Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 60

  • Gina Lollobrigida, la voluptueuse diva italienne du grand écran, est morte à 95 ans

    Ses rôles dans Notre-Dame de Paris, Salomon et la reine de Saba, Trapèze, A Beautiful November l’avaient portée au rang de sex-symbol. La diva italienne du grand écran, révélée par Fanfan la Tulipe en 1952, est morte lundi à 95 ans après s’être fracturé le fémur en septembre dernier à son domicile romain. Elle était née le 4 juillet 1927 à Subiaco, petit village des Abruzzes dans une famille modeste qui a ensuite déménagé à Rome.

    Comme l'a relevé le ministre italien de la Culture, Gina Lollobrigida représente un demi-siècle d’histoire du cinéma. Même si on l’a assez peu vue à partir des années 70. Elle a joué sous la direction des Luigi Comencini, Mauro Bolognini, Jean Delannoy, King Vidor, John Sturges, partageant l'affiche avec des célébrités de l'époque comme Franck Sinatra, Humphrey Bogart, Marcello Mastroianni, Sean Connery, Yul  Brynner, Tony Curtis. 

    Passionnée par la sculpture

    Gina Lollobrigida  a travaillé jusqu’en 1962 aux États-Unis avant de rentrer en Italie où, apparaissant occasionnellement sur grand et petit écrans, elle s’est consacrée à la photographie puis, au début des années 80 à la sculpture, qui lui a valu d’être exposée à Paris, ainsi qu’à Moscou et à Venise. 

    C’était la vraie passion de cette élève des Beaux-Arts qui disait vouloir être avant tout artiste et avoir fait du cinéma presque par hasard, pour ramener des sous à la maison.  Bien qu’elle en obtienne, on n’offre à « La Lollo » que des seconds rôles jusqu’en 1952 où elle touche à la célébrité aux côtés de Gérard Philippe, grâce au triomphe de Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque. Dans la foulée elle tourne Les Belles de nuit de René Clair, avant d’enchaîner d’autres succès. 

    En 1969, la brune Italienne divorce de Milko Skofic, le médecin qu’elle avait épousé vingt ans auparavant, et de qui elle a eu son fils unique Milko Jr, qui lui a donné un petit-fils. En 2006, à 79 ans, Gina Lollobrigida provoque un petit scandale en annonçant son mariage avec un entrepreneur de 34 ans plus jeune. Mais le couple s’est séparé houleusement quelques mois plus tard.

    Ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, l’actrice-photographe-sculptrice a tenté en vain de se lancer dans la politique, briguant un siège au Parlement européen en 1999, puis au Sénat italien l’an dernier. La France l’a nommée officier des arts et lettres en 1986 et commandeur en 2004. Mais elle a dû attendre le 1er février 2018 et ses 90 ans, pour décrocher son étoile à Hollywood, la 2628e du mythique Walk Of Fame. 

    Lien permanent Catégories : Cinéfil 0 commentaire 0 commentaire
  • Grand écran: "La ligne", violent face-à-face mère-fille. Avec Valeria Bruni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud

    Après avoir brutalement agressé et blessé Christina (Valeria Bruni Tedeschi), sa mère borderline, Margaret (Stéphanie Blanchoud), 35 ans,  dont on apprend incidemment qu’elle a déjà subi et infligé des violences physiques et psychologiques, est arrêtée par la police et soumise à une injonction d’éloignement. 

    En attente de son procès, elle est condamnée à ne plus s’approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale. Dès lors, Margaret n’aura de cesse de se faire pardonner son acte qui a rendu sa mère sourde et se tient chaque jour au seuil d’une ligne à ne pas franchir, physiquement tracée au sol par sa soeur Marion, 12 ans, qui elle donne des leçons de musique. Le conflit ne fait qu’empoisonner les relations déjà complexes au sein de cette famille dysfonctionnelle où règne l’incommunicabilité.   

    La réalisatrice suisse Ursula Meir, à qui l'on doit Home ou L'enfant d'En-haut, concentre son histoire sur Margaret, fille agressive aux réactions aussi inquiétantes qu’imprévisibles dont on préfèrerait se débarrasser et sa mère Christina, fragile et immature créature de 55 ans. Intense, enragée, névrotique, Stéphanie Blanchoud, co-autrice du scénario, donne ainsi la réplique à Valeria Tedeschi dans le rôle, peu étonnant pour elle, de cette mère impulsive, fantasque, exaltée, excessive, culpabilisante, reprochant à sa fille d’avoir ruiné sa carrière de pianiste.   

    La ligne, un film singulier, qui a beaucoup pour séduire.  Pourtant, en dépit d’une folle scène d’ouverture, cet étonnant portrait de femmes ne convainc pas vraiment dans son approche de la violence. En cause, un sentiment général d’artificialité. On a notamment du mal à se projeter dans les deux personnages principaux, dont le jeu déborde souvent, tombant dans l’outrance et l’hystérie. Tout comme on reste un rien circonspect face à la jeune Marion, sujette à de bizarres accès de mysticisme.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 11 janvier. 

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine 0 commentaire 0 commentaire
  • Grand écran: "Tirailleurs", avec Omar Sy dans l'enfer des tranchées. Hommage historique et émouvant

    Troisième personnalité préférée des Français derrière l’indétrônable Jean-Jacques Goldman et Thomas Pesquet, Omar Sy tient le premier rôle dans Tirailleurs de Mathieu Vadepied. Longuement ovationné lors de la présentation du film dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes en mai dernier, le comédien se retrouve dans l’enfer des tranchées de la Première Guerre mondiale. Jouant dans la langue peul, il incarne Bakary, un père sénégalais qui s’est enrôlé pour protéger son fils Thierno.

    Celui-ci a été capturé dans son village en 1917, à l’instar de quelque 200.000 Africains destinés à servir dans l’armée française Les tirailleurs sénégalais ( même si le recrutement ne se limitait pas à eux)  sont envoyés en première ligne où ils mourront par dizaines de milliers.

    Relation conflictuelle

    Si Mathieu Vadepied, caméra à l’épaule, raconte la guerre, le fracas des bombes avec leur cortège d’horreurs, d’atrocités, de destins brisés, de corps broyés, il se penche également sur les rapports à la fois affectueux, compliqués et conflictuels qu’entretiennent ses deux protagonistes.

    Alors que le père veut absolument garder le contrôle sur son fils et le ramener vivant à la maison, Thierno refuse de lui obéir. Et cela d’autant plus qu’il est passé caporal et devenu ainsi le supérieur de son papa.

    Au-delà de l'émouvante et chaleureuse lnterprétation d'Omar Sy, on relèvera l’intérêt de Tirailleurs, dans la mesure où les films ayant traité la question sont plutôt rares. D'où l'importance historique et l’utilité de cette œuvre de mémoire en hommage aux courageux combattants arrachés à leur famille. Rappelons que ce corps militaire a été dissous en 1960.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 4 janvier. 

     

     

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine 0 commentaire 0 commentaire