Grand écran: Mission Impossible:Dead Reckoning Partie 1, le blockbuster estival aussi réussi qu'attendu (12/07/2023)
Il continue à courir comme un dératé, Tom Cruise.. .Sa marque de fabrique. Et cette fois, il a encore plus intérêt à se dépêcher que d’habitude...... Après Top Gun Maverick qui a fait exploser le tiroir caisse lors de sa sortie en 2022 en dépassant le milliard de recettes, l’acteur revient dans le très attendu Mission impossible: Dead Reckoning, Partie 1, signé Christopher McQuarrie, et qui pourrait battre des records
Dans ce septième épisode de la saga démarrée en 1996 avec le film de Brian De Palma, le réalisateur et scénariste, déjà aux manettes des deux précédents a trouvé une excellente idée pour renouveler la franchis: une guerre froide numérique. Ethan et son équipe font ainsi face à l’ennemi le plus dangereux du monde, une intelligence artificielle surpuissante et hyper douée, que tous les états rêvent de contrôler.
Pour accéder à cette force invisible, l’Entité, qui brouille les pistes et fausse les calculs des plus géniaux informaticiens. ils doivent récupérer la moitié d’une clé. Comme un clin d’œil au dernier Indiana Jones, où Harrison Ford devait, lui, mettre la main sur une moitié du cadran d’Archimède, permettant de dompter le temps.
Cette Entité, adversaire désincarné, insaisissable, capable du pire, peut tout manipuler, tout prévoir. Du moment qu’elle a toujours un coup d’avance , elle oblige Hunt et ses potes de la FMI (Force Mission Impossible) qui ont réussi à juguler les menaces nucléaires, chimiques, biologiques, voire humaines, à se surpasser pour se jouer, à l’ancienne, de la technologie, le grand méchant. Du coup on a droit à une folle course-poursuite se déroulant à un rythme d’enfer sur fond de cascades époustouflantes, tout en évitant l’excès d’effets spéciaux. .
Tom Cruise prêt à tout
A son habitude, Tom Cruise toujours crédible en dépit de ses 61 ans se donne corps et âme, prêt à prendre les risques les plus fous, comme conduire d’une main et en marche arrière une Fiat 500 dans les rues de Rome, sauter d’une falaise norvégienne à moto, lâchant sa bécane en plein vol pour poursuive sa descente en parachute. Sans oublier le plus gros morceau de bravoure, la spectaculaire scène finale du combat sur un train en marche. Un train que les équipes du film ont spécialement construit pour mieux le détruire. On vous laisse le plaisir de la découverte.
Deux mots sur les comédiens avec la nouvelle venue, l’actrice britannico-américaine Haley Atwell, dans le rôle de Grace. Piquante voleuse professionnelle, elle forme un bon duo avec Ethan Hunt, à qui elle tente de tenir la dragée haute. A signaler aussi Esai Morales, alias Gabriel, un vilain façon un rien bondienne, au service de la redoutable Entité. Il est flanqué, lui de l’actrice française Pom Klementieff, acolyte brutale et déchaînée.
Pour résumer, Christophe McQuarrie nous offre, avec ce septième volet, un blockbuster estival réussi. On regrettera juste entre d'impressionnants moments d'action, quelques séquences d’explications longuettes auxquelles on ne pige plus ou moins que dalle Réserves assez mineures au demeurant.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 12 juillet.
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