilliéron, le pendant suisse d’Escalettes,  et à Ottmar Hitzfeld de les briefer sur les stupides échecs qui ont écorné l'image helvétique, après avoir réussi à battre l’Espagne. C’est vraiment du plus haut comique !

     

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  • Les Rouges virent au rose très pâle

    Eh bien, c'est une chance que saint Ottmar, le meilleur des entraîneurs, savait ce qu’il devait faire. En clamant même que c’était un gros avantage. Sinon, je me demande ce qui serait arrivé à ces malheureux Rouges!
    Soyons sérieux, cet échec attendu n’est ni retentissant ni cuisant. Depuis le début du Mondial, la plupart des spécialistes critiquent vertement une Suisse incapable de marquer des buts. Et soudainement on imaginait qu’elle allait en mettre deux au Honduras les doigts dans nez.
    Vraiment folklorique. Remarquez, cela évitera au moins de noircir inutilement du papier, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins. En effet, on maintient fermement la pression avec Henry chez Sarkozy, puis à Canal, ou encore Eric Abidal sur TF1, tous deux prétendument avides de s’épancher.
    Question grand déballage cependant, les curieux peuvent repasser. Ils ont juste appris que ce brave Thierry en avait drôlement gros sur la patate.
    Il s’est senti exclu d’une tribu qui ne lui manifestait plus le moindre respect, figurez-vous. «Limite c’est moi qui dois porter les sacs», remarquait-il plein de rancœur. Pauvre chéri, quelle humiliation douze ans après avoir emmené la France au sommet!
    Je me moque, mais je dois à nouveau constater qu’aucune autre équipe n’est capable de provoquer un tel séisme en étant si nulle. Prenez par exemple l’Italie. Championne du monde en titre, elle a été à son tour virée comme une malpropre, terminant aussi dernière de son groupe.
    De quoi enflammer les esprits en principe. Que nenni. Car la différence, c’est qu’en dehors de la Péninsule, personne n’en a cure de la piteuse sortie de la Squadra Azzurra. Le sélectionneur prend la responsabilité du naufrage, basta cosi!
    Mais moi , il y a une chose qui m'éclate. Pendant que les médias hexagonaux s’accrochaient furieusement à leurs footeux clownesques, deux de leurs compatriotes accomplissaient un fantastique exploit.
    Je veux évidemment parler de Nicolas Mahut qui, avec John Isner, marquera peut-être à jamais l’histoire du tennis. Pour la simple beauté du geste, de surcroît, tant il était évident que le vainqueur de ce match de folie, plus cuit qu’une carotte, n’allait pas franchement en profiter par la suite.
    Sans oublier le 57e titre de championne de France de l’inoxydable Jeannie Longo à 51 ans. Performances anecdotiques toutefois en regard d’une débâcle certes honteuse, mais qui n’en est finalement que plus juteuse en faisant grimper les audiences. Dans le fond c’est la seule chose qui compte, non?

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  • Ce pot pas possible qui passe pour du génie

    Et les médias continuent à glorifier outrageusement ceux qu’ils ont souvent vilainement vilipendés. Rassurez-vous, je ne nierai pas le côté objectivement historique de la victoire des modestes petits Suisses sur les prétentieux grands d’Espagne.
    Ni leur mental d’acier, ni la stratégie béton de Hitzfeld, canonisé d’ailleurs par le Blick. Mais trop occupés à porter aux nues ces nouveaux génies du crampon, les experts du ballon oublient complaisamment de relever un pot pas possible, composante essentielle du triomphe helvétique.
    Et ce ne sont pas les Serbes qui me contrediront, après avoir eux aussi vaincu par les poils l’ogre allemand, pareillement mégafavori de la compétition.
    Cela dit, même si les miracles n’ont en général lieu qu’une fois, saint Ottmar serait à mon avis bien inspiré de ne rien changer et de laisser ses éclopés sur le banc. Surtout Alex Frei.
    Non seulement ses potes ont démontré son inutilité, mais le matamore risque de gâcher la fête en voulant absolument s’illustrer par un but qu’il n’a pas les moyens de marquer.
    En attendant, revenons au fiasco retentissant des Bleus. Tandis qu’il va sans doute hélas me priver de mes gugusses adorés, il doit en ravir certains. A commencer par l’Irlande qui se frotte… les mains. Un bonheur pourtant teinté d’amertume. Car elle pense peut-être qu’elle n’aurait fait qu’une bouchée d’adversaires somme toute peu redoutables.
    La déroute hexagonale a en revanche évidemment provoqué la désolation chez nos voisins. Profondément traumatisés,
    ils contemplent hébétés leur champ de ruines, comme l’écrit L’Equipe, à l’unisson des quotidiens qui dénoncent férocement la nullité rare de ces pathétiques fantômes, indignes de porter le maillot tricolore.
    Tempête dans un verre d’eau cependant. Leur équipe bout de bois, flanquée de son entraîneur de pacotille, s’est en effet simplement ingéniée à prouver une incompétence crasse qui leur est reprochée depuis quatre ans. Je ne vois donc vraiment pas en quoi il est tellement humiliant, pour les Français, d’avoir plié face à plus forts qu’eux.
    A part ça, je ne sais pas si vous avez noté le gros scandale de Wimbledon. Les British, qui n’en font toujours qu’à leur tête, se sont à nouveau illustrés en laissant Federer parader au sommet, alors que Nadal vient de lui piquer sa couronne. Sans compter que Sa Grâce est gâtée pourrie jusqu’à la moelle par le tirage au sort.
    Bref, pour les uns la fourberie d’Albion n’a pas de limite. Pour les autres, la perfide se contente de s’incliner logiquement devant le talent de la légende…

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