Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 471

  • Coupe Davis: les insupportables cocoricos du duo Dupuis-Rosset!

    1466243_pic_970x641[1].jpgDans une patinoire neuchâteloise à moitié vide, les Suisses ont logiquement fini par remporter les trois points en barrage et demeurent ainsi dans l’élite mondiale de la Coupe Davis. Mais après avoir dû batailler pendant près de quatre heures et cinq sets pour gagner in extremis un double qu’ils ont failli paumer lamentablement. Et cela contre des Equatoriens enfouis dans les abysses du classement.

    Rien à ajouter en ce qui concerne les Helvètes qui n’ont fait que remplir une mission plus que largement à leur portée. En revanche, que dire des commentateurs sur la chaîne romande? Je me suis pas mal gaussée des cocoricos déments de ceux d’Eurosport et de France 2, portant aux nues leurs «fabuleux» joueurs lors de l’US Open. Mais je dois reconnaître qu'à côté du duo Dupuis-Rosset, ce sont des enfants de chœur.

    Il fallait les entendre sonner follement du clairon Notamment en raison de la présence sur le court de Stanislas Wawrinka, promu au rang de star galactique suite à sa … défaite contre Djokovic en janvier dernier en Australie dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles. Un statut encore renforcé grâce à son parcours jusqu’en demi-finale à New York et sa nouvelle …défaite face au même Dracula serbe, pourtant moins saignant que d’ordinaire.

    Epoustouflant, étincelant, prodigieux, héros, super héros, rien ne nous fut épargné dans les médias  pour célébrer la naissance de «Magislas», stupéfiante étoile illuminant de mille feux  la terre confédérale. .

    Talonnant désormais la légende Federer à la race pour espérer participer aux Masters de Londres, notre nouveau Dieu du tamis remportait donc sans surprise son premier match, suivi de son pote Chiudinelli. Et se retrouvait avec Michael Lammer en double pour boucler en principe l’affaire en trois petites manches.

    Une simple formalité. Ce qui n’a pas empêché nos deux rigolos de nous bassiner avec le talent exceptionnel de «Stan The Man» (on se pince!) pendant les deux premiers sets enlevés plus ou moins les doigts dans le nez. Excusant toutes ses fautes, ululant d’admiration à chaque point gagné. Oubliant du coup assez cavalièrement son partenaire.

    Hélas, les choses se gâtant sérieusement, la perruche et le grand Marc se montraient nettement moins fringants. Du coup Dupuis blablatait à l’envi sur le côté tellement imprévisible du tennis, tandis que Rosset nous gavait avec la fatigue physique et mentale du Vaudois accumulée depuis Flushing Meadows, le voyage de retour, j’en oublie et des meilleures. Imaginez un peu l'état de Nadal en ce cas...

    Mais bref. Dans les cordes à l'image de leurs idoles, les deux rigolos de service explosaient de bonheur en pétant de fierté à la balle de match enfin balancée au cinquième set par Lammer, pas loin d’être le sauveur de l'èpreuve. Mais surtout, c’était à croire que la paire suisse avait eu là affronter es frères Bryan au lieu de ces illustres inconnus équatoriens, dont l’un pointe à 340e place et  la et l’autre à la 703e.  Mais je ne le répèterai  jamais assez. Heureusement que le ridicule ne tue pas.  Notre tandem de choc en eût été foudroyé !

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Cinéma: "Gabrielle", une histoire d'amour pour s'ouvrir à la différence

    get[2].jpgLe deuxième long-métrage de la Québécoise Louise Archambault (à droite sur la photo avec Gabrielle Marion-Rivard et Alexandre Landry) a cartonné sur la Piazza Grande au récent festival de Locarno. Raflant logiquement le Prix d’un public qui lui avait réservé une standing ovation de dix minutes.

    Il raconte l’histoire de Gabrielle, une jeune femme atteinte du syndrome de Williams, affection associant retard mental et malformation cardiaque.
    Voilà qui ne l'empêche pas de mener une existence presque normale. D’une gaieté communicative, très douée pour la musique, elle rencontre Martin à la chorale du centre de loisirs. Ils tombent follement amoureux.
      
    Lui non plus n’est pas vraiment comme tout le monde. Mais peu importe. Inséparables, ils sont déterminés à affronter les préjugés, les fortes réserves de leur entourage et à tester leurs propres limites pour vivre leur amour. Alors que le groupe se prépare pour un important festival de musique, où Robert Charlebois paie de sa personne, Gabrielle tente tout pour gagner son indépendance.
     
    Rien à redire sur l’interprétation. Si à l’image d’autres protagonistes Gabrielle Marion-Rivard joue avec conviction son propre rôle, le débutant Alexandre Landry (Martin), qui est l’un des seuls comédiens professionnels, s’en sort particulièrement bien face à ses partenaires handicapés. 

    On reprochera pourtant à Gabrielle, dégoulinant quasi inévitablement de bons sentiments étant donné son thème, de trop tirer sur la corde pour faire pleurer dans les chaumières. Ce n’est évidemment pas l’avis de Louise Archambault rencontrée à Locarno et qui s’est beaucoup démenée pour trouver un producteur.

    "Ce n'est pas un sujet sexy"

    "J’ai craint de ne pas en trouver. Je n’arrivais pas avec un sujet sexy, mais avec une héroïne qui n’a pas toutes ses chances et qui doit se battre pour être acceptée. Dans nos sociétés, on aime le beau, la perfection. Le contraire fait peur. D’où une tendance au rejet".
     
    La réalisatrice, qui a fait de nombreuses recherches et interviewé des parents d’enfants souffrant de déficience intellectuelle ou autre pathologie, a-t-elle envie de laisser passer un message? «"Pourquoi pas. Mais je n’ai pas la prétention de changer le monde. Simplement de permettre aux spectateurs de s’ouvrir à la différence".
     
    La musique, révélant le côté spontané et naturel des acteurs, tient une part fondamentale dans Gabrielle. C’est ce qui a poussé Robert Charlebois à s’investir en chantant avec la chorale lors du Festival mondial de Montréal. "Le scénario lui a beaucoup plu. Il a été d’une grande générosité. En fait, il a adoré ça".

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 11 septembre.

     

     

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine
  • Cinéma: "Rock The Casbah" donne la parole aux femmes

    rtc_gross[1].jpgAprès Marock, où elle décrivait une jeunesse marocaine dorée s’éclatant à l’occidentale mais toujours sous le poids de la tradition et de la religion, Laïla Marrakchi propose Rock The Casbah, une comédie douce-amère sur la place des femmes dans son pays.
     
    Nous sommes à Tanger, en été. La famille se réunit pour un triste événement, le mort du père qui n’a laissé que des femmes derrière lui. C’est le branle-bas dans la maison avec le débarquement de la petite dernière, Sofia. S’affranchissant de l’autorité paternelle, elle est allée vivre sa vie à New York où elle joue les terroristes dans des séries télévisées.
     
    Chamboulant l’ordre établi, Sofia sera une sorte de révélateur pour ces femmes en quête de liberté et d’identité. Rebelle, mariée et mère d’un petit garçon, elle est décidée à régler quelques comptes avec ses sœurs et une famille sur laquelle plane un lourd secret.
     
    La réalisatrice propose une intrigue originale où elle aborde plusieurs sujets délicats dont la sexualité. Donnant  la parole à ses héroïnes qui ont troqué le maillot de bain pour la djellaba ainsi que l’exigent les circonstances, elle leur permet de se dévoiler dans une société qui reste largement sous domination masculine. Le tout paradoxalement vu à travers le regard d’un homme, en l’occurrence le fantôme du patriarche décédé. Incarné par  Omar Sharif, il commente avec humour tous ces petits événements.  
     
    Dommage que le film, manquant de rythme, traîne en longueur. Il n’est pas non plus idéalement servi par l’interprétation moyenne de comédiennes parfois fâcheusement en roue libre.

    Film à l'afficxhe dans les salles romandes dès mercredi 11 septembre.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine